Les faits se sont déroulés dans la nuit du 5 au 6 août.
Il faisait chaud.
La demoiselle avait laissé la fenêtre ouverte et son petit linge sur le dossier de la chaise.
Le monsieur, esthète et collectionneur compulsif sans doute, s’est emparé de la petite culotte de sa voisine avant de s’enfuir par où il était venu.
Risquer sa vie sur une façade à 20 mètres du sol pour repartir avec une petite culotte dans la poche (ou sur la tête) mérite l’admiration.
C’est faire preuve d’une détermination peu commune dans l’assouvissement de ses passions.
Hélas pour le voleur, les juges ne l’ont pas entendu ainsi.
Ils ont condamné l’affreux jojo à « un an de prison, dont six mois avec sursis, mise à l’épreuve et obligation de soins ».
Il faut dire que l’accusé a avoué – ô horreur ! – « avoir déjà porté des culottes de fille pour voir ce que ça faisait », nous rapporte Var-matin.
À l’heure des Gay Games et de la Gay Pride, quand toute la planète des turlupinés du sexe défile en guêpière et porte-jarretelles, ça mérite en effet la taule !
La semaine passée, le tribunal de Toulon faisait déjà parler de lui.
Il venait de remettre en liberté un marin violeur de sa nièce.
Plus malin, celui-là avait reconnu le viol mais sans doute laissé sa culotte à la victime.
D’où la clémence des juges…
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