Selon les premiers éléments de l'enquête, ces personnes, qui ne sont pas des ultras du club parisien, sont soupçonnées d'avoir commis de multiples dégradations, jeté des projectiles sur les forces de l'ordre ou bien brisé des vitrines de commerces, selon cette source. La semaine dernière, neuf supporteurs ultras du PSG avaient déjà été interpellés.

"On a là plutôt affaire à des profils de jeunes issus des banlieues parisiennes, et qui étaient manifestement venus à Paris pour casser des magasins, mais qui ne sont pas des supporteurs +ultras+",



a expliqué un enquêteur du service de l'investigation transversale (SIT) de la préfecture de police de Paris, chargé de cette enquête. Une vingtaine de policiers du SIT sont affectés à temps plein à l'enquête. [Ndlr..futée, la police, un mois pour s'en apercevoir!..]


Les commerçants réclament le remboursement des dommages

Âgés de 16 à 31 ans - il y a deux mineurs parmi les interpellés - ils ont tous été placés en garde à vue, selon cette source. Le 13 mai, malgré 800 policiers mobilisés, la fête souhaitée par les nouveaux propriétaires qataris du club parisien, avec la Tour Eiffel en toile de fond, avait laissé place à des scènes de violences et de pillages dans l'un des quartiers les plus touristiques de la capitale, avec 32 blessés et une quarantaine de personnes interpellées.
 
Ce vendredi, les commerçants ont estimé à près d'un million d'euros le coût des réparations nécessaires après la casse du 13 mai dernier. Ils se sont regroupés autour de l'Association des commerçants du Trocadéro (ACT) afin de défendre les intérêts des personnes sinistrées. Pour l'instant, les démarches auprès des assureurs n'ont pas abouti. Les commerces attendent le passage des experts, sauf pour l'un d'entre eux, dont les travaux ont été financés par son assureur. Ils demandent que les dommages non couverts par les assurances soient pris en charge par l'Etat.

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