Ça aurait pu être pire : Strauss-Kahn à l’Élysée, Dodo la Saumure à l’Intérieur et Julie la Gagneuse au ministère des Droits des femmes.
Voilà, grâce à Closer, on connaît maintenant la raison de l’éternel optimisme de notre président : une idylle à ses débuts. Rien de mieux, en effet, pour voir la vie en rose qu’un coup de passion amoureuse qui vous fouette les hormones.
Un président boosté à la testostérone et hop, c’est la courbe du chômage qui remonte dans le pantalon.
Il paraît que c’est l’affolement chez les conseillers de François Hollande.
Que dire ?
Le Président n’a pas démenti les sept pages de Closer qui rendent compte de son intimité torride.
Juste menacé de poursuites pour atteinte à sa vie privée.
Du coup, on repense aux petits entrefilets dans la presse nous expliquant que le Président, à fond sur le job, passait désormais toutes ses nuits à l’Élysée.
Sauf qu’il en ressort ses chaussons à la main et son casque sur la tête pour aller roucouler deux rues plus loin avec une créature, comme disait ma grand-mère.
Franchement, cher François ordinaire, on se fout bien de savoir si votre libido est au zénith et si vos nuits sont plus belles que vos jours.
On est même prêts, allons-y carrément, à vous absoudre pour vos écarts tant on se dit que le compagnonnage avec Valérie Trierweiller est de ceux qui provoquent des trous dans l’estomac et des nœuds au cerveau.
Reste que vous êtes notre président, le seul, l’unique.
Bien que votre cote de popularité soit au plus bas, et à moins que vous ne démissionniez demain, on va encore devoir faire un bout de chemin ensemble, vous et nous.
Alors, le président de la République à scooter au milieu de la circulation parisienne pour aller tirer un coup discretos, comment vous dire…
Et puis voyez-vous, en ces temps de restriction budgétaire des foyers, le contribuable pourrait bien renâcler à entretenir votre gynécée.
Faire payer aux citoyens les bureaux, le secrétariat et les frais de représentation d’une première dame que vous n’avez jamais jugé utile de légitimer et qui n’est plus aujourd’hui qu’une annexe, c’est dur à passer.
Bien sûr, je vous entends d’ici : il y a d’illustres précédents.
Un certain François Mitterrand, par exemple, qui logeait son second ménage aux frais de la République.
Sans doute, mais il savait respecter le protocole.
C’était son côté monarque : épouse et concubines.
Quand il allait se payer du bon temps, au moins il prenait la voiture et le chauffeur, pas son casque et son scooter.
Bon, il est vrai que ça aurait pu être pire : Strauss-Kahn à l’Élysée, Dodo la Saumure à l’Intérieur et Julie la Gagneuse au ministère des Droits des femmes.
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