Dimanche dernier. Un couple de personnes âgées se promène en bord de Loire. Il est aux environs de 17 heures, et les époux font une mauvaise rencontre, quai Saint-Laurent.
Marchant en direction du pont de l’Europe, les personnes âgées croisent alors « quatre jeunes femmes, d’origine maghrébine. Deux avaient des habits dans un orange très prononcé, ça attire l’œil, mon épouse n’a fait que les regarder, voilà tout?! », raconte l’homme de 73 ans. Colère, et toujours profondément marqué, même cinq jours après les faits.
Nullement dévisagées donc, d’après le couple, les jeunes femmes (« je dirais qu’elles avaient la vingtaine ») s’en prennent alors à la promeneuse de 71 ans, tenant des propos racistes à son endroit, et la bousculant. « Elles ont giflé mon épouse. Choquée, elle s’est effondrée, j’étais obligé de la tenir. »
« On n’a pas à gifler une dame de 71 ans »
Au même moment, deux hommes passent le long des quais en voiture. Constatant qu’il y a attroupement, comme un début de bagarre, ils sortent du véhicule, et prennent aussitôt fait et cause pour les quatre jeunes femmes.
« Eux aussi nous insultent. » Le septuagénaire, sentant que la situation peut dégénérer davantage, saisit alors son téléphone, et parvient à alerter la police. Les deux hommes réintègrent derechef leur véhicule et disparaissent. Les quatre filles en font de même, à pied, d’abord en marchant vite, « puis en courant, une fois arrivées à hauteur de la fontaine ». S’engouffrant dans le quartier Madeleine, avant que la police nationale n’arrive sur site. Fin de l’histoire…
Le couple a été victime de propos racistes
Quelques jours plus tard, lui évoque moins le préjudice physique – subi par sa compagne – que le choc moral. « On n’a pas à gifler une femme de 71 ans, et à la traiter ainsi, gratuitement, s’émeut-il. Elle dit qu’elle a peur, et qu’elle ne pourra plus jamais se promener au bord de la Loire. »
Le lendemain, lundi, les époux agressés ont porté plainte. L’enquête en cours n’a pas permis de retrouver leurs agresseurs, pour l’heure.
David Creff
http://www.larep.fr/loiret/actualite/2013/07/01/la-septuagenaire-les-avait-regardees-elles-lont-giflee-1634190.html
Nullement dévisagées donc, d’après le couple, les jeunes femmes (« je dirais qu’elles avaient la vingtaine ») s’en prennent alors à la promeneuse de 71 ans, tenant des propos racistes à son endroit, et la bousculant. « Elles ont giflé mon épouse. Choquée, elle s’est effondrée, j’étais obligé de la tenir. »
Au même moment, deux hommes passent le long des quais en voiture. Constatant qu’il y a attroupement, comme un début de bagarre, ils sortent du véhicule, et prennent aussitôt fait et cause pour les quatre jeunes femmes.
« Eux aussi nous insultent. » Le septuagénaire, sentant que la situation peut dégénérer davantage, saisit alors son téléphone, et parvient à alerter la police. Les deux hommes réintègrent derechef leur véhicule et disparaissent. Les quatre filles en font de même, à pied, d’abord en marchant vite, « puis en courant, une fois arrivées à hauteur de la fontaine ». S’engouffrant dans le quartier Madeleine, avant que la police nationale n’arrive sur site. Fin de l’histoire…
Quelques jours plus tard, lui évoque moins le préjudice physique – subi par sa compagne – que le choc moral. « On n’a pas à gifler une femme de 71 ans, et à la traiter ainsi, gratuitement, s’émeut-il. Elle dit qu’elle a peur, et qu’elle ne pourra plus jamais se promener au bord de la Loire. »
Le lendemain, lundi, les époux agressés ont porté plainte. L’enquête en cours n’a pas permis de retrouver leurs agresseurs, pour l’heure.
David Creff
http://www.larep.fr/loiret/actualite/2013/07/01/la-septuagenaire-les-avait-regardees-elles-lont-giflee-1634190.html
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