En avril dernier, nous avons détaillé les fondements juridiques de la plainte de Xavier Kemlin contre la concubine du président François Hollande, dame Valérie Twitter Trierweiler.
Le 14 mars, M. Xavier Kemlin déposait plainte contre Valérie Trierweiler pour détournements de fonds publics sur la base de :
- l’article 432-16 du Code Pénal pourrait s’appliquer à la Première Dame : « Lorsque la destruction, le détournement ou la soustraction par un tiers de biens résulte de la négligence d’une personne dépositaire de l’autorité publique, celle-ci est punie d’un an d’emprisonnement et de 15’000 euros d’amende ».
- l’Article 432-15 : « Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, [...] est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende… La tentative de délit, prévu à l’alinéa qui précède, est punie des mêmes peines ».
- l’Article 432-16 : « Lorsque la destruction, le détournement ou la soustraction par un tiers des biens visés à l’article 432-15 résulte de la négligence d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, d’un comptable public ou d’un dépositaire public, celle-ci est punie d’un an d’emprisonnement et de 15’000 euros d’amende ».
Dans une interview qu’il accordait à Dreuz info, Xavier Kemlin précisait que dans un premier temps, « le Vice-Procureur de la République, Mr. Nataf, a décidé de classer ma plainte sans suite, estimant que le détournement de fonds publics n’était pas du ressort du pénal ».
Mais Kemlin s’est courageusement entêté, et nous expliquait : « avec mon avocat, André Buffard, j’ai pris la décision de redéposer plainte, cette fois avec constitution de partie civile et auprès du doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris. »
Xavier Kemlin se demande – c’est son droit et son devoir – pourquoi Valérie Trierweiler est entretenue par la République depuis l’avènement de son amant à la présidence.
Il existe un précédent spectaculaire à gauche, qui, d’un point de vue doctrinal, ne rend pas la chose ridicule : Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand – profitait du détournement de l’argent public, avec la complicité passive, entre autres, du journal Le Monde toujours à l’avant poste pour distribuer les leçons de morale, qui était au courant et n’en disait rien. On l’imagine encore moins, aujourd’hui, révéler le pot-aux-roses.
Kemlin se demande également à quel titre Trierweiler, qui n’est dépositaire d’aucune autorité publique, a recruté, dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de six « experts » payée par le contribuable, et chargée de sa correspondance, des interviews et de sa communication.
Et comme le Code Pénal justifie la démarche de Xavier Kemlin – même sous le régime socialiste, Xavier Kemlin informait JPG, avec qui il est en contact, qu’il est convoqué au cabinet du vice président Roger Le Loire, au Pôle économique et financier du tribunal de Grande instance de Paris, le 13 novembre prochain, pour être entendu en qualité de partie civile dans le dossier Valérie Trierweiler.
Comme dit Xavier Kemlin : « ça bouge ! »
Merci Monsieur Kemlin : ce sont des actions comme les votres qui démontrent que la France est encore un état de droit, et que tous les démocrates, y compris ceux qui, à gauche, se sentent démocrates au delà de leurs engagements partisans, doivent saluer.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.
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