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samedi 7 septembre 2013

De Vincent Auriol à Hollande le mariole

francois-hollande
Le 6 septembre 2013
 
Molenaar

Nous sommes en 1948. Le socialiste Vincent Auriol est président de la République.

 Dans un manuel scolaire daté de 1948 (trouvé à la brocante), intitulé « La géographie documentaire – Cours moyen » (Librairie classique Eugène Belin), nous pouvons lire ceci à la page 56, au chapitre « Les étrangers en France ».
De tous temps, la douce France a hébergé de nombreux étrangers qui, trouvant en notre pays un climat agréable et un régime de liberté, s’y fixaient définitivement. Depuis la Grande Guerre, ce nombre s’est accru sans cesse jusqu’à atteindre de nos jours environ le dixième de la population française. Ce nombre d’immigrants constitue une fraction importante de la main-d’oeuvre agricole ou industrielle.
Ce sont, pour la plupart, des ouvriers italiens, belges, espagnols, suisses, polonais, arméniens. Parmi ces étrangers, nombreux sont ceux qui, s’intégrant à notre pays, ont, en même temps qu’ils en acceptaient les lois, adopté la nationalité française. Mais trop d’autres encore y vivent en parasites, trop même sont indésirables, et cette question de l’immigration pose un problème qui devrait être résolu pour sauvegarder le terroir, les moyens d’existence et la tranquillité des vrais fils de France. La France est accueillante ; il faudrait bien, en retour, que son hospitalité ne soit pas payée d’ingratitude.
Nous sommes en 2013. Le socialiste François Hollande est président de la République. Aujourd’hui, c’est la rentrée.
 Nous savons désormais que l’immigration est une chance pour la France.
 Il ne faudrait pas que la générosité qui pousse tant de migrants à venir construire le pays soit payée d’ingratitude.
Le ministre de l’Éducation se fend d’une Charte de la laïcité en milieu scolaire, en précisant « ne pas vouloir que la laïcité à l’école tourne à l’obsession de l’islam ».

 Ce à quoi l’excellente Malika Sorel, membre du Haut Conseil à l’intégration, répond : « De par mon expérience de plusieurs années au sein du monde politique, l’obsession que j’ai le plus eu à observer c’est celle de vouloir cacher la vérité ou la travestir. »



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