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lundi 18 novembre 2013

Béziers. Coup de filet sur le gang qui prostituait les filles au bord des routes

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La prostitution au bord des routes entre l'Aude et l'Hérault/Ph DDM Jean-Marie Guiter.

La prostitution au bord des routes entre l'Aude et l'Hérault/Ph DDM Jean-Marie Guiter.
           
Les proxénètes avaient été interpellés la veille en fin de journée dans un bar de la ville, et depuis, ils se sont montrés peu bavards.

 Les enquêteurs de la section de recherche de Montpellier (Hérault), ont ainsi mis fin à une cavale en Espagne de plus de cinq mois et à une enquête au long cours pour localiser le trio lors de cette incursion en France.
 Ces trois personnes activement recherchées sont soupçonnées d’être le cerveau organisationnel de ce réseau qui exploite, depuis au moins trois ans, une centaine de prostituées sur le bord des routes entre Narbonne et Béziers.
Le trio avait échappé aux coups de filet successifs, notamment celui qui avait été diligenté par David Charmatz, procureur de la République de Narbonne (Aude) en juin dernier.
 Il avait abouti, deux jours plus tard, à la mise en examen de quatorze personnes pour proxénétisme et trafic d’êtres humains.
 Ils étaient tous de nationalité roumaine sauf un Français.
 Cinq des mis en cause agissaient en base arrière du dispositif.
Ils avaient été appréhendés près de Bucarest en Roumanie.
 L’entreprise maffieuse était particulièrement bien organisée avec notamment une cellule de recrutement sous la pression ou par la séduction, de jeunes filles parfois mineures, dans les villages reculés de la misère en Roumanie.

Rarement volontaires…

Les filles, rarement volontaires pour leur future «mission prostitutionnelle» étaient ensuite acheminées vers les différents sites d’hébergement et d’exploitation.
Dans le dispositif du gang des Roumains, le camp de Bayssan, à la sortie A9 de Béziers ouest a joué un rôle central pour héberger et «conditionner» dans la violence, une centaine de filles destinées au business des RD 609 et 6009 entre Béziers et Narbonne.
 Les jeunes roumaines étaient aussi envoyées sur le bord des routes espagnoles.
 «Le coup de filet de juin 2013, n’a pas permis de mettre fin au phénomène.
 Quelques semaines plus tard, on a retrouvé les mêmes femmes au bord de la route» explique un proche du dossier.

Y compris d’ailleurs après la disparition du camp de Bayssan qui a engendré l’éclatement de la communauté sur différents sites du Biterrois.
 L’avenir dira sur les lieutenants du réseau des Roms sont capables de dupliquer le système qui avait été mis en place entre la Roumanie et les très lucratives routes françaises.

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