Il y a quelques années, la candidature du fils de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’EPAD faisait scandale ; sans le réseau du père, le fils n’aurait jamais eu accès à de telles fonctions, et ses compétences étaient loin d’être inégalées.
L’affaire était une belle illustration de népotisme français ; elle a désenflé quand il a renoncé à la présidence pour se contenter d’un poste d’administrateur ne requérant aucune compétence auquel il avait par conséquent toute sa place.
Les médias et l’opposition poussaient alors de grands cris ; faire bénéficier ainsi ses enfants de son réseau et user de son pouvoir pour privilégier sa famille est contraire aux principes de notre république.
Principes qui semblent portés disparus depuis quelques mois.
Les dépenses du fils d’un président qui n’aime pas les riches, la géométrie variable de son concubinage avec Valérie Trierweiler ne sont pas tant le problème que le comportement des enfants d’autres politiciens et leur apparente impunité.
Prenons l’exemple du fils de Valérie Trierweiler.
Plusieurs interpellations en flagrant délit, dont l’une pour avoir tenté de se procurer du cannabis pour fêter un anniversaire.
Rien de bien folichon a priori ; les Français pourraient sans doute comprendre qu’un jeune consomme de la drogue lors d’une soirée entre amis et qu’il lui soit pour cela nécessaire de s’en procurer.
En revanche, le fils de la concubine du président ne fait l’objet d’aucune poursuite, jamais ; l’impunité est héréditaire, même par alliance.
Même constat pour le fils Fabius, autour duquel flottent de forts soupçons de blanchiment d’argent.
Comme son père, il a de l’ambition ; contrairement à lui, il a choisi une malhonnêteté illégale.
Il semble étrangement confiant dans le fait que la justice ne s’attaquera pas à lui, ou qu’elle le blanchira comme il semble blanchir l’argent ; il n’est pas inquiété, alors qu’il mène grand train et fait l’acquisition de biens immobiliers à 7 millions d’euros sans déclarer de revenus ni payer d’impôts.
Le fils de Marisol Touraine, lui, n’a pas pu être repêché ; il purge une peine de prison pour extorsion de fonds.
Un jour d’ennui, il a braqué à main armée une vieille dame du voisinage pour de la menue monnaie.
Le fils de Christiane Taubira aurait, lui, bénéficié du soutien maternel pour éviter une condamnation pour complicité de vol.
Propre.
En politique, tel père, tel fils ; la propension de nos ministres voyous à engendrer petites frappes et voyous a de quoi surprendre.
En prenant leurs parents pour modèle, ils apprennent à se placer du bon côté de la barrière qui sépare les privilégiés de ceux qui financent leurs privilèges.
Mais si les hommes politiques parviennent à transmettre à leurs enfants malhonnêteté et dents longues, ils s’abstiennent bien souvent de leur inculquer ce qu’ils prônent pourtant pour le reste du pays.
Vincent Peillon, par exemple, échoue à enseigner la laïcité à ses enfants Maya, Salomé, Élie et Isaac ; il leur fournit en revanche au besoin l’appui nécessaire pour leur dégoter des postes confortables dans des ambassades.
La politique française relève plus de la république bananière que de la république exemplaire.
Les hommes politiques endettent les enfants des autres et couvrent les arrières des leurs ; ils prétendent régir l’éducation et l’avenir alors qu’ils se révèlent incapables d’assurer la première pour leurs enfants et fondent le second sur leurs propres privilèges.
Où est passée l’égalité des chances si souvent prônée ?
Où est la lutte pour plus d’équité ?
Les élites françaises, malheureusement, se reproduisent ; et quand elles le font, elles transmettent leurs pires travers, notamment la préférence pour le vol de poissons plutôt que la pêche.
L’avenir dira si les Français préfèrent travailler pour l’avenir des rejetons de leurs hommes politiques, ou pour le leur.
L’affaire était une belle illustration de népotisme français ; elle a désenflé quand il a renoncé à la présidence pour se contenter d’un poste d’administrateur ne requérant aucune compétence auquel il avait par conséquent toute sa place.
Les médias et l’opposition poussaient alors de grands cris ; faire bénéficier ainsi ses enfants de son réseau et user de son pouvoir pour privilégier sa famille est contraire aux principes de notre république.
Principes qui semblent portés disparus depuis quelques mois.
Les dépenses du fils d’un président qui n’aime pas les riches, la géométrie variable de son concubinage avec Valérie Trierweiler ne sont pas tant le problème que le comportement des enfants d’autres politiciens et leur apparente impunité.
Prenons l’exemple du fils de Valérie Trierweiler.
Plusieurs interpellations en flagrant délit, dont l’une pour avoir tenté de se procurer du cannabis pour fêter un anniversaire.
Rien de bien folichon a priori ; les Français pourraient sans doute comprendre qu’un jeune consomme de la drogue lors d’une soirée entre amis et qu’il lui soit pour cela nécessaire de s’en procurer.
En revanche, le fils de la concubine du président ne fait l’objet d’aucune poursuite, jamais ; l’impunité est héréditaire, même par alliance.
Même constat pour le fils Fabius, autour duquel flottent de forts soupçons de blanchiment d’argent.
Comme son père, il a de l’ambition ; contrairement à lui, il a choisi une malhonnêteté illégale.
Il semble étrangement confiant dans le fait que la justice ne s’attaquera pas à lui, ou qu’elle le blanchira comme il semble blanchir l’argent ; il n’est pas inquiété, alors qu’il mène grand train et fait l’acquisition de biens immobiliers à 7 millions d’euros sans déclarer de revenus ni payer d’impôts.
Le fils de Marisol Touraine, lui, n’a pas pu être repêché ; il purge une peine de prison pour extorsion de fonds.
Un jour d’ennui, il a braqué à main armée une vieille dame du voisinage pour de la menue monnaie.
Le fils de Christiane Taubira aurait, lui, bénéficié du soutien maternel pour éviter une condamnation pour complicité de vol.
Propre.
En politique, tel père, tel fils ; la propension de nos ministres voyous à engendrer petites frappes et voyous a de quoi surprendre.
En prenant leurs parents pour modèle, ils apprennent à se placer du bon côté de la barrière qui sépare les privilégiés de ceux qui financent leurs privilèges.
Mais si les hommes politiques parviennent à transmettre à leurs enfants malhonnêteté et dents longues, ils s’abstiennent bien souvent de leur inculquer ce qu’ils prônent pourtant pour le reste du pays.
Vincent Peillon, par exemple, échoue à enseigner la laïcité à ses enfants Maya, Salomé, Élie et Isaac ; il leur fournit en revanche au besoin l’appui nécessaire pour leur dégoter des postes confortables dans des ambassades.
La politique française relève plus de la république bananière que de la république exemplaire.
Les hommes politiques endettent les enfants des autres et couvrent les arrières des leurs ; ils prétendent régir l’éducation et l’avenir alors qu’ils se révèlent incapables d’assurer la première pour leurs enfants et fondent le second sur leurs propres privilèges.
Où est passée l’égalité des chances si souvent prônée ?
Où est la lutte pour plus d’équité ?
Les élites françaises, malheureusement, se reproduisent ; et quand elles le font, elles transmettent leurs pires travers, notamment la préférence pour le vol de poissons plutôt que la pêche.
L’avenir dira si les Français préfèrent travailler pour l’avenir des rejetons de leurs hommes politiques, ou pour le leur.
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