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vendredi 24 janvier 2020

Macron, c’est le chaos. Il doit partir !



Gilets Jaunes : Charles X fait donner la troupe
 
Par André Posokhow, consultant ♦
Vu de l’étranger le mot qui vient le plus souvent aux lèvres visant la France est le Chaos.
Chaos des grèves à répétition et de longue durée y compris dans les hôpitaux, danger de disparition d’une partie du tissu économique, émeutes continuelles, explosion de l’extrême gauche, menaces d’agression des représentants de l’Etat au plus haut niveau, insécurité généralisée tel est le spectacle que donne la France au monde entier.
Macron, héritier d’un «ancien monde » en bien mauvais état après 40 années de gouvernants incapables ou idéologues, avait annoncé en 2017 l’arrivée d’un « nouveau monde ».
Celui-ci, après deux ans et demi de présidence, peut être ressenti comme un cauchemar national.
Macron en est aujourd’hui pleinement responsable par son illégitimité, sa personnalité propre, son manque d’empathie à l’égard des Français, et par conséquent son incapacité à mener des réformes pourtant indispensables et à susciter la confiance qu’un chef d’Etat doit inspirer aux citoyens.
Conformément aux règles d’éthique démocratique ou républicaines ou plus simplement de bon sens il doit démissionner, quitter son bureau de l’Elysée, partir.
 


Un président illégitime
 
Macron n’a pas été élu à la régulière par la nation française.
Il a été sélectionné et promu par des forces extérieures mondialistes, des puissances financières internationales, les grands décideurs de la haute fonction publique.
Il faut entendre sur le samedi politique de TV libertés l’entretien avec l’avocat Régis de Castelnau qui a dénoncé de manière détaillée et argumentée le matraquage médiatique, le coup d’Etat judiciaire d’une justice ralliée à la cause macroniste et surtout le caractère illégal et occulte du financement de la campagne électorale de 2017.



La plupart des Français, fidèles à l’éthique républicaine et démocratique, ressentent bien que Macron se situe aux antipodes  de leur besoin de légitimité de leurs gouvernants et le font savoir dans les micros-trottoirs.
 
Une personnalité déconsidérée et même souvent méprisée
 
La légitimité c’est aussi l’adhésion du peuple à une personnalité dont elle admire la grandeur comme le général de Gaulle ou dont il sent bien qu’elle est proche humainement de lui.
On peut dire que ce fut le cas de Georges Pompidou alors qu’il arrivait de chez Rothschild.
Ce n’est pas le cas de Macron qui est au prime abord un homme sans enfants, marié à une femme de 24 ans plus âgée que lui, certains parlent de détournement de mineur, et sur lequel pèsent des incertitudes sur ses véritables orientations sentimentales.
Mais nous nous en voudrions à Polémia de diffuser de tels ragots même si on nous en parle ironiquement à l’étranger.
Ce qui est beaucoup plus grave c’est l’arrogance, le besoin de faire la leçon et de blesser des Français écorchés vifs par le chômage, la précarité et pour beaucoup la pauvreté et le déclin social.

Il n’y a pas d’empathie.
Au contraire on sent bien le mépris qu’il ressent pour ses compatriotes et même, à l’image de la classe dominante, la détestation qu’il a pour eux et d’ailleurs pour la France et son histoire.
Ceux-ci le lui rendent bien.
On aurait difficilement imaginé une telle haine et un tel dégoût de leur président chez les Français. Comment peut-il gouverner efficacement dans un tel climat ?
Sa solitude éclate au grand jour.
Cela l’a conduit à avoir des fréquentations douteuses comme Mimi Marchand et surtout par manque de remplaçant, à garder au chaud une personne soupçonnée de corruption comme Sylvie Goulard.
Il sera intéressant de savoir où ses démêlés judiciaires mèneront le président de l’Assemblée nationale ex-président des Mutuelles de Bretagne.
Laurent Alexandre a dit de Macron qu’il avait un QI de plus de 150.
C’est probablement vrai et utile pour discourir pendant des heures sur tous les sujets devant des assistances captives.
En réalité il est loin d’avoir la culture de B.Johnson et surtout il ne comprend rien à la France et aux Français.
C’est Charles Gave qui dit à l’antenne : « Macron est un idiot ».
Certains affirment qu’il est psychopathe.
Il ne serait pas, historiquement, le seul chef d’Etat dans ce cas.
Après tout Churchill, de Gaulle….
Mais qu’est-ce que c’est que ces façons de peloter ses interlocuteurs lorsqu’il rencontre des chefs étrangers ?
Comment peut-il donner des leçons à la terre entière depuis de son bureau de l’Elysée et ne pas avoir conscience du ridicule de ses postures ?
Lorsque dans ces vœux il appelle à la dignité il ne pense pas à ses propres gesticulations à la finale de la Coupe du monde de football.
Était-il sous l’influence d’euphorisants ?
François Asselineau a parlé du « cerveau malade » de Macron.
Il est tout de même stupéfiant que les deux personnages cités dont on pense ce que l’on voudra mais qui ont une dimension sociale certaine et une réelle audience, puissent exprimer de tels jugements sur notre chef d’Etat.
En langage populaire d’autrefois on aurait dit que notre président a un « grain ».
C’est pourtant lui le maître du feu nucléaire français.
 
Un comportement dépravé

Alors qu’il est le président d’un grand pays à la civilisation prestigieuse on ne peut que qualifier son comportement en plusieurs occasions de dépravé.
Ce fut le cas à la fête de la musique de 2018 à l’Elysée ; il ne faut pas se contenter de voir les photos il faut regarder la vidéo.
Ce fut le cas à Saint Martin en septembre 2018.
Il semblerait que Maman l’ait calmé.
Mais cela reste dans les esprits.
Quant à ses relations avec la petite frappe qui fut son garde du corps dont on peut se demander si l’affaire n’est pas en cours d’enterrement par la justice, elle est grave.
Non seulement ce type a connaissance plausiblement de secrets personnels ou d’Etat, a des relations d’affaires avec des hommes d’affaire russes douteux mais en plus il plastronne.
Ce ne peut-être probablement qu’en connivence tacite avec Macron et même si ce n’est pas vrai c’est ce que beaucoup de Français pensent.
 
Un comportement agressif et injurieux à l’étranger

On peut résumer les événements de la manière suivante :
  • Soit il fait la leçon à la terre entière comme à la célébration du centenaire du 11 novembre 2018 et à des chefs d’Etat étrangers dont l’envergure l’écrase complètement comme Trump,  Poutine ou Bolsonaro et ses attitudes grotesques nous éclaboussent.
  • Soit il morigène et outrage des pays dont les dirigeants ne sont pas en ligne avec ses propres conceptions comme l’Italie et l’Espagne. Il s’attire ainsi des volées de bois vert en retour qui n’ont d’ailleurs pas l’air de l’émouvoir plus que ça mais qui rejaillissent sur la France inévitablement accusée d’arrogance.

Tout cela est au détriment de la position internationale de notre pays à qui il fait honte.
C’est par exemple Mutti avec qui les relations sont au bas fixe, qui soupire qu’elle en a assez de recoller les pots cassés.

Conséquence : un peuple qui méprise ses dirigeants ne leur obéit plus et c’est la révolte des gilets jaunes

Il est intéressant de souligner que tout au long de sa première année de présidence, Macron a joui d’une relative bonne estime et d’un fort coefficient de bonne volonté de la part des Français assez conscients  du besoin de réformes pour accepter celles-ci sans trop de vagues.
Ce fut notamment  de manière surprenante le cas de la réforme du statut de la SNCF.
Ce fut à la mi-année 2018 que tout a changé.
Pour les raisons exposées au paragraphe précédent plus quelques décisions consciemment vexatoires comme les 80 km/h ce fut et c’est toujours la révolte des gilets jaunes c’est-à-dire du vrai peuple français.
A cette révolte légitime de citoyens au fond paisibles et légalistes par nature, s’est, au fil du temps, substituée une quasi insurrection gauchiste par l’infiltration, l’ultra violence et les pratiques de la lutte révolutionnaire urbaine.
Non seulement Macron ne les a pas réprimés mais ils’est servi de ces gauchistes pour mater avec violence les gilets jaunes.
Il porte au premier chef la responsabilité de l’explosion de ce phénomène et, partant, de l’abaissement de l’autorité de L’Etat.

Macron n’est plus en situation de mener une politique de réformes cohérente et efficace

Notons qu’il a lancé des politiques néfastes mais surtout qui ne correspondent pas aux besoins de la France : PMA-GPA qui fait redescendre la Manif pour tous dans la rue, égalité hommes-femmes, privatisations.
Ces privatisations s’inscrivent dans un processus en cours de bradage du patrimoine de la France (cf. « la France vendue à la découpe » de Laurent Izard)
Rappelons le pacte de Marrakech et le traité d’Aix la Chapelle signés en catimini et sans consultation populaire ou parlementaire.
La réforme constitutionnelle semble abandonnée.
Quant à la transition énergétique Macron semble revenir en arrière sur l’éolien.
Ses erreurs économiques comme Alstom le discréditent.
Pire, l’évasion de Ghosn a mis en lumière sa responsabilité écrasante dans l’affaire Nissan Renault  puisque il n’avait pas compris que les Japonais n’accepteraient jamais la perte de Nissan par leur pays.
« Idiot » dit C.Gave.
Enfin il multiple les textes attentatoires aux libertés fondamentales : lois fake news et Avia et délégation du pouvoir de censure à des GAFA mondialistes.
Nous avons pris le chemin d’une dictature.
Y arriverons-nous ?
Mais c’est surtout la grande affaire de la réforme des retraites qui a provoqué un quasi soulèvement. Cette réforme a été mal préparée, mal expliquée, mal négociée.
Elle a subi tant de modifications que l’on ne s’y reconnait plus.
N’y revenons pas ce n’est pas notre sujet.
Le résultat de la politique macronienne est quintuple :
  • cette réforme ne donnera probablement pas les résultats attendus ;
  • les grèves ont duré pendant des semaines et sont prêtes à repartir ;
  • de Sud rail aux avocats tout le monde est ou a été dans la rue ;
  • Macron a ressuscité les syndicats les plus malfaisants qui ont renoué avec l’espoir du grand soir et au moins entrepris la démolition des entreprises ;
  • l’économie française est durement touchée.
Au final, la France qui se trouve dans une situation chaotique ne peut qu’avoir perdu toute confiance dans la capacité de Macron de la gouverner et de mener une politique cohérente et bénéfique pour notre pays.
Mais il y a plus grave.

La menace de deux guerres internes à la France

La France court le risque de deux types d’affrontement très violents.
Le premier pourrait être un conflit ethnique résultant de l’invasion migratoire.
Non seulement Macron continue d’encourager ce déversement humain mais il n’oppose aucune résistance à l’islamisation de notre société.
Comme l’a dit Jean-Yves Le Gallou, c’est le président des autres et en particulier des envahisseurs. Mieux, son gouvernement a décidé de rapatrier des criminels djihadistes emprisonnés en Irak.
On peut aisément en deviner les conséquences à venir.

Il existe en France un mouvement ultra violent, remarquablement organisé et équipé, armé pour la lutte urbaine, renforcé par des black blocs étrangers et possiblement financé par la mouvance Soros.

Cette tourbe ne rêve que de révolution violente, de goulag et de tchéka.
Selon Valeurs actuelles ils seraient environ 10 000.
Ce n’est pas beaucoup moins que le parti bolchevik en 2017 en Russie !
Nous connaissons la suite.
L’ultra gauche s’est visiblement regroupée ces derniers mois avec les syndicalistes les plus extrémistes et ne rêve probablement que de s’allier à des forces armées islamiques.
Cette convergence pourrait déclencher un affrontement terrifiant.
Croit-on que l’actuel président aurait le courage, l’autorité et l’envergure pour imposer l’autorité de L’Etat et dominer un tel affrontement ?
Evidemment non, il  est, comme ses prédécesseurs, à l’origine de celui-ci par ses complaisances et ses complicités.

La faiblesse de Macron face aux menaces extérieures

La France comme les autres pays européens connait plusieurs sortes de menaces.
  • La domination tutélaire américaine source d’oppression économique et commerciale, de sanctions financières considérables, d’externalisation juridique, de pression par l’OTAN.
    Cette vassalisation est relayée par une Allemagne dominatrice en Europe qui lorgne avec envie  notre siège du Conseil de sécurité et notre force de dissuasion atomique ce qui a été peu ou prou officialisé par le traité d’Aix la Chapelle imposé au peuple français par Macron.
  • La nouvelle grande menace est celle de la Chine qui, malgré la distance, étend ses tentacules financières et économiques sur une Europe débile et sur la France où elle acquiert même des terres et, semble-t-il, serait appelée à participer à la reconstruction de Notre Dame
  • Enfin la dernière menace, extérieure et également interne, est celle de l’Islam et de la Turquie en Méditerranée.
Face à ces menaces redoutables et de plus en plus obsédantes il faut un pouvoir énergique organisé, combatif et respecté.
En aucune façon Macron n’est en mesure d’être le chef apte à les affronter et le catalyseur d’une résistance nationale.
Trop souvent il apparaît comme ouvert à la collaboration et la soumission.

Conclusion

A titre personnel, au plan intellectuel comme à celui du comportement, Macron est apparu indigne de la fonction suprême qu’il occupe depuis deux ans et demi.
Sa politique débouche aujourd’hui sur une chienlit et un chaos dégradants et ruineux pour notre pays  comme nous n’en avions jamais vu et qui menacent de perdurer.
Mai 68 n’avait duré qu’un mois et demi.
Le peuple français n’a plus confiance en Macron depuis mi-2018.
Aucun gouvernement ne peut conduire un pays sans un minimum de confiance.
Dans l’état actuel des choses il faudrait un choc énorme pour qu’il la retrouve.
Les revendications et les aspirations de cet énorme mouvement social et politique sont multiples et divergentes, souvent contradictoires.
Cependant il y en a une qui est commune : le départ de Macron.

Macron doit partir.
Dans l’état actuel des choses c’est son devoir s’il se sent responsable devant notre pays.

André Posokhow24/01/2020
Source : Correspondance  Polémia

1 commentaire:

  1. Ce qui est dit au paragraphe commençant par "il existe en France un mouvement ultra-violent,...." me semble rigoureusement exact. Simple quidam, j'ai pu vérifier ce jour la violence soi-disant anti-fasciste de ces syndicalistes dont je me demande pour qui ils roulent exactement. Si le RN accédait un jour au pouvoir ou s'en approchait de près, gageons que ces nervis n'hésiteraient pas à cogner sur le peuple. Ce sont des nihilistes fascistes internationaliste de la pire espèce. Ils me font penser aux enragés et aux colonnes infernales, toutes proportions pour l'instant gardées. Mais les mois qui viennent pourraient être également décisifs.

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