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vendredi 1 novembre 2013

Hollande conspire-t-il avec les ravisseurs de nos otages ?

par
     
 
L’article du Monde est clair, sans appel et sans conditionnel :
« Otages d’Arlit : les dessous de la rançon qui a été versée »
 
C’est même FABIUS, qui a d’ailleurs affirmé le 30 octobre, dans une pirouette sournoise, qu’il y a bien eu versement d’argent… Mais pas « public ». 
L’article du 31 octobre 2013 publié chez Union Républicaine rappelle l’affaire. Article ici
Couacs, revirements, affaires d’Etat, détresse politico-intellectuelle, un cap au gré du vent, réduit à une girouette plantée au sommet de l’Elysée, cynisme exacerbé pour cacher un niveau d’incompétence sans commune mesure, un pouvoir qui craque de tous côtés…
 
Les derniers sondages renvoient encore François HOLLANDE face à son effroyable imposture.
 
TNS Sofres annonce une côte de 21% le 31 octobre…
La sortie du président sur l’affaire LEONARDA qui avait vocation à apporter un peu de clarté et de sérénité à l’autorité présidentielle, Nous connaissons le glissement de terrain qui s’en est suivi… 
Une politique d’amateurs qui rappelle le jeu de la marelle…
Un gouvernement qui n’avance qu’à pied avec des cloches… Pardon, qu’à cloche pied…
 
Cette affaire d’Etat, après avoir fait les vierges effarouchées sur les méthodes d’espionnage de la NSA, nous apprenons que les Français ont, en vérité, été « vendus » entre décembre 2012 et janvier 2013, par l’Etat français à la NSA, via la DGSE…
 
Cette nouvelle affaire d’Etat sur le cabinet noir de l’Elysée, révélée le 31 octobre par le magasine Valeurs Actuelles… 
Un tsunami qui monte, qui monte tellement haut, que François HOLLANDE se le prend véritablement en pleine face.
 
Et PAF ! La belle digue !
On nous annonce mardi 29 octobre au soir, en pleine déflagration gouvernementale, la libération de nos 4 otages.
Une bien belle nouvelle.
Moins bonne pour ceux qui sont restés là-bas, malchanceux de ne pas être salariés d’AREVA. Notamment pour Serge LAZAREVIC.
Seulement, c’est bien la perplexité qui prend vite le pas sur ce bonheur suscité par ces libérations.
 
Quel coïncidence… Quel timing ! 
La notion du paiement ou pas d’une rançon est essentielle.
Non pas essentielle pour débattre sur le prix d’une vie et des risques liés à l’ouverture de cette boite de Pandore si l’on cédait au paiement…
Mais essentielle dans la capacité d’un gouvernement à faire libérer des otages dans les plus brefs délais si c’est bien le choix du paiement qui est retenu. 
 
Alors, le gouvernement -Hollande, Ayrault, Fabius- s’obstine à asséner qu’aucune « rançon » n’a été payée, pendant que les éléments, qui démontreraient le contraire, s’accumulent.
 
Finalement, FABIUS rétropédale : « Pas d’argent « PUBLIC ».
Alors peut-être disent-ils vrai…
 
Peut-être ne s’agit-il pas d’une « rançon ». Peut-être ne s’agit-il juste que du paiement d’une prestation de service ?
Prestation de service payée par AREVA ?
Monnaie d’échange dans le cadre de négociations pour l’exploitation de mines de Matières Premières sur ces territoires ?
 
Donc pas de paiement par l’Etat Français ?
Oui… Sauf qu’AREVA est détenue à plus de 80% par l’Etat français (dont 61% via le commissariat à l’énergie atomique).
 
Ainsi, puisque l’option retenue par le nouvel exécutif semble donc être «paiement contre otage», si les conditions de libération de nos otages n’étaient liées qu’à cette « simple » notion de négociation financière, les questions que nous devons nous poser sont les suivantes : 
  • Pourquoi François HOLLANDE n’a-t-il donc pas payé dès 2012 pour mettre fin plus rapidement aux souffrances subies par les otages ?
  • Dans quelles mesures aurait-il donc exploité ces otages, les laissant pourrir dans leurs grottes, le temps de trouver le bon timing pour les faire libérer à des fins personnelles… Sans assaut… Ni « rançon » ?
  • Garderait-il « sous le coude » Serge LAZAREVIC, qui devait pourtant être libéré avec les 4 autres ?
Ci-dessous les déclarations de Diane LAZAREVIC, la fille de Serge LAZAREVIC
 

 
D’ailleurs, François HOLLANDE n’a-t-il pas déjà joué avec la vie d’un autre otage, Denis ALLEX, en ordonnant une opération commando le 11 janvier 2013, dont la libération aurait balayé la médiatisation de la très grande mobilisation de la Manif pour tous deux jours plus tard, qu’il savait décisif pour lui et son mandat ?
 
L’opposition serait, par conséquent, bien inspirée de réclamer une enquête parlementaire sur les conditions de libération de ces otages. 
 
Des otages qui ont bon dos… Un dos qui ressemble à une belle digue.
 
Source photo : Délirius Leur page facebook icileur site là

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