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lundi 23 septembre 2013

Le Monde : organe de propagande anti-flics ?

par
     
 
Je crois que les choses s’éclaircissent sur la ligne résolument militante de ce qui est devenu une feuille de chou partisane.
 
La lecture de cet « article » ne m’a, en vérité, même pas fait bondir.
 
Les légendes urbaines bobolutionnaires sur les forces de l’ordre sont affirmées depuis des années avec une telle constante dans ce genre de médias qu’un tel exercice de militantisme de chiottes de bar de nuit n’a rien de surprenant.
 
On peut résumer la ligne de démonstration (simpliste, mais doit on demander plus à des imbéciles ?) en trois extraits, deux questions du militant anti-flic à carte de presse et une réponse du « sociologue« , payé comme une bonne partie de ses confrères à se tripoter la nouille en public en la tirant vers la gauche.
  • « Les décisions de justice concernant des dépositaires de l’autorité publique semblent souvent témoigner d’une certaine forme de clémence. »
  • « Comment expliquez-vous cette clémence à l’égard de policiers reconnus coupables de violence ? »
  • « L’institution policière part du principe qu’il faut laver son linge sale en famille, selon les codes de la maison. »
Avec cette démonstration d’une débilité déconcertante : les policiers seraient assez corporatistes pour faire systématiquement pression sur une justice qui ne saurait résister…
 
Autant de conneries dans une seule page, sans évidemment d’autres démonstrations que deux ou trois « exemples » présentés en dehors de tout contexte – et qu’il faudrait évidemment prendre comme des preuves indiscutables – laissent pantois.
Personne ne peut nier les bavures quand elles sont établies, en faire une généralité est évidement une absurdité. Qu’importe.
 
Les mensonges éhontés que sont les conclusions que le lecteur va tirer de cet articulet qui n’aurait jamais dû passer en conférence de rédaction dans un journal digne de ce nom vont laisser interdits les policiers qui savent exactement qu’ils travaillent tous sur le fil du rasoir, même en étant de bonne foi, face à une administration prompte à les sacrifier (et non à les défendre) et à une justice dont il n’ont à attendre aucune clémence.
C’est ainsi que l’on arrive à faire croire à une bonne partie des Français à des situations fantasmées qui n’ont rien à voir avec la réalité.
Ce n’est pas très grave : être flic c’est forcément être un potentiel enfoiré qui peut se livrer aux pires turpitudes et violences quasiment sans aucun risque.
C’est ce que pensent une bonne partie des journalistes.
 C’est donc ce qu’il faut prouver à tout prix pour que tout un chacun en soit convaincu également, quitte à tordre le cou à la vérité.
 
Et ce n’est pas le Ministre de l’Intérieur qui contredira ce genre de foutaises éhontées (alors même que c’est son devoir – il faut le rappeler) publiées dans un journal qui lui sert de principale agence de communication politique.
 
Il n’y qu’une seule constante dans cette de propagande qui dure depuis des années: c’est le défaut flagrant de déontologie.
 
Par ceux-là même qui estiment être en mesure donner des leçons en la matière…
 

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