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vendredi 11 octobre 2013

Alain Delon sous le feu de la Sainte Inquisition médiatique

inquisition
Le 11 octobre 2013
Arnaud Guyot-Jeannin pour boulevard Voltaire
 
Décidément, la Sainte Inquisition médiatique s’emploie toujours à diaboliser Alain Delon.

 Après avoir dit qu’il trouvait « contre-nature » l’adoption d’enfants par des couples homosexuels (et non « l’homosexualité » elle-même), il est maintenant cloué au pilori pour son soutien au Front national et à un parti de la droite suisse, le Mouvement citoyens genevois.
 Précisons, tout de même, que les commentaires journalistiques rapportés, ce mercredi 9 octobre, au journal de 20 h sur France 2, sont pour le moins approximatifs. Alain Delon n’a pas « rallié le Front national » (et quand bien même ?), mais il le soutient en toute indépendance.

Alain Delon s’est toujours fièrement proclamé « de droite ».
 Or, la droite a échoué dans ses tentatives de régler les grands problèmes de la société. Il est donc assez logique que notre acteur national se prononce aujourd’hui en faveur de la dynamique politique incarnée notamment par le Front national.
 Historiquement, il fut tour à tour gaulliste, pompidolien, giscardien, barriste, puis sarkozyste, tout en assurant Jean-Marie Le Pen de sa fidèle amitié.
Dans un entretien accordé au journal suisse Le Matin, ce mercredi 9 octobre, Alain Delon affirme, à propos de la percée électorale du Mouvement citoyens genevois (MCG) – un parti régionaliste et populiste suisse – et du FN (élections à Brignoles, etc.), le week-end dernier : « Je voudrais simplement vous dire que la poussée du MCG, comme celle du Front national, c’est tout à fait édifiant. Édifiant parce que les gens en ont marre qu’on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l’action, ils veulent autre chose. Ils ont connu une France différente sous de Gaulle ou même Mitterrand. Voilà pourquoi le Front national, comme le MCG à Genève, prend une place très importante et ça, je l’approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien. » Rien de nouveau sous le (plein) soleil !

Au journaliste du Matin qui désire savoir si ces deux mouvements politiques peuvent arriver au pouvoir et appliquer leur programme, Alain Delon répond avec raison : « Ils en seront capables s’ils arrivent à avoir derrière eux un électorat solide. On ne peut pas le faire sans l’appui du peuple et sans l’appui de ceux qui sont leur soutien. Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C’est important. Et que cela déborde sur Genève, c’est vachement important. Là-bas aussi, il y a un ras-le-bol. »

Qu’y a-t-il de scandaleux dans les propos de l’acteur ?
 Ne seraient-ils pas plutôt courageux ?
 Delon a toujours rappelé ses racines populaires et témoigné un amour irréductible à la France traditionnelle.
 Cela ne peut que déplaire aux élites politiques, économiques et médiatiques mondialisées qui n’ont de cesse de stigmatiser le populisme.
 En effet, celui-ci s’oppose à la décadence et à leurs privilèges exorbitants au nom d’une volonté de redressement national/identitaire et d’une conception souveraine du peuple.
Venant d’entamer une tournée de plusieurs mois en province et dans certains pays francophones avec la pièce de théâtre Une journée ordinaire, pièce d’Éric Assous, dans laquelle il joue en compagnie de sa fille Anouchka, Alain Delon laisse les médiocres et les haineux à leur néant.

 Les chacals n’auront pas raison du Guépard.

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