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vendredi 18 octobre 2019

L’AME, objet d’une escroquerie à l’échelle planétaire !

 
 

 
C’était sous Jospin, je crois, c’est-à-dire à la Préhistoire.

On venait de s’aviser que, les fichiers de l’aide sociale n’étant pas croisés sur le territoire, certains « itinérants » percevaient des prestations dans plusieurs départements.
À ceux qui s’en étaient indignés et réclamaient qu’on mît un peu d’ordre dans ce foutoir de l’assistanat, les grandes consciences avaient répondu qu’« on ne saurait ajouter la suspicion à la misère ».
Je n’ai jamais oublié cette formule des institutionnels du secours, ceux qui, loin de concourir à la bonne marche du système, en encouragent au contraire le dévoiement.
Ainsi notre fringant président de la République s’était-il, l’an passé, attiré les foudres en déclarant qu’on dépense « un pognon de dingue » en aides qui n’atteignent jamais, ou mal, leurs cibles.
Et de commander deux rapports – l’un à l’Inspection générale des finances, l’autre à l’Inspection générale des affaires sociales – sur l’aide médicale d’État () et autres prises en charge des étrangers en situation irrégulière.
Tollé, donc, chez les grandes figures du lobby immigrationniste, promoteurs de ce système qui leur profite autant qu’il profite aux clandestins, aujourd’hui constituées en réseau sous le nom d’Observatoire du droit à la santé des étrangers.
Un organisme qui prône « le principe d’égalité de traitement entre personnes françaises et étrangères, sans considération de leur situation au regard du séjour ».
Le dévoiement de notre générosité au profit d’escrocs organisés n’est pourtant pas une vue de l’esprit, comme en témoigne le livre de Véronique Prudhomme – La Vérité sur l’AME, Éditions Viasocial – dont a récemment rendu compte Le Figaro.
S’il est une personne qui sait de quoi elle parle, loin des fantasmes des uns et des autres, c’est bien cette femme qui fut, pendant onze ans, chargée de la facturation des soins à la direction financière d’un hôpital public.
C’est qu’elle en a vu passer, des « vrais ou faux touristes, étrangers fortunés, fraudeurs en bande organisée », assistés d’interprètes et de guides parfaitement au courant des moyens d’user et abuser d’un « système extrêmement permissif ».
Parmi ces abuseurs de notre générosité, « le cas le plus fréquent est celui du patient qui, arrivé avec un visa touristique, attend que sa durée de séjour autorisée expire pour devenir illégal et obtenir l’AME ».
Un professeur de médecine témoigne et confie que, dans son hôpital, « près d’un tiers des lits de rééducation » est occupé « à l’année » par des patients qui pourraient fort bien être traités dans leur pays, ce qui constitue « une perte de chances pour tous ceux qui, en attente de rééducation, ont contribué toute leur vie au système par le paiement de cotisations sociales ».
Véronique Prudhomme rapporte avoir « vu “arriver des personnes de tous les coins de la planète, notamment des pays du Golfe”, la plupart du temps accompagnés d’un interprète qui connaît parfaitement le système… Une liste d’interprètes “que l’on avait l’habitude de voir au guichet avec des patients, jamais les mêmes”, deux ou trois adresses autour de l’hôpital, qui revenaient en boucle », ce qui constitue à l’évidence « la preuve d’une organisation bien rodée ».
À cela, il faut ajouter les « non-facturables », ces personnes arrivées aux urgences et qu’on ne sait où ni comment facturer, mais dont le coût est énorme pour la collectivité : un peu plus de 500.000 euros chaque année pour son seul hôpital !
Les coûts générés par le système de l’AME se situent « bien au-delà du milliard d’euros », affirme Claude Goasguen, qui travaille depuis plus de dix ans sur ce dossier.
En tête de ce championnat des dépenses indues : Mayotte, où les diverses urgences des Comoriens arrivés clandestinement (notamment les accouchements) nous coûtent 100 millions par an, et la Guyane qui, avec 0,4 % de la population, consomme 8 % des crédits de l’AME, comme le précise François d’Orcival dans Le Figaro Vox !

C’est ainsi que nous payons les soins des sans-papiers venus du Suriname, d’Haïti et même du Brésil…

Marie Delarue

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