Plusieurs journaux et sites Internet conservateurs et catholiques polonais s’inquiètent cette semaine des profanations dont sont victimes les églises et cimetières chrétiens en France.
Même l’incendie criminel de l’église Saint-Vincent-de-Paul survenu cette semaine dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier « sensible » d’Ozanam à Carcassonne semble faire plus de bruit dans ce pays comptant plus de 40 % de catholiques pratiquants qu’en France où, comme d’habitude, seuls les médias locaux et les blogs relatent la chose (et également le quotidien Présent dans son édition d’aujourd’hui).
Ainsi l’hebdomadaire catholique Gość Niedzielny, qui se vend à environ 140 000 exemplaires chaque semaines, titre « De nouvelles profanations d’églises en France » tandis que le portail chrétien Polonia Christiana publie un article intitulé « France : nouvelles attaques et profanations anticatholiques ».
Des articles dont s’est inspiré le quotidien conservateur Gazeta Polska codziennie, le 3e journal le plus cité par les autres médias en Pologne, pour parler du « Fléau des profanations en France ».
Les lecteurs polonais de ces journaux, sites et magazines peuvent donc apprendre qu’une statue de la Vierge de Lourdes a été décapitée à Plouay dans le Morbihan il y a quelques jours, et que l’église de Saint-Symphorien dans la Gironde a été victime de dégradations dimanche dernier avec des missels jetés à terre et dans les bénitiers.
Ils apprennent aussi que l’église Saint-Nicolas du Chardonnet de Paris (Ve), qui appartient à la Fraternité Saint-Pie X, a été maculée de peinture rouge il y a deux semaines avant que des militants d’extrême-gauche n’y fassent irruption pendant la messe le lendemain, dimanche 17 novembre.
Accusée, la christianophobie-cathophobie de la gauche et de l’extrême-gauche française, et plus généralement des grands médias français, qui peut déboucher par exemple sur des inscriptions haineuses sur les murs des cathédrales comme à Nantes et à Limoges au printemps dernier, fait rappelé aujourd’hui par Gazeta Polska, ou sur la profanation de la cathédrale Notre-Dame de Paris par les militantes « sextrémistes » des Femen, une profanation qui sert d’illustration à l’article du journal polonais.
Le lecteur polonais sera d’ailleurs autant choqué par l’attitude des personnes présentes à ce moment-là que par celle des féministes d’extrême-gauche (voir photo).
On notera aussi au-dessus du titre de cet article l’affirmation du quotidien conservateur selon laquelle un lieu de culte chrétien est profané presque chaque jour en France. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que ce journal évoque le problème.
En mai dernier, il titrait « Barbarie anticatholique en France » (voir l’article).
Sont aussi évoquées dans les différents médias les profanations satanistes fréquentes et des dégradations de tombes chrétiennes dans les cimetières français.
Gazeta Polska avance le chiffre de 485 cimetières et lieux de culte profanés en France pendant les premiers mois de 2010 dont 90 % correspondaient à des tombes, chapelles ou églises catholiques.
Le site Polonia Christiana évoque le cas tout récent des tombes profanées à Aulaines, fait rapporté par l’Écho Sarthois.
Un cas de plus qui illustre ce que ne manquent pas de remarquer les journaux polonais : contrairement aux profanations de synagogues et de mosquées ou de tombes juives ou musulmanes, les profanations visant les chrétiens en général et les catholiques en particulier n’intéressent ni les médias nationaux ni les pouvoirs publics au pays des droits de l’homme.
Des articles dont s’est inspiré le quotidien conservateur Gazeta Polska codziennie, le 3e journal le plus cité par les autres médias en Pologne, pour parler du « Fléau des profanations en France ».
Les lecteurs polonais de ces journaux, sites et magazines peuvent donc apprendre qu’une statue de la Vierge de Lourdes a été décapitée à Plouay dans le Morbihan il y a quelques jours, et que l’église de Saint-Symphorien dans la Gironde a été victime de dégradations dimanche dernier avec des missels jetés à terre et dans les bénitiers.
Ils apprennent aussi que l’église Saint-Nicolas du Chardonnet de Paris (Ve), qui appartient à la Fraternité Saint-Pie X, a été maculée de peinture rouge il y a deux semaines avant que des militants d’extrême-gauche n’y fassent irruption pendant la messe le lendemain, dimanche 17 novembre.
Accusée, la christianophobie-cathophobie de la gauche et de l’extrême-gauche française, et plus généralement des grands médias français, qui peut déboucher par exemple sur des inscriptions haineuses sur les murs des cathédrales comme à Nantes et à Limoges au printemps dernier, fait rappelé aujourd’hui par Gazeta Polska, ou sur la profanation de la cathédrale Notre-Dame de Paris par les militantes « sextrémistes » des Femen, une profanation qui sert d’illustration à l’article du journal polonais.
Le lecteur polonais sera d’ailleurs autant choqué par l’attitude des personnes présentes à ce moment-là que par celle des féministes d’extrême-gauche (voir photo).
On notera aussi au-dessus du titre de cet article l’affirmation du quotidien conservateur selon laquelle un lieu de culte chrétien est profané presque chaque jour en France. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que ce journal évoque le problème.
En mai dernier, il titrait « Barbarie anticatholique en France » (voir l’article).
Sont aussi évoquées dans les différents médias les profanations satanistes fréquentes et des dégradations de tombes chrétiennes dans les cimetières français.
Gazeta Polska avance le chiffre de 485 cimetières et lieux de culte profanés en France pendant les premiers mois de 2010 dont 90 % correspondaient à des tombes, chapelles ou églises catholiques.
Le site Polonia Christiana évoque le cas tout récent des tombes profanées à Aulaines, fait rapporté par l’Écho Sarthois.
Un cas de plus qui illustre ce que ne manquent pas de remarquer les journaux polonais : contrairement aux profanations de synagogues et de mosquées ou de tombes juives ou musulmanes, les profanations visant les chrétiens en général et les catholiques en particulier n’intéressent ni les médias nationaux ni les pouvoirs publics au pays des droits de l’homme.
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