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mardi 25 juin 2019

Personnes tombées dans la Loire à Nantes : un syndicat de police dénonce « un ordre aberrant »

 
 
Quatorze personnes qui participaient à une fête techno lors de la fête de la musique sont tombées dans la Loire au niveau du quai Wilson. Un jeune de 24 ans est porté disparu.

Quatorze personnes qui participaient à une fête techno lors de la fête de la musique sont tombées dans la Loire au niveau du quai Wilson. Un jeune de 24 ans est porté disparu. | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE


 
Le soir de la fête de la musique, à Nantes, quatorze personnes sont tombées dans la Loire, après une charge des policiers. 
 
Un jeune homme de 24 ans, Steve Caniço, a disparu et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie pour faire le point sur les circonstances de l’intervention des forces de l’ordre.
 
« La confrontation assurée »
 
Le syndicat de police SGP-FO a réagi, ce mardi 25 juin, et « pointe la responsabilité d’un chef de service.
Intervenir sans tenir compte du rapport de force, à 15 contre plusieurs milliers de personnes, qui, à 4 h 30 du matin, sont forcément dans un état éthylique et/ou stup avancé, dans l’incapacité de raisonner ou comprendre l’intervention de la police un soir de fête de la musique : c’était la confrontation assurée ! »
Le syndicat insiste et évoque « une faute grave de discernement, un ordre aberrant, mettant d’abord nos collègues en danger, et les usagers. […]
Ce n’était pas des casseurs mettant Nantes à sac nécessitant donc d’intervenir immédiatement. Il s’agissait de fêtards ».
Il rappelle également que « le quai de Loire est sans protection, l’endroit par définition ou il ne faut pas charger… »
 
« La responsabilité du donneur d’ordre »

Pour Philippe Boussion, secrétaire régional SGP Pays de la Loire, « la responsabilité incombe à celui qui dirigeait les opérations et se trouvait même sur place.
Nous avons déjà alerté à plusieurs reprises sur la vision de la sécurité de ce commissaire qui expose régulièrement nos collègues par ses prises de décisions et sa vision exclusivement musclée de la sécurité.
Nous demandons à ce que l’IGPN fasse son travail et pointe la responsabilité du donneur d’ordre ! »
Et le syndicat de conclure : « On sait pointer la responsabilité individuelle de nos collègues alors qu’ils agissent sous ordre, il serait temps de mettre fin aux agissements de certains donneurs d’ordre. «
 

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