Le Point.fr - Publié le
Une note interne montre que la ville de Paris a dépêché, en toute illégalité, des fonctionnaires pour recouvrir des affiches défavorables à la candidate PS.
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Des affiches de campagne recouvertes par celles du camp d'en face, c'est de bonne guerre en période électorale !
On sait que les militants se livrent à une véritable guerre "de la visibilité" afin de rendre leur candidat (ou leur candidate) plus repérable que l'adversaire.
Mais les révélations du Lab d'Europe1, confirmées par Le Canard enchaîné et Le Parisien de ce mercredi, sont d'une tout autre nature que la guéguerre des tractages et des affiches...
Le 18 février dernier, le chef du service technique de la propreté de Paris adresse un mail sans équivoque à ses équipes.
"Merci aux divisions d'engager des tournées de surveillance et de procéder dans les meilleurs délais aux signalements des sites concernés à la circonscription fonctionnelle afin que les équipes de désaffichage puissent intervenir."
En l'occurrence, un détournement des moyens municipaux à des fins électorales. Bref, une dépense qui pourrait être sanctionnée par le Code électoral et réintégrée aux comptes de campagne d'Anne Hidalgo. Jean-François Legaret, président du groupe UMP au conseil municipal de Paris, devrait demander à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques de statuer sans délai sur cette situation.
Les affiches incriminées et recouvertes ne sont pas celles vantant les mérites de Nathalie Kosciusko-Morizet, mais celles de l'homme d'affaires Nicolas Miguet, souvent présenté comme proche de l'extrême droite.
Anne Hidalgo y apparaît barrée d'un bandeau devant les yeux avec pour sous-titre "Derrière le sourire... la facture !".
Pour l'instant, l'entourage de la candidate ou de Bertrand Delanoë, actuel maire de Paris, n'a fait aucun commentaire sur ce "dérapage".
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On sait que les militants se livrent à une véritable guerre "de la visibilité" afin de rendre leur candidat (ou leur candidate) plus repérable que l'adversaire.
Mais les révélations du Lab d'Europe1, confirmées par Le Canard enchaîné et Le Parisien de ce mercredi, sont d'une tout autre nature que la guéguerre des tractages et des affiches...
Le 18 février dernier, le chef du service technique de la propreté de Paris adresse un mail sans équivoque à ses équipes.
"Merci aux divisions d'engager des tournées de surveillance et de procéder dans les meilleurs délais aux signalements des sites concernés à la circonscription fonctionnelle afin que les équipes de désaffichage puissent intervenir."
La Commission nationale des comptes de campagne saisie
En période électorale, il s'agit ni plus ni moins que d'une mise à disposition de moyens publics au profit d'un candidat !En l'occurrence, un détournement des moyens municipaux à des fins électorales. Bref, une dépense qui pourrait être sanctionnée par le Code électoral et réintégrée aux comptes de campagne d'Anne Hidalgo. Jean-François Legaret, président du groupe UMP au conseil municipal de Paris, devrait demander à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques de statuer sans délai sur cette situation.
Les affiches incriminées et recouvertes ne sont pas celles vantant les mérites de Nathalie Kosciusko-Morizet, mais celles de l'homme d'affaires Nicolas Miguet, souvent présenté comme proche de l'extrême droite.
Anne Hidalgo y apparaît barrée d'un bandeau devant les yeux avec pour sous-titre "Derrière le sourire... la facture !".
Pour l'instant, l'entourage de la candidate ou de Bertrand Delanoë, actuel maire de Paris, n'a fait aucun commentaire sur ce "dérapage".
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