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mercredi 9 octobre 2013

Les Gay Games : combien va nous coûter cette fumisterie ?

gaygames-paris
Le 8 octobre 2013  
Delarue

On avait – Dieu merci ! – échappé aux JO de 2012. Échec qui, s’il réjouit à l’époque le contribuable, plongea notre maire dans la déprime.

 La nouvelle est tombée hier, amenant la joie et surtout la gaieté au sein de l’équipe municipale : Paris recevra les Gay Games en 2018. Voilà donc Bertrand Delanoë vengé, certain désormais de pouvoir pavoiser Paris en rose.
Après le vote par ses amis du mariage du même nom, c’est ce qu’on appelle une sortie triomphale.
Mais que sont au juste les Gay Games ? La bible Wikipedia nous fournit cette définition officielle.
 Lisez-là bien, elle prouve qu’on se fait des idées fausses.
« Regroupant 15.000 participants, les Gay Games constituent le plus grand événement au monde véhiculant les valeurs d’intégration, de rassemblement et de dépassement de soi. »
En général, le principe des Jeux, c’est surtout le dépassement des autres, mais bon, ne chipotons pas.
« Il s’agit, à travers le sport et la culture, de lutter contre toutes les formes de discriminations. Les Gay Games se déroulent tous les quatre ans et, comme les Jeux olympiques, ils sont ouverts à toutes et à tous, sans distinction d’âge, d’orientation sexuelle, de religion, de nationalité, à ceci prêt (sic) qu’il n’y a pas non plus de condition de performance. »
Alors là, pardon, je m’inscris en faux, ce n’est pas du tout comme les JO ! Les Jeux olympiques ne sont pas du tout ouverts à tous mais à quelques-uns seulement car ils font l’objet d’une sélection terrible par la performance.
 N’y participe pas le premier gros cul venu, qu’il soit blanc, noir, jaune, rouge, homo, hétéro, bi ou trans.
Mais le mieux est à venir :
« Contrairement à ce que leur nom suggère, aucune preuve d’homosexualité ou de bisexualité n’est à fournir. Aucun standard de performance sportive n’est exigé, le désir d’apporter son soutien aux objectifs des jeux étant l’essentiel. Près de 30 sports différents seront en compétition. »
Donc, résumons : les Gay Games sont des compétitions sportives gaies qui ne s’adressent ni aux gays ni aux sportifs et dans lesquelles est banni tout esprit de compétition.
 Si l’on en saisit bien la philosophie, c’est donc un peu comme la Fête de la musique où n’importe qui prend son biniou ou sa casserole et descend dans la rue en gueulant pour faire ch… le voisinage.
 En fait, les Gay Games sont destinés « à la visibilité et à l’intégration des lesbiennes, gais, bisexuel-le-s et transgenres ».
Madame Hidalgo, candidate désignée à la succession de Delanoë, l’a tweeté : elle est « très fière que ‪#Paris soit la prochaine ville à accueillir les ‪@GayGames, événement international, ouvert à tous, consacrant l’égalité ! »
 Même fierté, on s’en doute, chez sa rivale Kosciusko-Morizet, qui ne voudrait pas être en retard d’une flagornerie.
Au fait, Mesdames, combien va nous coûter cette fumisterie ?

Dernier point de détail, comme dit l’autre : en quoi consistera la « visibilité des lesbiennes, gais, bisexuel-le-s et transgenres » au milieu d’un troupeau d’individus de 5 à 85 ans (et plus si affinités) : une plume rose dans le cul comme signe de reconnaissance, peut-être ?

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