Les quatre personnes interpellées, samedi soir à Rennes, lors de la manifestation violente contre une réunion du Front national, ont été relâchées.
Une enquête est toutefois en cours, après les incidents qui ont fait cinq blessés légers dans les rangs des forces de l'ordre.
Bloqués par la police à l'approche de la salle, des casseurs s'en sont pris à des vitrines et à un commissariat, avant d'incendier un véhicule.
Des policiers ont été atteints par des jets de pavés, avant de faire usage de gaz lacrymogènes et d'un canon à eau. "Des enquêtes vont suivre sur ces événements", prévient la police.
Dans un communiqué, le maire PS de Rennes, Daniel Delaveau, a condamné ces violences, tout en accusant le FN d'avoir choisi la provocation en organisant la réunion dans un lieu symbolique des luttes sociales à Rennes.
De son côté, le FN a accusé, dimanche, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, de "protéger les voyous 'antifas'" qui déploient une "violence inouïe" comme à Rennes, et lui a demandé de dissoudre ces groupes, qu'il compare à des "milices du pouvoir".
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