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| Le site Confecta, à Montauban, a été cambriolé fin septembre./ Photo DDM, Chantal Longo |
«Nous avons la chance d’appartenir à un groupe important, Nexans, et de bénéficier via cette entreprise leader d’assurances.
Mais les franchises sont importantes et la perte financière loin d’être neutre pour le compte d’exploitation de notre société.»
Éric Waldner dirige Confecta, installée à Montauban. Une société spécialisée qui utilise du câblage électrique pour réaliser des armoires et des faisceaux électriques pour l’industrie ferroviaire.
Lors du dernier week-end de septembre, sans doute dans la nuit de samedi à dimanche, des individus ont pénétré sur le site et ont dérobé huit tonnes de cuivre.
«Des câbles et des cosses également en cuivre. Comme les câbles se trouvaient sur des tourets qui pèsent plus de 500 kg et sont intransportables sans machine, ils les ont sectionnés sur place.»
Le responsable reste discret sur le coût financier du cambriolage mais au prix de la revente, la facture dépasse allégrement les 30 000 €.
Une partie des câbles dérobés aurait été retrouvée lors des perquisitions réalisées mardi dans des camps de Roms à Toulouse.
«Cette bande ou une autre, je l’ignore, souligne le responsable du site.
En revanche la perte économique est réelle, et le préjudice en termes d’organisation du travail pèse énormément.»
Impossible en effet d’obtenir un approvisionnement rapide.
«Pour les câbles, le délai s’étire sur trois semaines, moins pour les cosses mais la conséquence est facile à comprendre : nos clients vont être livrés avec du retard.»
Un manque à gagner supplémentaire pour la société qui a également prévu de renforcer sa sécurité.
«Le week-end du vol, nous avons eu un déclenchement d’alarme pendant la nuit de samedi à dimanche.
Mais, curieusement, cette alerte n’a pas été transmise au centre de télésurveillance, explique Éric Waldner.
Comme il ne s’agit pas d’un problème technique, j’en déduis que les voleurs étaient suffisamment organisés pour couper le lien entre notre site et le PC de surveillance. Pour nous prémunir, nous allons donc renforcer notre sécurité passive.
C’est une obligation. Nous l’avons déjà fait et nous attendons la visite d’un expert des assurances pour encore renforcer nos installations. À nos frais, bien sûr…»
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