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vendredi 28 juin 2013

La Honte!

 
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Nicolas est toujours en prison tandis que le gouvernement socialiste multiplie les agissements scandaleux. Ils invitent le Pervers en Chef pour donner quelque publicité à la réalité de la doctrine économique du parti: le libéralisme mais non assumé, la financiarisation mais en catimini, la mondialisation sauvage mais en chantant.

 Ils pensent tromper les citoyens en organisant le lynchage de Jérôme Cahuzac qui était le phénix de l’hôte accidentel de l’Elysée quelques mois auparavant. Souvenons nous de Bernard Cazeneuve, actuel ministre du budget qui affirmait : « On ne remplace pas Jérôme Cahuzac. »
 Ils pensent que nous tolérerons leurs gâteries incessantes à Jean-Noël Guerini mafieux notoire et à Sylvie Andrieux qui siège toujours avec le groupe socialiste à l’assemblée alors qu’elle a été condamnée à trois ans de prisons dont un an ferme pour détournement de fonds publics.

Le Parti Socialiste fait honte à la démocratie.


Mais l’ignominie est encore plus profonde: le parti socialiste donne une publicité certaine à des bandits de grand chemin: Harlem Désir condamné pour avoir prostitué la souffrance des immigrés sur l’autel de sa fortune, Laurent Fabius responsable de l’horrible scandale du sang contaminé, Marisol Touraine ancienne commissionnaire du premier Lobby pharmaceutique mondial, Vincent Peillon dont la tolérance va jusqu’à réclamer la fin de la religion catholique.

 On en passe, et encore. En somme le programme du parti socialiste peut se résumer en deux termes: la haine et la lâcheté.
 Les démocrates quant à eux baissent la tête
Haine contre tous ceux qui ne partagent pas leur vision de la société, de la morale et de la France. Lâcheté devant les institutions européennes et mondiale, lâcheté devant les Français, lâcheté devant les argentiers pervers qui ont permis au pleutre de Tulle d’accèder au pouvoir.La vraie gauche d’ailleurs s’affole: Solférino ne fera rien pour réguler et réglementer la finance puisque sans elle les piètres roses ne seraient pas en place. Le pays réel s’inquiète: théorie du genre, suppression des individus superflus pour les comptes de la sécurité sociale via l’euthanasie, dénaturation du droit de vote. Les démocrates quant à eux baissent la tête: instrumentalisation de la police et de la justice, presse aux ordres, Etat PS.
Ils purgent: dans l’armée, la haute administration, désormais même à la Caisse Nationale des Allocations Familiales.
 Ils répriment: demoiselles tabassées, manifestants gazés pour rien, mères de famille raflées. La présence récurrente de nos équipes nous permet d’ailleurs d’affirmer qu’à force d’envoyer les mêmes nervis pour présider ce genre d’opération leur adhésion à des officines bien connues va finir par se faire indiscrète.
 Ils ralentissent l’oeuvre de la justice puisque l’Elysée connaissait tout de l’affaire Cahuzac dès Décembre, puisqu’ils ont fait lever l’assemblée pour un agresseur violent, puisqu’ils ne sont pas même émus de la publicité donnée à leur emprise sur l’institution judiciaire en France. Mainmise qui permet aux violeurs de tuer à nouveau, aux voyous de continuer à pourrir l’intégration des courageux nouveaux français et à Nicolas d’être à l’isolement à Fleury-Mérogis.

Vers une refondation politique.

François Hollande nous montre parfaitement ce qui devra ne plus être possible à l’avenir. Tout d’abord la France a besoin d’un chef. Le charisme, la prestance, la dignité sont autant de qualités que notre substrat culturel exige afin que le peuple chérisse son président.
 Ensuite l’impréparation, l’absence absolue de ligne directrice intellectuelle et politique, la fin du rêve ne peuvent conduire qu’à un pouvoir prisonnier des idéologues et des intérêts financiers sur un mode que les radicaux de gauche ont fait subir à notre pays au début du XXème siècle.
 En ce qui concerne l’économie il n’est que trop évident que sans une oeuvre de courage intellectuel et institutionnel nous pourrons commenter la hausse du chômage et la déconstruction du Vivre Ensemble pendant un bon demi-siècle.
N’évoquons pas le vote actuel déterminant la possibilité d’un nouveau vote pour sanctionner un ancien vote
Il s’agit de savoir alors pourquoi cette clique lamentable est parvenue à envahir le palais de l’Elysée.
L’explication est limpide: tant que l’UMP continuera à faire de la ségrégation de la droite un fond de commerce et de la défense des intérêts des nantis une ligne directrice nous n’aurons d’autre espoir qu’une alternance moins violente mais également néfaste. Nous devons être en alarme devant le vocable de la rue de Vaugirard: refuser les campagnes en carton au sujet des prélèvements obligatoires, de l’assistanat, du mythe de l’entrepreneur.
 Tout ceci n’est qu’un charabia insipide devant les leviers primordiaux pour notre situation économique: politique monétaire, souveraineté aux frontières, réglementation internationale.
Visiblement le parti de Jean-François Copé n’a toujours rien compris: il a imposé NKM aux Parisiens qui voteront certainement pour l’orginal Hidalgo plutôt que la copie privilégiée de Longjumeau.
 N’évoquons pas le vote actuel déterminant la possibilité d’un nouveau vote pour sanctionner un ancien vote. C’est un mauvais canevas pour théâtre coupe-george. C’est un mauvais canevas qui pourra être oublié si les militants et la Jeunesse conservent une volonté tenace de discussion entre toutes les forces de notre partie de l’échiquier politique et surtout une ouverture intellectuelle qui sortira peut être notre logiciel de l’imbuvable imitation du libéralisme à l’américaine.

Charles de Meyer

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