Pour le Président Hollande, rien n’est sacré et tout doit servir à redorer son image.
Ainsi, Alors qu’il avait indiqué ne pas assister au match, M. Hollande s’est précipité au Stade de France pour éventuellement profiter d’une bonne nouvelle et d’une bonne audience, ce qui ne lui arrive plus depuis bien longtemps lors de ses allocutions télévisées.
D’aucuns disent que s’il n’avait pas indiquer son intention d’y aller, c’était pour éviter de s’y faire huer.
Ce président censé recoudre le pays, a réussi en 18 mois à l’unir contre lui ! Intarissable sur la présomption d’extrémisme, il a tour à tour stigmatisé toutes les catégories de population.
Ne se résignant pas à être hué à chacune de ses sorties en France, et désireux de retrouver l’ambiance plus chaleureuse à son égard de son récent déplacement en Israël, il a profité de la victoire de l’équipe de France pour intervenir à la TV en fin de retransmission.
Il y a suggéré, opportunément, un parallèle entre la combativité de l’équipe nationale et la sienne propre, sous entendant qu’il pourrait renverser la situation économique de la même façon.
Mettons de côté l’antinomie entre le sieur Hollande et la notion de combativité, force est de constater que l’action gouvernementale ressemble plus à celle de l’équipe de France lors de la coupe du monde en Afrique du Sud qu’à l’équipe combative et unie qu’à décrit le chef de l’Etat : insulte des spectateurs, aucune stratégie globale, rivalité de personnes et dissonance. F. Hollande jouant alors le rôle de Domenech : impuissant et sans autorité.
La récupération politique est tellement visible, et ridicule (rappelons que ce match était un match de rattrapage contre l’Ukraine et non pas la finale de la Coupe du Monde contre le Brésil), que certains commencent à se poser des questions sur la mise en scène, tel Le Point.
Impossible de parler avec cette équipe d’une réédition du Black Blanc Beur de 1998 : l’humiliation imposée à tous les français par les joueurs de la coupe du Monde de 2010 est encore bien présente. Et ce d’autant plus que des joueurs tels Ribery ou Evra sont toujours présents.
La récupération politique est manifeste et mal venue, dans notre République « irréprochable et apaisée » par le socialisme d’Etat, au risque de nouvelles fractures de la communauté nationale.
Dans le même temps, la presse omet de couvrir la victoire de l’Algérie sur le Burkina Fasso. Pourtant les débordements ont été nombreux à Paris, Marseille, Grenoble, Avignon, Besançon…
Voitures brulées et interpellations (une trentaine à Paris) ont succédé aux affrontements avec les forces de l’ordre démontrant une fois de plus la communautarisation rampante du pays et la désacralisation des institutions : voir ici et ici cette vidéo prise sur les Champs Elysées.
Le contexte parisien a conduit un journaliste de BFM-TV faire le constat suivant : il y a 95% de supporters de l’Algérie sur les Champs…
Source photo : le Point
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