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lundi 24 février 2020

Coronavirus: Un mortel grain de sable dans la mécanique mondialiste.



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Olivier Piacentini

Voila deux mois que le coronavirus frappe la Chine, il commence à présent à menacer sérieusement toute l'Asie et l'Europe de l'Ouest.
 
Veran a beau se montrer rassurant, la frontière avec l'Italie n'arrêtera pas plus le virus qu'elle n'avait arrêté le nuage de Tchernobyl en son temps. 
La santé mondiale est donc menacée par l'état sanitaire d'un seul pays, la Chine : il faut encore rappeler que c'est le niveau quasi primitif de sécurité sanitaire et alimentaire de ce pays qui est à l'origine de l'épidémie. 
Et que c'est le laxisme de la communauté internationale envers la Chine, qui aurait du se mettre aux normes sur ce point, comme sur les questions sociales, environnementales, les Droits de l'homme et ce depuis son admission à l'OMC en 2001, qui est directement responsable de la pandémie qui s'annonce planétaire. 
D'ailleurs, même le président Xi reconnait "des lacunes" : c'est dire si le mal est profond, et ne peut plus être dissimulé par la propagande.
Mais il y a mieux.
Depuis deux mois, l'économie Chinoise est à l'arrêt, et freine ainsi toute l'économie mondiale. Normal, la Chine est le moteur de la croissance dans le monde, elle représente 20 % du PIB de la planète.
La prolongation de la situation pourrait conduire à une véritable déflagration économique généralisée. Mais ce n'est pas tout.
On craint désormais une pénurie de médicaments : normal, la Chine produit les trois quarts des principes qui les composent.
Les masques stériles commencent à manquer : la plupart sont fabriqués en Chine, réquisitionnés par les autorités pour une population de 1,5 milliards de personnes…

Les magasins ressentent des difficultés à s'approvisionner en textiles, chaussures : c'est encore en Chine que tout se passe.
De nombreuses chaines de montages Françaises et européennes ralentissent les cadences, voire sont à l'arrêt, dans l'automobile, la mécanique, l'électronique : beaucoup de pièces et composants, fabriqués en Chine, se font désormais rares.
On comprend dès lors pourquoi la Chine a bénéficié d'une telle indulgence quant au respect de ses obligations internationales: c'est à ce pays qu'on a confié les clés de toute la production industrielle mondiale.
L'Occident tout entier s'est mis entre les mains de la Chine, y compris pour des produits de première nécessité.
Pour le plus grand profit des multinationales, qui en ont pu ainsi gonfler leurs marges à des niveaux inégalés.
Et les gouvernements occidentaux ont laissé faire pendant tout ce temps, répétant à l'envi les bienfaits d'une mondialisation qui profitait au consommateur.
Il y a trois mois à peine, je m'opposait lors d'un débat au CDH à Laurent Alexandre, qui s'extasiait des performances de la Chine : pour moi, la Chine n'a jamais été qu'un colosse aux pieds d'argiles, comme le fut l'URSS en son temps.
Il y a encore quinze jour, le même Alexandre louait la Chine capable de construire deux hôpitaux en quinze jours : c'est surtout dans ce pays qui se veut à l'avant garde qu'on laisse commercialiser n'importe quoi sur les étals des marchés, au risque d'empoisonner la population...
Seul Donald Trump a jamais osé se lever contre le système, et c'est bien pour cela qu'il est vomi dans les médias.
Mais qui soulève encore aujourd'hui les soi-disant méfaits de sa guerre commerciale ?
La crise du coronavirus démontre que cela fait longtemps qu'on aurait du mettre la pression sur la Chine.
C'est pour le seul profit de ces multinationales qu'on a laissé nos usines fermer, nos ouvriers se retrouver au chômage ; pour elles aussi qu'on a laissé se multiplier le trafic des super containers ultra polluants à travers les océans.
C'est pour elles qu'on a fermé les yeux sur la répression au Tibet, puis celle des Ouigours : le business passe bien avant les Droits de l'homme…
C'est maintenant pour elles qu'on a pris le risque de laisser des virus mortels se répandre partout, en sachant parfaitement que la Chine ouverte sur le monde entier ne se conformait nullement aux règles de sécurité sanitaire ou alimentaires qui sont les nôtres.
Désormais, voila la santé mondiale suspendue aux informations livrées par le Parti Communiste Chinois : vous faites confiance les yeux fermés, vous ?
Moi, pas vraiment...

Aujourd'hui, le coronavirus est bel et bien ce grain de sable qui révèle la fragilité de l'édifice mondialiste, construit sur de l'argile.

Puisse-t-il se dissiper rapidement, et puisse nos dirigeants en retenir les terribles leçons qu'il nous inflige.

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