L'aéroport d'Heathrow à Londres.
© AFP
Les services de sécurité de l'aéroport d'Heathrow à Londres redoutent une attaque d'un genre nouveau. Al-Qaïda aurait mis au point un type d’explosif injectable dans les implants mammaires et les cavités de ses kamikazes.
Par Anne-Diandra LOUARN (texte)
Des aéroports aux files d’attente interminables ? A priori, rien d’anormal en pleine période estivale. Mais en réalité, depuis plusieurs jours, l’aéroport international d’Heathrow, dans la périphérie ouest de Londres, est en état d’alerte pour cause de menace terroriste crédible, rapporte le quotidien britannique "The Mirror".
Il s’agirait, cependant, de menaces d’un nouveau genre.
"Il y a de sérieuses inquiétudes sur le fait que les cavités humaines ainsi que les implants de toute sorte - y compris mammaires - puissent être utilisés pour dissimuler des explosifs", explique au tabloïd Paul Beaver, spécialiste indépendant des questions sécuritaires.
"Pour cette raison, le passage à la sécurité d’Heathrow et des aéroports européens et nord-américains est fortement perturbé", poursuit-il.
Au sein du personnel de l’aéroport londonien, on confirme l’information. "On nous a demandé de faire particulièrement attention aux femmes qui pourraient avoir dissimulé des explosifs dans leur poitrine, rapporte un agent de sécurité.
Mais c’est extrêmement difficile et ça conduit à de longues files d’attente", rapporte-t-il.
Un coup d’avance pour Al-Qaïda
Le cerveau à l’origine de ces explosifs nouvelle génération, c’est Ibrahim al-Asiri, connu pour être le responsable de la fabrication des bombes pour Al-Qaïda.
Ses confections dissimulables dans le corps peuvent être autant activées à distance que par l’injection d’un liquide à base, par exemple, de tétranitrate de pentaérythritol directement dans les implants du kamikaze.
Plusieurs experts affirment également qu’un autre liquide explosif et non détectable par les scanners des aéroports aurait été développé par Al-Qaïda.
Il serait alors aisé pour le kamikaze d’en imprégner ses vêtements et de s’installer près d’un hublot de l'avion pour que la déflagration, même minime, provoque un trou, en pleine altitude, dans la carlingue de l’appareil.
Devant ce flot de nouvelles technologies, les autorités sont "pétrifiées à l’idée qu’Al-Qaïda puisse avoir un coup d’avance", confie un spécialiste britannique désireux de garder l’anonymat.
Un vivier de terroristes volontaires
Mais au-delà du savoir-faire technique de la nébuleuse terroriste, ce que les autorités redoutent le plus, c’est le vivier de potentiels kamikazes volontaires.
"La récente évasion de centaines d’extrémistes pakistanais [de la prison de Dera Ismaïl Khan dans le nord-ouest du Pakistan, NDLR] ainsi que la série d’attentats déjoués au Yémen font craindre une nouvelle vague de violences perpétrées par les djihadistes", confie Paul Beaver.
Le spécialiste souhaite toutefois rester optimiste et rassurant : "Les terroristes deviennent de plus en plus futés mais nos méthodes de détection sont aussi plus perfectionnées.
Le simple fait que nous connaissions leurs nouvelles technologies indique qu’il existe des mesures pour les contrer."
Il s’agirait, cependant, de menaces d’un nouveau genre.
"Il y a de sérieuses inquiétudes sur le fait que les cavités humaines ainsi que les implants de toute sorte - y compris mammaires - puissent être utilisés pour dissimuler des explosifs", explique au tabloïd Paul Beaver, spécialiste indépendant des questions sécuritaires.
"Pour cette raison, le passage à la sécurité d’Heathrow et des aéroports européens et nord-américains est fortement perturbé", poursuit-il.
Au sein du personnel de l’aéroport londonien, on confirme l’information. "On nous a demandé de faire particulièrement attention aux femmes qui pourraient avoir dissimulé des explosifs dans leur poitrine, rapporte un agent de sécurité.
Mais c’est extrêmement difficile et ça conduit à de longues files d’attente", rapporte-t-il.
Un coup d’avance pour Al-Qaïda
Le cerveau à l’origine de ces explosifs nouvelle génération, c’est Ibrahim al-Asiri, connu pour être le responsable de la fabrication des bombes pour Al-Qaïda.
Ses confections dissimulables dans le corps peuvent être autant activées à distance que par l’injection d’un liquide à base, par exemple, de tétranitrate de pentaérythritol directement dans les implants du kamikaze.
Plusieurs experts affirment également qu’un autre liquide explosif et non détectable par les scanners des aéroports aurait été développé par Al-Qaïda.
Il serait alors aisé pour le kamikaze d’en imprégner ses vêtements et de s’installer près d’un hublot de l'avion pour que la déflagration, même minime, provoque un trou, en pleine altitude, dans la carlingue de l’appareil.
Devant ce flot de nouvelles technologies, les autorités sont "pétrifiées à l’idée qu’Al-Qaïda puisse avoir un coup d’avance", confie un spécialiste britannique désireux de garder l’anonymat.
Un vivier de terroristes volontaires
Mais au-delà du savoir-faire technique de la nébuleuse terroriste, ce que les autorités redoutent le plus, c’est le vivier de potentiels kamikazes volontaires.
"La récente évasion de centaines d’extrémistes pakistanais [de la prison de Dera Ismaïl Khan dans le nord-ouest du Pakistan, NDLR] ainsi que la série d’attentats déjoués au Yémen font craindre une nouvelle vague de violences perpétrées par les djihadistes", confie Paul Beaver.
Le spécialiste souhaite toutefois rester optimiste et rassurant : "Les terroristes deviennent de plus en plus futés mais nos méthodes de détection sont aussi plus perfectionnées.
Le simple fait que nous connaissions leurs nouvelles technologies indique qu’il existe des mesures pour les contrer."
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