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vendredi 12 juillet 2019

De Rugy acte 4 : Le ministre « profite, lui aussi, d’un logement à vocation sociale »

 

Crédits photos : AFP
 jeudi 11 juillet

 
En début de soirée, une nouvelle révélation de Mediapart, met en lumière que de Rugy, « profite, lui aussi, d’un logement à vocation sociale ».
 
Un point commun avec sa néo-ex-directrice de cabinet !
 
Le site d'informations, taquin, s'interroge : « intraitable avec sa directrice de cabinet, François de Rugy le sera-t-il avec lui-même ? ».
 
Cette nouvelle révélation coupe l’herbe sous le pied à ce type de défense.
Cette fois, le numéro 2 du gouvernement est dans l’illégalité, pour deux raisons : il est toujours locataire alors que ce n’est plus sa résidence principale depuis juin 2017, et a tout sauf des « revenus modestes », puisqu’après avoir touché 14 500€ brut/mois en tant que président de l’Assemblée nationale, il est aujourd’hui, d’après Mediapart, « l’un des élus les mieux rémunérés de la République. »
Selon Mediapart, le logement social serait un appartement, un T2 de 48 m2.
a été acheté « dans le cadre du dispositif d’investissement locatif Scellier social (dit « intermédiaire »), qui ouvrait droit, avant sa suppression, à une réduction d’impôt de 18 % sur les logements loués à des prix inférieurs au marché.
Ce dispositif d’aide prévoit que les loyers soient plafonnés pour des locataires répondant à des critères stricts, notamment en matière de revenus modestes. »
Le journal continue et interroge : « Comment a-t-il pu alors intégrer le logement sans violer la réglementation ? ».
Toujours selon Médiapart, « son traitement de parlementaire était à l’époque de 5 711,08 euros net par mois qui n’étaient cependant, à cette période, pas encore totalement fiscalisés.
Pour entrer dans le logement, François de Rugy a ainsi fourni au bailleur un avis d’impôt 2015 faisant état de revenus imposables de 47 958 € en 2014.
Avec ce détail : le député Rugy a déduit fiscalement plus de 20 000 euros de « dons aux œuvres » cette année-là, et n’a pas payé le moindre euros d’impôt sur le revenu. »

Pour l’enquête, Mediapart contacté la propriétaire de l’appartement.
Cette dernière indique pourtant que son appartement visait à être loué à des « personnes aux revenus modestes ».
« Lorsque le Crédit agricole immobilier m’a informée de la location au député François de Rugy, je me suis étonnée. L’agent m’a dit : “Au moins, vous êtes sûre d’être payée”. », affirme la propriétaire à Mediapart.

Et plus que jamais, le spectre de l’affaire Benalla hante l’Elysée.

 Avec ce nouvel épisode et malgré la confiance du gouvernement, la question que Mediapart pose de nouveau est plus que jamais d’actualité : « intraitable avec sa directrice de cabinet, François de Rugy le sera-t-il avec lui-même ? ».

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