Selon un haut responsable français, cité par le Nouvel observateur, 270 djihadistes français seraient actuellement sur le sol syrien pour combattre aux côtés des insurgés. Un phénomène déjà connu en Allemagne ou en Belgique, mais qui pour l'heure n'était pas officiellement reconnu dans l'Hexagone.
Oui, il y a bien des djihadistes français parmi les combattants en Syrie. Ils seraient même 270 précisément, selon un haut responsable français, cité, jeudi, par le site du Nouvel Observateur.
"Les services de renseignement auraient désormais identifié 270 djihadistes français en Syrie, soit plus qu'en Afghanistan pendant toute la guerre", rapporte le site d'information, qui comptabilise, au total, entre 1.500 à 2.000 Européens sur le terrain.
De nombreux cas en Belgique et en Allemagne
On connaissait déjà le cas de citoyens Belges ou Allemands, partis combattre aux côtés des rebelles syriens. Les chiffres ne sont pas officiels. Le 25 avril dernier, le ministre allemand de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich avait seulement souligné qu'il "était au courant du fait que des djihadistes allemands étaient présents en Syrie pour lutter aux côtés des insurgés".
En Belgique, en revanche, la situation est bien connue depuis des semaines. Des mères désespérées avaient lancé l'alerte, en témoignant de leur inquiétude dans les médias au sujet de leurs fils, radicalisés, partis au combat. Selon Joëlle Milquet, la ministre belge de l'Intérieur, "entre 80 et 100" belges se trouveraient sur le sol syrien. Mais, a-elle ajouté sur la station belge RTL.be mardi, "ce chiffre s’inscrit dans la moyenne européenne : il n’y a absolument pas d’exception belge". Face à ce risque, la police a mené le 16 avril une action d'envergure visant à démanteler des réseaux d'enrôlement de jeunes Belges envoyés faire le "djihad" en Syrie.
Julie Mendel
"Les services de renseignement auraient désormais identifié 270 djihadistes français en Syrie, soit plus qu'en Afghanistan pendant toute la guerre", rapporte le site d'information, qui comptabilise, au total, entre 1.500 à 2.000 Européens sur le terrain.
De nombreux cas en Belgique et en Allemagne
On connaissait déjà le cas de citoyens Belges ou Allemands, partis combattre aux côtés des rebelles syriens. Les chiffres ne sont pas officiels. Le 25 avril dernier, le ministre allemand de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich avait seulement souligné qu'il "était au courant du fait que des djihadistes allemands étaient présents en Syrie pour lutter aux côtés des insurgés".
En Belgique, en revanche, la situation est bien connue depuis des semaines. Des mères désespérées avaient lancé l'alerte, en témoignant de leur inquiétude dans les médias au sujet de leurs fils, radicalisés, partis au combat. Selon Joëlle Milquet, la ministre belge de l'Intérieur, "entre 80 et 100" belges se trouveraient sur le sol syrien. Mais, a-elle ajouté sur la station belge RTL.be mardi, "ce chiffre s’inscrit dans la moyenne européenne : il n’y a absolument pas d’exception belge". Face à ce risque, la police a mené le 16 avril une action d'envergure visant à démanteler des réseaux d'enrôlement de jeunes Belges envoyés faire le "djihad" en Syrie.
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