Par Sebastien Tronche
| 20/08/13 - 07:52
OUPS - Symbole du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy, la défiscalisation des heures supplémentaires a été rapidement enterrée par la nouvelle majorité de gauche, accomplissant là une promesse de campagne de François Hollande.
Une décision fortement critiquée par l’opposition de la droite et du centre et qui avait "électrisé" l’Assemblée.
Au micro d’Europe 1, lundi 19 août, le député PS Thierry Mandon, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a fait amende honorable. Et reconnu "une erreur".
Je crois qu'en effet nous sommes allés un peu vite, pas pour des raisons politiciennes mais pour des raisons d'analyses économiques, sur la suppression de la non imposition des heures supplémentaires.
Et d’ajouter :
Je pense que cette mesure aurait mérité d'être beaucoup plus fine et que nous aurions dû imaginer une sorte de plancher. (…)
En période de crise, inciter les gens à faire des heures supplémentaires, c'est dispenser des gens d'être embauchés donc ce n'est pas salutaire.
Est-ce que l'on pourra financièrement ou pas revenir dessus, je ne sais pas, mais en tout cas je vous donne acte sur ce point de cette erreur.
En période de crise, inciter les gens à faire des heures supplémentaires, c'est dispenser des gens d'être embauchés donc ce n'est pas salutaire.
Est-ce que l'on pourra financièrement ou pas revenir dessus, je ne sais pas, mais en tout cas je vous donne acte sur ce point de cette erreur.
Des propos que le député de l’Essonne a ensuite précisé sur Twitter :
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