Le 1 janvier 2014
On ne va pas conjecturer sur l’inextricable cercle vicieux dans lequel la France s’est enfermée...
Le père Vandenbeusch a été libéré dans la matinée du 31 décembre.
C’est François Hollande qui l’a annoncé.
On ne va pas dire que cela tombe drôlement bien, presque trop bien pour être honnête.
On ne va pas non plus souligner qu’il faut vraiment que François Hollande en soit rendu aux dernières extrémités pour confier à un prêtre, un cureton, un curaillon, enfin tout sauf son milieu naturel, le soin de lui sauver son réveillon et par là même la mise pour ses vœux officiels à la télé.
On ne va pas conjecturer non plus sur le montant de la rançon qui a été probablement versée, ni sur l’inextricable cercle vicieux dans lequel la France s’est enfermée, faisant de ses ressortissants le Hediard du kidnapping, les otages en puissance les plus prisés de toute l’Afrique.
On ne va même pas se moquer de ce journaliste, au 13 h, éminent spécialiste visiblement de la chose religieuse, qui a expliqué que l’ancienne paroisse du père Vandenbeusch avait, pour exprimer sa joie, sonné « le glas » – c’est assez original.
Non, on ne le fera pas, car tout cela reste une excellente nouvelle.
Et c’est chose suffisamment rare ces derniers temps pour que l’on se réjouisse sans réserve de la délivrance de ce prêtre hors du commun, déjà marqué par la vie puisque devenu orphelin à l’âge de 7 ans après un naufrage dont il avait été le seul rescapé, dévoué à ses paroissiens jusqu’au sacrifice, et qui s’était, à l’époque de l’enlèvement des Moulin-Fournier, proposé humblement pour prendre la place des enfants.
On ne le fera pas car cette libération nous extirpe enfin de cette indigestion jusqu’à la nausée de quenelles à toutes les sauces, qui aura été le plat obligé des Français pour le repas de Noël, avec bien sûr les truffes qui rivalisent d’indignation et les chapons qui n’en finissent pas de battre leur coulpe pour un geste malheureux, une erreur de jeunesse faite « sans savoir » et « pour rigoler ».
Sauvés in extremis : pour le jour de l’An, ce sera foie gras.
Pour qu’on ne gave plus les Français mais les oies, comme il se doit.
Mais on a bien le droit, quand même, de ricaner un peu à imaginer la tête de Hollande et Fabius ?
La tête de Hollande et Fabius quand, comme la famille Moulin-Fournier, le prêtre remerciera devant les caméras pour toutes ces chaînes de prière qui l’ont tant aidé.
Penser à dire à Boko Haram d’éviter, la prochaine fois, de refaire encore dans la grenouille de bénitier, cela devient pénible.
C’est François Hollande qui l’a annoncé.
On ne va pas dire que cela tombe drôlement bien, presque trop bien pour être honnête.
On ne va pas non plus souligner qu’il faut vraiment que François Hollande en soit rendu aux dernières extrémités pour confier à un prêtre, un cureton, un curaillon, enfin tout sauf son milieu naturel, le soin de lui sauver son réveillon et par là même la mise pour ses vœux officiels à la télé.
On ne va pas conjecturer non plus sur le montant de la rançon qui a été probablement versée, ni sur l’inextricable cercle vicieux dans lequel la France s’est enfermée, faisant de ses ressortissants le Hediard du kidnapping, les otages en puissance les plus prisés de toute l’Afrique.
On ne va même pas se moquer de ce journaliste, au 13 h, éminent spécialiste visiblement de la chose religieuse, qui a expliqué que l’ancienne paroisse du père Vandenbeusch avait, pour exprimer sa joie, sonné « le glas » – c’est assez original.
Non, on ne le fera pas, car tout cela reste une excellente nouvelle.
Et c’est chose suffisamment rare ces derniers temps pour que l’on se réjouisse sans réserve de la délivrance de ce prêtre hors du commun, déjà marqué par la vie puisque devenu orphelin à l’âge de 7 ans après un naufrage dont il avait été le seul rescapé, dévoué à ses paroissiens jusqu’au sacrifice, et qui s’était, à l’époque de l’enlèvement des Moulin-Fournier, proposé humblement pour prendre la place des enfants.
On ne le fera pas car cette libération nous extirpe enfin de cette indigestion jusqu’à la nausée de quenelles à toutes les sauces, qui aura été le plat obligé des Français pour le repas de Noël, avec bien sûr les truffes qui rivalisent d’indignation et les chapons qui n’en finissent pas de battre leur coulpe pour un geste malheureux, une erreur de jeunesse faite « sans savoir » et « pour rigoler ».
Sauvés in extremis : pour le jour de l’An, ce sera foie gras.
Pour qu’on ne gave plus les Français mais les oies, comme il se doit.
Mais on a bien le droit, quand même, de ricaner un peu à imaginer la tête de Hollande et Fabius ?
La tête de Hollande et Fabius quand, comme la famille Moulin-Fournier, le prêtre remerciera devant les caméras pour toutes ces chaînes de prière qui l’ont tant aidé.
Penser à dire à Boko Haram d’éviter, la prochaine fois, de refaire encore dans la grenouille de bénitier, cela devient pénible.
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