Pages

jeudi 9 janvier 2014

EN DIRECT. Dieudonné: Le Conseil d'Etat donne raison au gouvernement et interdit le spectacle à Nantes.

Créé le 09/01/2014 à 08h09 -- Mis à jour le 09/01/2014 à 20h45

 

20h45: Une décision «lourde de conséquences pour la liberté d'expression», selon la LDH
La décision du Conseil d'Etat validant pour la première fois l'interdiction d'un spectacle de Dieudonné instaure un «cadre juridique lourd de conséquences pour la liberté d'expression», s'est alarmé le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) auprès de l'AFP. «Le juge n'a pas fait prévaloir la liberté d'expression sur l'interdit et c'est une décision qui est lourde de périls», a commenté Pierre Tartakowsky. «On se trompe en pensant qu'on va régler la question à partir d'interdiction strictement juridique. Le problème est d'ampleur», estime le président de la LDH qui pense qu'il «faut mobiliser la pédagogie, la répression» et engager un «travail de long terme».


20h35: Le régisseur de Dieudonné a également demandé aux fans nantais de rentrer chez eux dans le calme
Cet appel serait plutôt suivi, selon notre journaliste sur place.
20h25: Dupont-Aignan voit dans la décision du Conseil d'Etat «une atteinte à la liberté d'expression qui fait le jeu de Dieudonné» .

20h10: Dieudonné appelle ses fans présents devant le Zénith de Nantes à rentrer chez eux
«Ils cherchent l'affrontement physique donc rentrez chez vous en chantant la Marseillaise», écrit Dieudonné sur sa page Facebook. L'humoriste annonce par ailleurs la publication d'une vidéo sur sa chaîne Youtube demain vendredi. «Que la paix soit avec vous!», conclue le message.



19h48: Des chants anti-Hollande et anti-Valls devant le Zénith
La foule massée devant le Zénith de Nantes entonne des chants hostiles à François Hollande, lance des «Valls démission» ou des «libérez Dieudonné». Une dizaine de spectateurs brandissent par ailleurs des ananas, en référence à «Shoah-nanas», la parodie de la chanson d'Annie Cordy «Chaud cacao».
 
19h42: Plus d'un millier de personnes devant le Zénith de Nantes
Il y a désormais largement plus d'un millier de personnes devant le Zénith de Nantes, selon notre journaliste sur place. Les spectateurs restent sur place, espérant voir l'humoriste.
Une rumeur dit en effet que Dieudonné, qui se trouve dans le Zénith, va sortir et prononcer quelques mots.

19h30: Manuel Valls invite les spectateurs qui voulaient voir Dieudonné ce soir à rentrer chez eux

19h24: Une spectatrice, devant le Zénith de Nantes: «Ce soir, j'ai honte»
«Ce soir, j'ai honte», a dit Charlotte à notre journaliste sur place, «honte de cette justice soumise au pouvoir, honte de cette France qui renie sa liberté d'expression».
 
19h17: Un spectateur déçu: «On ne compte pas partir avant de l'avoir vu
«Dieudo, je le suis depuis des années, il est parfois limite mais ça reste de l'humour», a confié José à notre journaliste sur place. «Ce soir, nous sommes dégoûtés, et on ne compte pas partir avant de l'avoir vu».
 
19h10: Des centaines de personnes sur le parvis du Zénith de Nantes
Selon notre journaliste sur place, entre 300 et 500 personnes sont massées sur le parvis du Zénith de Nantes, encadrées par un important effectif de CRS. Environ 200 autres personnes se trouvent à l'entrée d'une passerelle, tous les accès menant à la salle de spectacle étant bloqués depuis 18h45.
La grogne monte chez ces spectateurs, qui ne semblent pas vouloir s'en aller.


19h: Manuel Valls: «C'est une victoire pour la République»
«Je ne peux pas tolérer la haine de l’autre, le racisme, l’antisémitisme, ce n’est pas possible, ce n’est pas cela la France», a lancé le ministre de l'Intérieur en visite à Brest. «La plus haute juridiction française l’a dit et l’a dit clairement, c’est une victoire pour la République et un immense honneur pour moi», a poursuivi Manuel Valls.
 «Le combat contre ce personnage nauséabond se poursuit», a redit devant la presse Manuel Valls.

18h55: La décision du Conseil d'Etat «conforte la position du gouvernement», selon Ayrault
«Nous ne pouvons pas accepter que, dans notre société, il y ait la moindre complaisance avec l'antisémitisme, totalement étranger à nos valeurs et à nos principes», a déclaré à la presse le Premier ministre, exprimant sa «satisfaction» après la décision du Conseil d'Etat.

18h42: Le Conseil d'Etat interdit le spectacle de Dieudonné à Nantes
Dans sa décision, le juge des référés, Bernard Stirn, a considéré que «la réalité et la gravité des risques de trouble à l'ordre public» étaient «établis», selon l'ordonnance dont l'AFP a obtenu copie. «Le contenu du spectacle est connu et je dirais même que l'on est dans une surenchère», avait dit, à l'audience, la représentante du ministère de l'Intérieur.
L'argument allait à l'encontre d'un de ceux du tribunal administratif de Nantes, pour qui il n'était pas établi que le spectacle «Le Mur» de Dieudonné soit construit autour de la «thématique» des attaques contre la communauté juive ou l'interprétation de faits historiques (principalement la Shoah).


18h42: Le Conseil d'Etat interdit le spectacle de Dieudonné à NantesEt donne ainsi raison au gouvernement.

18h35: La décision du tribunal de Nantes «affaiblit indiscutablement la bataille contre l'antisémitisme militant»
Le Parti de gauche juge que la décision du tribunal de Nantes «affaiblit indiscutablement la bataille contre l'antisémitisme militant». «Manuel Valls en est totalement responsable», juge le parti dans un communiqué, car «il s'est engagé de la pire des façons dans cette affaire, tournant tous les feux des médias sur cette décision sans s'assurer des moyens d'action». «Son appétit politicien de récupération de la lutte contre l’antisémitisme et son partenariat communautariste avec le CRIF ont fait le jeu de Dieudonné. Il ne faut jamais croire Manuel Valls!», poursuit le PG.


18h09: Le Conseil d'Etat va rendre sa décision vers 18h30



17h35: «Tout le monde sait que ce geste dit de la quenelle est un geste antisémite», répète Valls
 
17h32: Manuel Valls «assume sa part de risque», et assure que «le combat continue»
La République «saura venir à bout des petits entrepreneurs de la haine», assure-t-il. «Le combat continue».
Manuel Valls dit que la déicsion du tribunal administratif de Nantes «s'impose» mais «espère» que le Conseil d'Etat va «confirmer l'interdiction» du spectacle de Dieudonné.
 
17h30: «Nous avons gagné le combat politique du sursaut», dit Valls
Le ministre de l'Intérieur ne voulait pas «ne rien dire » face à la «créativité de la haine», a-t-il indiqué lors d'un point presse à Morlaix (Finistère).
 
16h55: DIeudonné est arrivé au zénith de Nantes
Peu après 16h15, dans une voiture aux vitres fumées , selon Presse océan.  Des dizaines de véhicules de gendarmerie sont également sur place.
 
16h35: Valls n’a pas choisi «le bon outil» selon Borloo
Le président de l'UDI a estimé que le gouvernement n'avait pas choisi «le bon outil» pour combattre les propos de Dieudonné, estimant qu'il valait mieux renforcer la législation contre les déclarations racistes. «Je ne mets pas en cause du tout la volonté républicaine du ministre, mais je pense qu'il y a eu beaucoup de légèreté dans tous ceux qui lui ont préparé ce dossier», a-t-il poursuivi. «On n'a pas pris le bon outil, on lui a fait de la publicité, il faut qu'il y ait l'unité nationale pour trouver la bonne solution de lutte contre toutes les discriminations, dont l'antisémitisme est manifestement un fleuron», a estimé le député du Nord.
 

16h33: Déçues, les associations juives appellent à manifester
Les associations juives, «déçues» par la décision de la justice d'autoriser Dieudonné à se produire, ont appelé à des rassemblements et ont exprimé leurs craintes «pour la vie des enfants» de la communauté. De son côté, le président de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz, a affirmé à l'AFP ne pas vouloir «tomber dans le catastrophisme après la décision du juge nantais: «c'est la preuve que nous vivons dans un bel état de Droit où la liberté est particulièrement sauvegardée». Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a estimé auprès de l'AFP que «cela devient extrêment pénible, en tant que Juif, de vivre en France en craignant pour la vie de ses enfants», en appelant à un rassemblement dimanche à 15h sur l'esplanade des Invalides, à Paris.

source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.