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mercredi 8 mai 2013

Mamadou Daffé ou la meilleure façon d’égorger

 






Mamadou Daffé est un éminent micro-biologiste, chercheur au CNRS, d’origine malienne.

Les mauvaises langues disent que, pour le moment, il n’a pas trouvé grand chose…
Selon lui, la science n’est qu’un moyen, et non une finalité, car, c’est bien connu, il n’y a qu’une seule finalité, celle d’Allah. Il est en effet également imam, bien sûr modéré, à la Mosquée du Mirail, à Toulouse.

Ce 19 avril, il tenait un prêche où il expliquait, à la deuxième minute : « Quand vous tuez, tuez de la meilleure façon, quand vous égorgez, égorgez de la meilleure façon. »
Comme il n’a pas donné de détails aux fidèles, on s’interroge : parlait-il des moutons, des femmes adultères, des juifs, des homosexuels, des chrétiens, des apostats ou des infidèles ?



Le 23 décembre 2011, il expliquait — et en quels termes — à ses disciples que les fêtes de Noël sont une insulte au Dieu de l’islam, et interdisait aux musulmans d’y participer.


Bref, Mamadou Daffé annonce clairement le programme de l’islam, sans tourner autour du pot : la charia.

Cela n’empêche nullement, à chaque assassinat d’un Merah (tiens, il habitait Toulouse, lui aussi), d’un Fofana, d’un Kelkal, ou de ceux qu’on qualifie rapidement de « déséquilibrés », d’assister au même scenario.

Manuel Valls nous raconte, la bouche en cul de poule, que l’islam de France, bien évidemment laïque, avec des imams formés, parlant français, fera rempart à l’islam des caves et ses extrémistes incultes. Le ministre nous explique donc qu’il faut construire davantage de mosquées, et ne pas hésiter à remettre en cause la loi de 1905 pour financer français.

« Surtout pas d’amalgames », glapissent ceux qui, justement, parlaient de la piste d’extrême droite rue des Rosiers, à Carpentras, Toulouse ou Boston.

« Ce n’est pas cela l’islam », reprennent, à l’unisson, les Boubakeur, Ramadan, Moussaoui, Chebel, Bechikh, Bouzar et tous les enfumeurs, invités immédiatement sur les plateaux de télévision pour rassurer le bon peuple.

« Ne confondez pas islam et islamisme » reprennent, dans une partition complémentaire, les Fourest, Blondel, Pena Ruiz et tous ceux qui sont chargés d’apporter leur caution laïque à la progression de l’islam en France.

Pourtant, le président du gouvernement provisoire de la Kabylie, en exil, Ferhat Mehenni, a cette merveilleuse formule : « L’islam, c’est l’islamisme au repos, l’islamisme, c’est l’islam en action. »

Pourtant, de plus en plus, en France, de sordides faits divers sont ainsi commentés, dans les médias : « La victime a reçu un coup de couteau mortel au niveau de la carotide. »

Pourtant, de plus en plus d’églises sont vandalisées.

Pourtant, selon des démographes, en 2050, si rien ne change, la moitié des naissances sur le territoire français sera d’origine musulmane. Mamadou Daffé et ses coreligionnaires auront alors parfaitement rempli leur mission de musulman.
Pourtant, un ancien candidat à la présidentielle 2012, qui se dit laïque, et qui, ce dimanche voulait reprendre la Bastille, expliquait, en 2011, lors d’un célèbre débat télévisé, à sa rivale : « Chère madame, il n’y a dans ce pays aucun problème avec l’islam. »
Pierre Cassen, le 6 mai 2013


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