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jeudi 24 septembre 2020

Les Sauvageons


Ces derniers jours, une étudiante marche dans une rue de Strasbourg et elle est prise à partie, en plein jour, devant une trentaine de personnes par trois individus, qui lui reprochent de porter une jupe. 

Quoi de plus normal dans un monde normal, pour une femme, de porter une jupe ?

Mais ça ne l’est pas pour 3 vermines qui passaient par là et qui commencent par l’insulter (salope, baisse les yeux). Ce qu’elle ne fait pas, et c’est tout à son honneur.

Un des agresseurs l’attrape par un bras, l’autre par l’autre bras et le troisième la frappe au visage. Le comble de la lâcheté qui ne mérite qu’un crachat à la gueule !

Des témoins voient la scène, et pas un n’a la réaction de faire quelque chose. Ne serait-ce que d’appeler aussitôt la police.

Il est certain, que si seulement un petit groupe de personnes s’étaient interposées, les agresseurs n’auraient pas insisté.

Mais comme à chaque fois, qu’est-ce qui empêche les témoins de réagir ? La peur de prendre un coup de couteau ? Certainement !

Mais il y a autre chose, c’est l’individualisme et le manque de solidarité dans l’abandon de toute appartenance, dont souffre cruellement la société.

Bien sûr, comme toujours, la ou les victimes n’osent pas parler de l’origine de leurs agresseurs. Le poids de la bien pensance fait que les bouches se taisent.

Après Laura et Marianne poignardées à Marseille, Axelle, traînée sur 800 mètres par une voiture, après Juliette qui se fait casser des dents parce qu’elle refuse de donner son numéro de téléphone et une cigarette à un « jeune » (car elle ne fume pas) qui l’aborde dans la rue. Ces jeunes filles ne font que prolonger la longue liste des victimes du « vivre ensemble » avec des ados qui se conduisent dans l’espace public comme de véritables sauvages.

Elle raconte: « Je suis une victime du harcèlement de rue dans l’espace public. Je voudrais que toute l’énergie que vous pourriez avoir à me plaindre, soit redirigée vers un combat beaucoup plus global. Je n’arrive pas à me regarder dans un miroir, je ne dors plus, pleure beaucoup et n’arrive encore pas à manger normalement. Mobilisez-vous, pour faire en sorte qu’une gamine de 19 ans n’ait plus à vivre ce que je vis aujourd’hui. »

Mais là aussi, aucun mot sur l’origine de celui qui est son agresseur !

Comment, ces filles ne seraient-elles pas traumatisées pour le reste de leur vie ?

Dernièrement encore, un mariage de la diversité tourne à la foire d’empoigne. Soixante-dix convives dit le Maire, veulent entrer dans la Mairie tous ensemble, avec 30 minutes de retard. Des cris, des insultes et du bruit. Le Maire décide de ne laisser entrer que 7 personnes. Aussitôt, c’est l’émeute, avec le scénario habituel. On s’en prend aux pompiers, à la police avec poubelles et voitures brûlées, dans la rage de détruire.

Mais comme il n’est pas dans la mentalité du lyonnais moyen de faire autant de scandale, même pour un mariage, il n’était pas très difficile de conclure qu’il ne pouvait s’agir que d’une cérémonie très marquée par des habitudes en provenance d’outre Méditerranée.

Un homme politique désavoué à l’époque, car trop lucide disait: « Un jour, les français raseront les murs, dans leur propre pays ». 

C’EST FAIT !

Onyx

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