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vendredi 31 mai 2019

«Vous êtes minable (…) Homme, Blanc, Bourgeois» : Clash entre Romain Goupil et Fatiha Boudjahlat sur le port du voile à l’école

 
 




«Vous êtes minable (…) Homme, Blanc, Bourgeois» : Clash entre Romain Goupil et Fatiha Boudjahlat (auteure de «combattre le voilement») sur le port du voile à l’école. – LCI, 31 mai 2019, 19h13 (Voir à 3min53, 7min41 et à partir de 14min)

Charles Gave : « L’état de la droite en France est absolument abominable »

 
 


 
Ajoutée le 31 mai 2019
 
Quelques jours après les #élections #européennes, Sputnik est allé à la rencontre de Charles Gave, économiste, financier et président de l’Institut des Libertés.
Nous avons évoqué avec lui les conséquences de ce scrutin ainsi que les #économies européenne et américaine.

Le message insultant d’une élue de la France insoumise qui en dit long

 
 
Le message insultant d’une élue de la France insoumise qui en dit long

Manon Monmirel est la suppléante du député (LFI) Éric Cocquerel. Eric Cocquerel - Facebook

Par 
Publié le 30/05/2019   
 
FIGAROVOX/TRIBUNE -

Manon Monmirel, la suppléante du député de la France insoumise Éric Coquerel, a posté dimanche soir sur les réseaux sociaux un message insultant à l’égard de la France et des Français.
Pour Anne-Sophie Chazaud, même si l’élue a regretté son message, il s’agit d’un lapsus très révélateur.

Anne-Sophie Chazaud est philosophe, haut-fonctionnaire et auteur d’un livre à paraître consacré à la liberté d’expression.

Dans un message publié le soir des élections européennes, qu’elle a ensuite retiré, mais qui a toutefois rapidement enflammé les réseaux sociaux, Manon Monmirel suggérait que «la France et tous les Français aillent niquer leurs mères» (sic).

La suppléante du député de la France Insoumise Éric Coquerel était manifestement mécontente du résultat démocratique du scrutin...

La jeune militante s’est ensuite longuement excusée dans un message circonstancié, manifestement sincère (au moins en apparence, mais en matière de communication, c’est largement suffisant).
La parole et l’engagement publics à l’heure des réseaux sociaux permettent une spontanéité et une réactivité qui n’étaient autrefois pas permises, pour le meilleur et pour le pire.
Se lisent certes les cris du cœur mais aussi, en filigrane, l’empressement, la colère, la passion, le dépit...
Chacun en aura fait l’expérience un jour ou l’autre, et cela ne mérite pas nécessairement des anathèmes définitifs.


Le problème provient de ce que ce message révèle politiquement, de ce dont il est l’expression.
 Tout un pan de la gauche est fasciné par les «racailles».
La question se pose tout d’abord du niveau de langue employé, qui n’a rien à envier à la prose des paroles de chansons de Nick Conrad.

Rubrique : galéjades.

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Le procureur de Paris galège.

Il annonce solennellement que certains des policiers violents que l’on voit à longueur de vidéos se comporter comme des nervis contre les gilets jaunes et les manifestants pacifiques seront, peut-être, éventuellement, on ne sait jamais, faut voir, un jour peut-être, poursuivis.

On a envie de lui poser une question : et les magistrats qui ont ordonné des gardes à vue illégales constituant autant de séquestrations arbitraires lourdement sanctionnées par le Code pénal, ils seront poursuivis pour cela ?
Il est vrai que cela serait peut-être amusant de le voir pratiquer une auto-poursuite !

En revanche ce qu’on aimerait bien c’est que le procureur de Paris redevenu soudain loquace nous explique pourquoi le MoDem et son patron François Bayrou sont depuis deux ans tranquilles comme Baptiste alors même qu’il est avéré qu’ils ont commis un joli paquet d’infractions avec ce qui apparaît comme la mise en place d’un détournement de fonds publics.
Dont pour les mêmes faits le RN et LFI ont fait l’objet des soins aux petits oignons du parquet et du pôle financier.
Sans parler bien sûr de François Fillon.
Et puis au passage ce serait sympathique de nous donner des nouvelles judiciaires de Benalla, de Richard Ferrand, de Muriel Pénicaud, d’Ismaël Émelien, d’Alexis Kholer, et autres préfets et hauts fonctionnaires menteurs.

Pardon ?

Yémen : les armes françaises tuent, les journalistes trinquent – Journal du vendredi 31 mai 2019




Yémen : les armes françaises tuent, les journalistes trinquent


Une dizaine de journalistes convoqués aux services de renseignement en seulement quelques mois… une pratique qui inquiète pour la liberté de la presse et qui interpelle sur le rôle de la France dans la guerre au Yémen.
France Insoumise : la gauche (aussi) façon puzzle


Gueule de bois électorale pour Les Insoumis… alors qu’elle connaissait une ascension presque sans discontinuité depuis sa création, la formation de Jean-Luc Mélenchon semble marquer le pas… la faute notamment au désordre idéologique qui règne dans le parti.
Donald Trump face à la poussée migratoire mexicaine

Donald Trump bombe une nouvelle fois le torse face à la poussée migratoire mexicaine.
Une démonstration de force qui dérange la bien pensance étasunienne mais qui s’inscrit dans la tradition politique de Washington.

L’actualité en bref

Emmanuel Macron s’attaque au “Deep State”, “l’État profond”…




Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
 
              
Emmanuel Macron a demandé lors du conseil des ministres le remplacement de certains dirigeants d’administrations centrales afin que ses réformes soient appliquées plus rapidement, a indiqué la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi.
 
Lors du conseil des ministres, « le président de la République a souhaité que les nominations à la tête des administrations centrales puisse refléter notre volonté » que les réformes soient « accélérées« , avec « une traduction perceptible par nos concitoyens« , a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
 « Il y aura probablement des annonces et des mouvements à partir de la semaine prochaine et dans le courant du mois de juin« , a-t-elle ajouté. […]
 
Depuis le tout début de son quinquennat le chef de l’Etat avait annoncé vouloir remplacer les hauts fonctionnaires réticents, à qui, selon son entourage, il reproche régulièrement de freiner ses réformes. Il n’a cependant pas jusqu’ici mené de remplacements de grande ampleur.

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Référendum du traité de Constitution européenne : l’anniversaire du mal-aimé

 
 



Le 30 mai, il souffle ses quatorze bougies, sans doute avec peine et mélancolie, mais n’a pas pris une ride.

En effet, bien que révolu, il est traîné tel un boulet à chaque élection et reste un bouc émissaire pour les europhiles.

Ce référendum, peu en voulaient et pourtant… tout le monde en (re)parle.
En période post-électorale, l’anniversaire du référendum français sur le traité établissant une Constitution européenne (TCE) tombe à pic et est on ne peut plus actuel dans ce paysage politique dominé par le clivage eurosceptiques/europhiles.
Il fallait répondre simplement à cette question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? » et se présenter dans les bureaux de vote.
Bizarrement, le taux d’abstention fut relativement faible, atteignant 30,26 %.
Les Français se sont précipités dans les urnes pour répondre « Non » à 54,87 %.
Jacques Chirac, en ce temps-là président de la République, réagit sobrement et amèrement : « Le vote crée un contexte difficile pour nos intérêts en Europe. »
Que proposait ce fameux traité maintes fois cité par Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ?

Gauche Onfray et droite Zemmour : même combat ?

 
 

 
L’état de décomposition de la droite française aux dernières élections européennes exige une réflexion politique et idéologique profonde.

Il est évident que, si rien n’est fait d’ici deux ans, Macron sera réélu sur un fauteuil en 2022 (jusqu’en 2027).

J’ai évoqué, dans mon précédent article, les raisons pour lesquelles la France ne s’en relèverait pas.
Il ne faut pas compter, non plus, sur des Pécresse, Bertrand ou autres Larcher pour comprendre la nécessité d’une union des droites.
Quant aux Retailleau et Wauquiez, ils n’auront sans doute pas le courage de faire enfin sauter cette frontière, qui n’est désormais plus que symbolique, entre leur ligne et celle du Rassemblement national.
De son côté, l’isolement et l’image de Marine Le Pen la conduiront avec certitude à l’échec à la prochaine élection présidentielle.
Cette impasse politique pourrait être transcendée par le débat idéologique.
Les penseurs, les intellectuels qui alertent depuis des années doivent se réunir pour dépasser leurs divergences et s’unir sur l’essentiel.
Il est vrai que, lorsque l’on entend les critiques de Michel Onfray sur la dictature européiste maastrichtienne, lorsqu’on lit ses textes décodant l’islamisme et que l’on connaît les thèses que défend Éric Zemmour depuis des décennies, on se dit que, finalement, ce qui les sépare dorénavant est secondaire.

La prière musulmane récitée dans l’église Saint-Louis-des-Invalides





Incrédulité, honte et colère en découvrant ces images publiées sur le compte Twitter du site Fdesouche : la prière musulmane récitée en chaire – là où nos curés n’osent plus monter depuis des décennies – dans l’église Saint-Louis-des-Invalides, la cathédrale du diocèse aux armées françaises. 

Une prière récitée à l’occasion des vingt ans de paix au Kosovo, précise Fdesouche.

evant le tabernacle.
Mais peut-être l’avait-on vidé de sa Présence pour l’occasion…

C’était le 22 mai dernier.
L’ambassade du Kosovo en France avait organisé un concert en hommage aux victimes du conflit au Kosovo.
« Sans considération ethnique et pour rendre hommage à la France et à l’armée française qui ont contribué à la paix dans les Balkans », expliqua l’ambassadeur Qëndrim Gashi, comme l’a rapporté Le Figaro.
La Philharmonie du Kosovo, sous la direction de Baki Jashari, interpréta l’œuvre de Karl Jenkins, L’Homme armé : une messe pour la paix, composée en 1999.
Une œuvre qui se veut universelle en reprenant des textes de diverses religions : ordinaire de la messe des catholiques, psaumes de la Bible et… appel à la prière islamique.
Fallait-il, pour autant, que cet appel à la prière soit interprété dans une église ?
En chaire, qui plus est – montée en chaire qui n’est pas sans rappeler celle de l’imam, le 29 mai 1453, dans l’église Sainte-Sophie de Constantinople tombée aux mains des Ottomans, église dans laquelle les prêtres venaient d’être massacrés alors qu’ils célébraient la messe ?

jeudi 30 mai 2019

Dégénéré au ministère de la "culture"

Les Républicains façon puzzle – Journal du jeudi 30 mai 2019

 
 



 
Les Républicains façon puzzle
 
Après l’échec cuisant des élections européennes, la guerre des chefs a repris de plus belle chez Les Républicains.
Et alors que certains demandent la tête de Laurent Wauquiez, d’autres réclament tout bonnement un changement de ligne politique.
 
Christianophobie: nouveau record en vue pour 2019
 
Alors que les actes anti-chrétiens ont explosé en 2018, l’année en cours pourrait battre tous les records.
Avec en moyenne plus d’un acte commis par jour, le silence règne autour d’une tendance qui prend de plus en plus d’ampleur.
 
Déstabilisation de l’Iran : l’offensive américaine
 
Les Etats-Unis et leurs alliés en guerre larvée contre l’Iran.
En plus de la classification des pasdarans en organisation terroriste, Washington entend à présent assécher les finances du Hezbollah libanais.
Des mesures qui pourraient bien s’avérer contre-productive pour l’Oncle Sam.
 
L’actualité en bref

"Louer son utérus, pour moi, ce n'est pas un "progrès"!



« Nous nous orientons – et je pèse mes mots – vers une dictature »




Shutterstock
Marc Sergent
              
Les députés devaient finir mercredi d’examiner la réforme du règlement intérieur proposée par Richard Ferrand.

Le texte compte plusieurs volets, comme la réforme des questions au gouvernement, ou certains aspects sur la déontologie parlementaire.

Mais c’est le chapitre consacré à l’accélération de la procédure législative qui concentre les critiques les plus graves.
Mardi soir, les députés de l’opposition ont quitté l’hémicycle en signe de protestation.
A l’ordre du jour : la réduction de la très longue discussion générale qui précède l’examen d’une loi.
Aujourd’hui, n’importe quel député peut prendre la parole entre cinq et dix minutes pour dire ce qu’il pense du texte.
Avec la réforme, un seul député par groupe parlementaire y sera autorisé, et ce, pour cinq minutes maximum.
« Vous voulez museler l’opposition », s’est indigné mardi le député LR Patrick Hetzel, allant jusqu’à déclarer : « En procédant de la sorte, nous nous orientons – et je pèse mes mots – vers une dictature. » « Vous avez certes gagné dans les urnes le pouvoir de gouverner, mais pas celui de nous retirer le droit de nous opposer », avait ajouté l’élue socialiste Laurence Dumont.

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Tonton, pourquoi tu tousses? Le mini drone à 40 000 dollars pièce de l’armée française….



par | 29 Mai 2019 |

Je ne suis pas certains qu’à l’état Major on sache si bien que cela négocier les prix, ou choisir des solutions techniques économiquement efficientes.
 
Certes, il faut un écran de contrôle, une batterie ion lithium (je plaisante, je suis en mode humour) mais j’ai beaucoup de mal à croire, mais alors vraiment beaucoup, que pour avoir un mini truc équipé de 2 caméras, et d’une autonomie de 25 minutes de vol il soit nécessaire de dépenser 40 000 dollars !!!
 
Je pense que l’on peut faire aussi bien pour beaucoup, mais alors beaucoup moins cher…
A titre de comparaison, ce drone Parrot (ici avec la vidéo de présentation) avec 8 kilomètres de portée c’est moins de 1 500 euros… allons un peu de sérieux, à 40 000 dollars pièce si ce chiffre est confirmé, c’est une enquête qu’il faut diligenter…

Histoire de faire une petite « levée de doute »!
 
Charles SANNAT
 

Surveillant dans un lycée lyonnais… et clandestin ?

 
 

 
Cet attentat basse intensité – puisque on ne peut heureusement déplorer « que » 13 blessés – a occupé toute la soirée de vendredi et une bonne partie du week-end.

Les chaînes de télévision ont bouleversé leur programmation, les experts ont défilé sur les plateaux pour commenter les maigres éléments à leur disposition.

Autant dire qu’il a fallu délayer.
Mais à présent que l’on a un coupable – il vient de reconnaître les faits – l’intérêt s’est émoussé, comme si l’événement, après avoir passionné les foules, ne présentait somme toute plus grand intérêt. On évoque mollement le profil de cet Algérien de 24 ans, Mohamed Zichem M., en situation irrégulière (comme le révèle en passant BFMTV), bien aimable, absolument sans histoire – le voisinage, attentat après attentat et quel que soit le quartier, rejoue immanquablement, devant les micros tendus, cette absurde lapalissade : un quart d’heure avant sa mort, Monsieur de La Palice était encore en vie, et la veille de son forfait, le criminel était innocent -, qui n’avait pu intégrer une école d’informatique faute de visa étudiant, tenant (toujours selon BFMTV) « un discours religieux intégriste, mais ne [revendiquant] aucune appartenance à une organisation terroriste » (une sorte d’auto-entrepreneur, donc)… et qui était surveillant au lycée Ampère, gros établissement scolaire réputé du centre-ville de Lyon.
Personne ne semble chiffonné.

Patrick Cohen : le procureur people du jour

 
 


Mardi soir soir, sur le plateau de « C à vous », le tribunal révolutionnaire fut rétabli.

Plus de Fouquier-Tinville mais un Patrick Cohen en pleine forme qui, encore une fois, se montra arrogant devant son invité du jour : Jordan Bardella, vainqueur de cette élection européenne.

Cohen commença son numéro, avec son petit sourire narquois légendaire, et parla de la défaite du parti populiste hollandais qui, de fait, empêche le Rassemblement national (RN) de conclure une alliance.
Patrick Cohen fut content, il crut déstabiliser le jeune poulain de Marine Le Pen.
Mais il a suffi d’un seul instant pour que Jordan Bardella prenne les devants et remette les pendules à l’heure : « Arrêtez d’insulter les gens tout le temps. Il n’y a pas de groupes d’extrême droite, il y a ce qu’on appelle des souverainistes […]. Vous oubliez que vous travaillez dans un service public payé par les Français. Pourquoi vous êtes méprisant, Monsieur Cohen ? […] Ce n’est pas respectueux pour les milliers de Français qui ont glissé un vote Rassemblement national. […] »
La messe est dite, du moins Jordan Bardella l’a-t-il dite : Patrick Cohen est un procureur qui, avec nos impôts, se moque ouvertement de millions de Français en faisant des raccourcis journalistiques dignes des stagiaires de Konbini.
Alexandra Sublet, d’ailleurs, rappela en 2013 à Patrick Cohen : « On a tout de même le droit de penser ce qu’on veut ! » Ce à quoi le journaliste avait répondu « Non ».
Quelle ouverture d’esprit ! Quelle tolérance !

mercredi 29 mai 2019

La police floute la photo de l'appel à témoins



En effet, tout à fait logique, on nous prendrait par pour des cons par hasard? 
 
Arrête de ramer gégé, tu attaques la falaise.

Les affaires reprennent dare dare.

 
 

Anne-Sophie Chazaud
 
Eh bien, le moins qu’on puisse dire c’est que la reprise du petit business ordinaire n’aura pas traîné.
 

3 jours à peine après les élections et hop aussitôt dit aussitôt fait le bloc élitaire, conforté dans son socle par le vote des bobos de gauche comme de droite, peut recommencer tout tranquillement à n’en avoir strictement rien à foutre, excusez-moi de le dire tout à fait clairement, de voir de nouveau des centaines d’ouvriers français mis sur le carreau suite aux opérations de prédation auxquelles il a complaisamment ouvert la porte.

Parce que, c’est facile de faire le mariole au débat du second tour face à Marine Le Pen qui disait vrai sur Whirlpool, en blaguant sur les uns qui font des turbines et les autres des téléphones haha ouarf ouarf trop marrant, sauf qu’au final c’est le peuple français qui trinque.

Ça fait cher la blague de jeune yuppie.
C’est facile de pousser des cris d’orfraie à l’intrusion des Americains, des Russes et des Martiens dans la campagne des européennes, de faire comptabiliser le temps de parole de Bannon dont personne n’a rien à secouer, et de ne pas être fichu en revanche de protéger le patrimoine industriel national en le bradant à des entreprises étrangères irresponsables et sans scrupules.

General Electric : chronique d’un échec qui se poursuit – Journal du mercredi 29 mai 2019

 
 





General Electric : chronique d’un échec qui se poursuit

VO : Cinq ans après la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric permise par Emmanuel Macron quand il était ministre de l’Economie, la casse sociale se poursuit.
Près d’un millier d’emplois devraient encore être supprimés, au mépris des engagements pris par le géant américain.

Européennes : Que disent les résultats de la liste des musulmans ?

Elle voulait mettre à mal les partis traditionnels et lutter contre l’islamophobie, l’union des démocrates musulmans français n’a recueilli que 0.13% des suffrages.
Malgré ce faible score, le parti communautariste a réalisé une percée dans certaines villes à forte densité d’immigrés.

Zone euro : vers une sortie de la monnaie unique ?

L’Euro menacée.
Alors que l’Europe de Bruxelles fait l’objet d’une défiance grandissante dans tout le continent, la monnaie unique ne fait pas seulement l’objet de critiques des citoyens, mais aussi de plus en plus d’économistes.
Charles Gave répondra à nos questions.

L’actualité en bref

Cette fois, Macron n’a plus aucune opposition

 
 

Emmanuel Macron prend un bain de foule au Touquet, 26 mai 2019. ©Kamil Zihnioglu/AP/SIPA /
 

 
Après avoir écartelé la gauche en 2017, Emmanuel Macron a réussi à faire oublier la droite en 2019. Plus aucune opposition crédible ne s’oppose à lui. Il peut « marcher » en toute tranquillité…



Passés l’étonnement, la stupeur ou l’euphorie des résultats, selon que l’on soit de telle ou telle paroisse politique, une analyse sereine et réfléchie des résultats de l’élection européenne ne peut aboutir qu’à un seul constat : aucune famille politique française n’a vraiment gagné cette élection, mais la France, elle, a perdu ; et pas seulement dans sa future représentation européenne totalement éparpillée.
Personne n’a vraiment gagné les élections
 
Le Rassemblement national (RN) a fêté sa première place comme un triomphe, Marine Le Pen appelant même le président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale.
Mais est-ce vraiment gagner que de perdre un député (23 sur 79 contre 24 sur 74 dans la précédente législature) au Parlement européen, alors que le monde entier attendait une poussée des nationalistes européens ?
Cette poussée, qui a eu lieu dans d’autres pays, comme l’Italie, n’a pas eu lieu en France.
Est-ce gagner que de régresser en pourcentage de suffrages exprimés par rapport à la même élection précédente ?
Certes, le RN a progressé de 12% en termes de voix mais, avec une participation en hausse de près de 20%, le RN perd 1,5 point par rapport à 2014.
Enfin, si l’écart entre LREM et lui avait été conséquent (23%-19% par exemple), le triomphe affiché hier soir aurait été compréhensible, mais est-ce vraiment triompher que d’avoir à peine un point d’avance sur son principal concurrent ?

Guillaume Roquette (Le Figaro) estime que la loi du talion est légitime pour les Jihadistes français condamnés à mort en Irak

 
 





                                   
Guillaume Roquette sur les Jihadistes français condamnés à mort en Irak : «La loi du talion est légitime. On ne peut pas dire que les Irakiens jugent comme ils l’entendent et refuser la sentence. Je remarque d’ailleurs que la France les a dans le passé éliminés sans jugement.»

– LCI, 28 mai 2019, 23h44

General Electric-Alstom, vers la suppression de plus de 1 000 emplois en France

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par | 29 Mai 2019 |

C’est un article du journal complotiste Le Monde qui nous apprend que « General Electric envisage la suppression de plus de 1 000 emplois en France » et même que « le plan social touche principalement la branche turbines à gaz de l’entreprise américaine implantée dans le Territoire de Belfort ».

J’adore ce passage… « Coup de tonnerre à Belfort : le géant américain General Electric (GE) a annoncé, mardi 28 mai, envisager la suppression de plus de 1 000 postes en France. Une nouvelle épine dans le pied du gouvernement au lendemain des élections européennes »…

Tout le monde savait qu’en laissant Alstom aux Américains cela ouvrait la voie au démantèlement de ce fleuron de l’industrie française.
« L’annonce, redoutée depuis des mois par les salariés, a été officialisée mardi matin par un communiqué du groupe : GE a présenté aux instances représentatives du personnel « des projets d’évolution de l’organisation de ses activités gaz et de ses fonctions support ».

Jean Sévilla : « Il y a une forme d’embourgeoisement des catholiques qui explique leur choix LREM »


 
 
 
Comment expliquer le vote des catholiques aux élections européennes ?
 
Ils ont participé en masse (pour 78 % d’entre eux) ; plus ils se déclarent pratiquants, plus leurs choix se sont portés vers les listes LREM (à 37 %) et LR (22 %).

Les « non-pratiquants », eux, ont plutôt choisi le vote du Rassemblement national.
Analyse de Jean Sévillia au micro de Boulevard Voltaire.

 

Emmanuel Macron réélu Président en 2022 si…

 
 


Oui, vous avez bien lu, en 2022, dans trois ans, nous allons nous retrouver avec, à l’Élysée, le Président Macron.

Sûrement pas à cause de ses réformes et réformettes, ni de son bilan qui risque d’être alors catastrophique, mais bien à cause de la fracture qu’il aura réussi à consolider dans une France de moins en moins fraternelle et de plus en plus divisée.

Les résultats de ces européennes sont sans appel.
Et si l’on peut comprendre la joie non dissimulée du très jeune candidat frontiste qui en sort vainqueur, son score est néanmoins décevant.
Jordan Bardella a, certes, devancé la candidate mise en place par Emmanuel Macron, mais d’un petit point.
Le RN n’a pas réussi à creuser l’écart, ni même affaibli le Président et son Premier ministre qui s’est empressé de déclarer que sa politique ne changerait pas d’un iota, bien au contraire.
Édouard Philippe va s’empresser d’accélérer les réformes.
Quant à dissoudre l’Assemblée nationale, « vous rigolez », semblait-il répondre à Marine Le Pen.
Au vu des résultats de ce dimanche, la France n’est donc plus à droite.
La majorité des listes présentées se revendiquait de la gauche, et constat est fait qu’en additionnant les voix des candidats que l’on peut attribuer à la droite, on arrive à un petit 40 %.

mardi 28 mai 2019

Elections Européennes : Michel Onfray compare Macron à un dictateur

 
 
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mardi 28 mai 2019

Michel Onfray compare Emmanuel Macron à un dictateur : «on ne changera pas le Premier Ministre, on ne dissout rien du tout, on continue, c'est la même politique.»
 
«Je ne suis pas allé voter, ça ne sert à rien, vous avez bien vu. Macron avait dit “J'en fais une Affaire d'Etat, il faut absolument que je sois le 1er”.

«Il n'a pas été le 1er, il a été le 2ème, et il nous dit quelques heures après que ça ne changera rien du tout, on ne changera pas le Premier Ministre, on ne dissout rien du tout, on continue, c'est la même politique. De la même manière qu'en 2005, on a dit “Votez”, et quand on a dit qu'on ne voulait pas du Traité Européen, on vous a dit “Vous l'aurez quand même en 2008”». 
Puis il explique que la dictature ce n'est pas seulement Adolphe Hitler.
 


peupledefrance
 

Adieu Barcelone?

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Manolo était venu dans la capitale catalane en conquérant, on allait voir ce que l’on allait voir. Patatras, les électeurs de la grande métropole ibérique n’ont pas voulu de cette greffe venue de l’Essonne, et on les comprend.
 
Manuel Valls qui avait échoué à être le candidat du parti socialiste lors de la dernière élection présidentielle française, élu député de justesse dans son ancienne circonscription du 91, s’était rallié au camp macroniste, dans l’espoir, sans doute, d’obtenir un hochet digne de sa qualité d’ancien Premier ministre (2014-2016). Macron n’avait pas la nécessité de s’encombrer de ce rescapé du naufrage socialiste.
 
Manuel Valls, que j’avais observé au Conseil régional d’île de France à la fin des années 1980, fraichement naturalisé d’ailleurs, était un peu «  l’homme à tout faire » de Lionel Jospin.
Constatant après le cataclysme de 2017, que son avenir politique n’était plus en France, il rompait alors les amarres, changeait de vie et de femme, se séparant de sa violoniste d’épouse !
Revenant dans la ville de son enfance, - son père, Xavier, était un peintre catalan connu et pas forcément classé à gauche -, vivant en couple avec Dame Suzana Gallardo, une riche héritière d’un groupe pharmaceutique, il décidait de se lancer à la conquête de la mairie de Barcelone.
Etourdi, sans doute, par les encouragements d’un clan de « bobos » déconnectés de la réalité catalane, il s’y voyait déjà, « en haut de l’affiche ».
« Trop Français » pour les uns, « trop Espagnol » pour d’autres, « parachuté » pour tous, Manolo et le parti Ciudadanos, libéral-libertaire, hostile à l’indépendance de la Catalogne n’avait, objectivement, aucun chance de gagner.
Pourquoi s’est-il imposé ce challenge ?
Le verdict du dimanche 26 mai était sans appel.

Européennes : le deuxième tour a commencé – Journal du mardi 28 mai 2019

 
 

 



Européennes : le deuxième tour a commencé
 
A peine les élections européennes terminées, de nouveaux enjeux se dessinent à Bruxelles. Formations des groupes, tractations pour les postes clés de la Commission…
Décryptage d’un deuxième volet crucial des élections.
 
Autriche : Sebastian Kurz chancelle
 
Coup de tonnerre en Autriche. Moins de 24 h après une victoire éclatante lors des élections européennes, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a été renversé par une motion de censure.
Une décision historique qui plonge l’Autriche dans l’incertitude politique.
 
Inde : Narendra Modi réélu avec succès

Les nationalistes gardent le pouvoir en Inde.
Le parti de Narenda Modi a largement remporté les élections législatives, un scrutin peu médiatisé en Occident mais qui revêt une importance régionale et mondiale.
 
L’ actualité en bref

schiappa, la mytho vient pleurnicher sur le plateau des grandes gueules toujours prêts à faire sa promo

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Lundi, Marlène Schiappa a révélé que des manifestants avaient terrorisé sa famille vendredi 24 mai pendant la nuit, en faisant exploser des pétards et en la menaçant de mort devant la porte de sa maison au Mans. Des gilets jaunes contredisent la version de la ministre à l'aide d'une vidéo que CheckNews a pu consulter.
 
Question posée par Stefan le 28/05/2019
 
Bonjour,
Lundi 27 mai 2019, à 8h17, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa a posté un statut sur Facebook, dans lequel elle relate «les événements de la nuit de vendredi à samedi qui sont allés beaucoup trop loin dans l’inhumanité», au cours desquels «peu avant une heure du matin, nous [Marlène Schiappa, son mari, ses deux filles et une amie de sa cadette, ndlr] avons été violemment tirés du lit par une quarantaine de gilets jaunes furieux qui ont déboulé devant chez nous [dans sa maison du Mans] sous nos fenêtres en hurlant des slogans agressifs, des menaces de mort, en jetant des pétards vers la maison avec des outils sifflets cornes de brunes etc.»
 

 
L’agression de la secrétaire d’Etat a été reprise par la presse française, qui présente principalement sa version.

La droite décidément la plus bête du monde...

 
 
L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, costume et lunettes


Anne-Sophie Chazaud

Les réactions qui s’enchaînent à droite depuis sa déconvenue de dimanche ne font que confirmer qu’elle est décidément bien la plus bête du monde.

En déconsidérant son candidat et ses choix idéologiques, qu’il a pourtant portés avec talent et conviction, en brûlant aujourd’hui ce qu’elle semblait adorer hier à l’image du veule Geoffroy Didier critiquant subitement son candidat de la veille, elle fait une nouvelle fois la preuve de sa pusillanimité et de son absence profonde de convictions.

«La droite doit abandonner son conservatisme sociétal», déclare-t-il ainsi dans un grand élan stupide et de courte vue.
Croire que son salut consisterait à se gauchiser sur le plan sociétal est d’une bêtise sans nom : cela existe déjà, ça s’appelle le macronisme (économiquement plutôt de droite, idéologiquement gauchiste car caffi d’anciens socialistes).
Je ne vois pas de raisons pour quoi ceux des Français qui se reconnaissent dans ce bloc élitaire-là et dans ce projet so cool qui est tout de même au pouvoir bien que profondément contesté par le peuple, se détourneraient soudain de Macron pour aller voter subitement pour des tocards opportunistes qui changent de convictions comme de chemise.

Coup de rabot sur les niches fiscales, encore une histoire de carburant!

Pour la magazine Capital, les coups de rabots sur les niches fiscales se précisent
 
Le GNR le gazole non routier!
 
Parmi les possibilités évoquées depuis belle lurette puisque c’était déjà prévu lorsque la crise des Gilets Jaunes a éclaté, « la fin du taux réduit pour le gazole non routier dans le secteur du BTP.
Les Échos affirment que celle-ci, « paraît acquise ».
Elle se ferait progressivement, sur trois ans, même si l’impact économique sur le secteur doit encore être évalué.
« En tout état de cause, il faut avoir une vision claire des matériels substituables (vers des énergies plus propres, ndlr) et des conséquences aussi sur les entreprises produisant en France des matériels où le matériel substituable n’est produit qu’à l’étranger », explique une source parlementaire à nos confrères »….
Le gouvernement avait vite rétro-pédalé lorsqu’il avait vu les pelleteuses et autres tracteurs sortir aux côtés des Gilets Jaunes sur cette question.
Mais le cap… est conservé, et la tonte aura bien lieu, à moins de ressortir les tractopelles.
En gros par exemple, toutes les entreprises qui font du terrassement comme les agriculteurs à leurs heures perdues par exemple, vont payer beaucoup plus cher leur carburant.
« La fin de cette niche fiscale est évoquée depuis plusieurs mois, mais tend le secteur du BTP qui bataille contre cette mesure : cet avantage fiscal est estimé à 1 milliard d’euros, dont 700 millions pour les travaux publics ».

Les Républicains : s’allier au Rassemblement national ou mourir

 
 


Coup de tonnerre pour Les Républicains : un temps revigorée par des sondages prometteurs, la liste menée par le talentueux François-Xavier Bellamy n’obtient, finalement, que 8 % des suffrages.

La droite traditionnelle, hier principale force politique française, s’effondre.

Après la défaite de François Fillon à la présidentielle de 2017, Les Républicains avaient pourtant sauvegardé l’essentiel : une base électorale, comme en témoigne leur semi-succès aux élections législatives, et un appareil politique en meilleure posture que celui du Parti socialiste, dont la disparition fut aussi brutale qu’inattendue.
Les résultats des élections européennes envoient pourtant un signal dénué d’ambiguïté à Laurent Wauquiez et, plus largement, à sa famille politique.
Si Les Républicains ont récemment su renouer avec une ligne politique plus « gaulliste », ils l’ont fait avec vingt ans de retard sur le Rassemblement national.
Celui-ci en tire logiquement, aujourd’hui, les bénéfices et prétend, à bon droit, représenter la seule opposition crédible à droite sous les yeux ébahis de bien des représentants des Républicains, ahuris devant une telle déculottée électorale.

Européennes 2019 : « la grande peur des possédants »

 
 
 

 
Analyse du vote Macron aux élections européennes par Natacha Polony avec un titre clin d’œil à « la grande peur des bien-pensants ».

 La directrice de la rédaction de Marianne oublie peut-être que dans cette oeuvre, Georges Bernanos tire un portrait sans tabou de son ami et auteur de « la France juive », Edouard Drumont.
Attention au retour de bâton !

Trouvé sur Marianne : « Le duel imposé par Emmanuel Macron a plus que jamais eu lieu.
Et les cartes électorales le montrent : la grande peur des possédants a permis à la République en marche de résister plutôt bien à deux années sans gloire, à une crise politique majeure, et à des revers systématiques sur la scène européenne.
Malgré tout, il n’y a que lui.
Malgré tout, il valait mieux aller voter pour lui de peur, comme il en avait lui-même agité la menace, que le Rassemblement national ne puisse plastronner.

Le sursaut de mobilisation, ce sont ces cadres urbains qui ont tremblé depuis des mois en voyant des Gilets jaunes aux ronds-points et 80% de Français les regardant, au départ, avec bienveillance.

D’apparaître comme l’assurance vie du système permet au président de sauver les meubles, malgré la nullité reconnue dans son propre camp de Nathalie Loiseau. »

source

lundi 27 mai 2019

Lyon: La qualité des photos de l'appel à témoins a sans doute été dégradée intentionnellement


Ces élections laissent un curieux sentiment de malaise.

 
 
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Anne-Sophie Chazaud
Une impression persistante tout d’abord de refus et de déni de réalité face à la victoire confirmée du RN .

 Tout se passe comme si ce fait n’existait pas, comme si ce n’était qu’un malencontreux accident, une vue de l’esprit qui n’avait pas d’ancrage politique pourtant désormais profond et durable.

L’alternance à venir, pourtant, qu’elle procède d’une union des droites ou d’une unité patriote-populiste droite/gauche s’articulera autour du premier parti du pays.
Concernant la droite et le fiasco des LR, tout se passe comme si l’on demandait aux rares d’entre eux qui ont gardé une âme et des convictions de vite aller se boboïser alors que la ligne Bellamy était évidemment la seule permettant aux LR d’avoir encore une raison d’être idéologique face au bloc élitaire gauchiste incarné par le macronisme.
Personne ne pouvait anticiper pareille lâcheté de l’électorat de droite classique.
Le reprocher à Bellamy relève de la stupidité et de la courte vue.
Croire enfin, à gauche, que les écologistes vont représenter quoi que ce soit à l’avenir alors que ces épisodes de réussite électorale sont fréquents pour cette formation depuis des décennies, relève pareillement du leurre.

Nos voilées ne veulent plus que des médecins hommes les examinent

 
 

Publié le 25 mai 2019 - par Manuel Gomez -
 
Un vent de révolte souffle sur la France.

Après les « Gilets jaunes », voici les « Femmes voilées ».

On souhaiterait savoir ce qu’en pensent les responsables de la liste UDMF (Union des démocrates musulmans de France) : approuvent-ils ou condamnent-ils ?
Grenoble devient manifestement la capitale française de l’islamisme.
Avant la récente occupation de force de la piscine municipale par des femmes musulmanes exigeant de pouvoir se baigner en « burkinis » et se plaignant, par la même occasion, d’être écartées des activités sportives à cause de leurs voiles, la ville avait eu droit à une autre manifestation, plus importante, le samedi 6 avril en plein centre-ville, place de la Cymaise, où une cinquantaine de femmes musulmanes voilées, mais revêtues de tee-shirts bleus, aux couleurs de l’association « Alliance Citoyenne » qui non seulement les soutient mais les mobilise.
« On ne touche pas à mon hijab ! » lancent-elles.
Elles exigent de pouvoir consulter des médecins sans être discriminées, notamment par uniquement des femmes médecins, lors des consultations hospitalières mais également de pouvoir accompagner leurs enfants, lors des sorties scolaires, tout en étant voilées.
Cette association, née à Grenoble, est l’organisatrice de ces manifestations choquantes.
Les responsables, Assia, Leila ou Taous, toutes voilées, estiment qu’interdire le voile est indigne d’un pays où les femmes sont supposées vivre librement.
Elles entendent changer les règles de notre société, édictées à cause de « tous ces fachos ».

Edition spéciale élections européennes – Journal du lundi 27 mai 2019






Le Rassemblement National remporte la mise face à La République en Marche.

Malgré un court retard, le parti présidentiel, qui avait fait de la 1ere place un objectif, est battu par la liste de Jordan Bardella avec une participation beaucoup plus importante que prévu.

De leur côté, Les Républicains de François-Xavier Bellamy s’effondrent et sont devancés par Les Verts de Yannick Jadot.
Un scrutin qui aura été nettement polarisé par les finalistes de la présidentielle.
Retour sur une soirée rythmée par un lot de surprises.

1) Le RN : grand vainqueur de la soirée

2) Les Européennes dans les coulisses

3) Hongrie : Victoire haut la main pour Orban (Fidesz)

4)L’actualité en bref

 

La fin de Renault-Nissan, vers une alliance entre Renault et Fiat Chrysler?

 
Alors que l’on a presque plus de nouvelles de Carlos Ghosn qui semble croupir dans les geôles japonaises, les rumeurs deviennent très, très pressantes sur une alliance Renault-Fiat-Chrysler, ce qui implique à mon sens évidemment la fin officielle de l’alliance… Renault/Nissan!
 
Il est d’ailleurs fort probable que le « pauvre » (riche) Carlos Ghosn reste en prison jusqu’à ce que le groupe Nissan se soit libéré définitivement des « griffes » acérées de l’entreprise française.
Charles SANNAT
 
Une annonce attendue lundi: vers une alliance entre Renault et Fiat Chrysler?

Les deux entreprises automobiles Renault et Fiat Chrysler discutent actuellement d’un projet d’alliance afin de répondre aux faiblesses respectives des deux groupes, fait savoir Reuters.
Selon ses informations, une annonce officielle relative à ses négociations est attendue lundi 27 mai.
Les constructeurs automobiles Renault et Fiat Chrysler feront le 27 mai une annonce substantielle en ce qui concerne un projet d’alliance, fait savoir Reuters en se référant à ses propres sources. L’objectif? Répondre aux faiblesses respectives des deux groupes.
Qui plus est, d’après les informations de l’AFP, qui se réfère elle aussi à ses sources, l’alliance examinée par les parties pourrait aller jusqu’à une fusion des deux groupes.

L’antichristianisme fondamental du projet européen

 
 


L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance.

De manière corollaire planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’être de mauvais chrétiens.

Bien-pensance : les Églises ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums sur le projet européen (1992, 2005), croyant faire entendre la voix de la raison.
Cela est vrai de la Conférence des Églises européennes mais aussi de la Conférence des évêques de France.
La presse catholique du courant principal est à l’avenant.
C’est dans cette ligne que, le 14 mai dernier, le CECEF (Conseil des Églises chrétiennes en France) a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines élections.
On invoque les pères fondateurs, démocrates-chrétiens (et catholiques) tous les trois ; Adenauer, De Gasperi et Schuman.
Le drapeau européen frappé des douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse.
De ce fait, un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant, se trouvait être un chrétien suspect du fait son opposition à Bruxelles.
Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes se sont méfiés de la construction européenne.
Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure de la véritable inversion des signes qui s’est produite au cours des quarante dernières années : tout se passe, en effet, comme si Bruxelles était devenue, au contraire, le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.
On s’est longtemps contenté de dire que l’Europe des Six issue du traité de Rome (lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement y avait seulement accru le poids du monde protestant et donc anglo-saxon.
Mais aujourd’hui, la mutation est allée bien plus loin.

Élections européennes : les premiers enseignements

 
 


Le personnel politique se plaint régulièrement de l’abstention massive des électeurs.

À l’occasion de ce scrutin européen, ces derniers ont fait un gros effort, avec une participation de 51,30 %.

Second fait majeur : l’implication personnelle du président de la République dans cette campagne, ce qui ne s’était encore jamais vu en la circonstance.
Ainsi Emmanuel Macron entendait-il mobiliser la population afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » la barbarie, « pour » ou « contre » lui.
Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu.
Revue de détail.

Le Rassemblement national (24,20 %).
Évidemment, le grand gagnant de ce soir.
En plaçant le très jeune Jordan Bardella en tête de liste, Marine Le Pen réussit son pari.
Pari d’autant plus réussi qu’elle a su élargir son assise en s’ouvrant à des transfuges de la droite « traditionnelle », Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, mais encore à des personnalités de la société civile, tel le philosophe de l’écologie humaine Hervé Juvin.
Mieux : avec le ralliement symbolique du mélenchoniste Andréa Kotarac, la main tendue à une gauche populaire et eurosceptique n’est pas pour rien dans le succès d’un Rassemblement national qui n’a jamais aussi bien porté son nom.
Bref, le malaise de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 semble oublié pour de bon.

Résultats européennes 2019: Bellamy et la droite s'écrasent sous les 10%. Crédités de 8 à 9% des voix, Les Républicains enregistrent le pire score de l'histoire de la droite.




NURPHOTO VIA GETTY IMAGESLaurent Wauquiez et François-Xavier Bellamy, ici en meeting à Lyon, enregistrent le pire score de l'histoire de la droite.

 En 2017 dans le sillage de l’affaire Fillon, la droite avait connu une première humiliation: être absente du second tour de l’élection présidentielle. 

Deux ans plus tard, à l’occasion des élections européennes 2019, Laurent Wauquiez promettait qu’elle serait “de retour”.

C’est raté. Et c’est même pire.
Car selon les premières estimations, la liste Les Républicains menée par François-Xavier Bellamy est créditée d’un score entre 8 et 9%.
Elle est notamment donnée à 8,1% dans une estimation de l’Ifop pour CNews, Sud Radio et Paris Match.

Pour la première fois dans un scrutin national, le parti de la droite républicaine est en passe de réaliser un score à un seul chiffre.
Les Républicains n’arrivent qu’en quatrième position, très loin du Rassemblement national et de La République en marche donnés à plus de 20%.
Ils sont même devancés par Europe Écologie Les Verts à plus de 12%.
 
Un échec personnel pour Laurent Wauquiez

L’échec est patent pour Laurent Wauquiez qui a personnellement choisi le jeune philosophe versaillais pour mener la campagne.

dimanche 26 mai 2019

REQUISITION HOPITAL DE CHALON - Le coup de gueule d'un mari d'une infirmière et papa de 3 enfants





Laurent GUILLAUMÉ
Publié le 26 Mai 2019 à 20:42

Son épouse réquisitionnée ce dimanche soir, il livre son coup de gueule à info-chalon.com.

Une honte,

Père de famille, époux d'une infirmière aux urgences du CH de Chalon, j'ai eu la surprise de voir à ma porte la police ce dimanche soir, pendant que je coupais le gâteau d'anniversaire de l’aînée de mes trois enfants.
La famille était là, grands parents, cousins pour cette journée de fête.
Bien désolé, l'agent a demandé à voir mon épouse. 
Quelques secondes plus tard, elle se voyait signifier une réquisition, elle devait être à son poste 30 minutes plus tard. 
Maximum.
Coup d'arrêt pour la fête de famille, le gâteau attendra. 
Choc pour les enfants présents de voir les policiers venir chercher mon épouse...
Ma femme, qui a déjà travaillé 48h dans la semaine avant j'imagine, méritait un peu de repos, niet, 12 heures de plus! 
Et sans avoir le temps de se préparer ne serait-ce qu'une salade pour tenir 12h.
Comme si l'aberration ne suffisait pas, la réquisition, demandée par la directrice du CH de Chalon, est signée de la sous-préfète de Louhans, et est datée de samedi 25 mai. 
Soit plus de 24 HEURES avant que les agents ne viennent, en dernière minute, signifier à mon épouse sa réquisition "de dernière minute".

L’échec du macronisme en France

 
 

Paris, le 24 novembre 2018 ©Matis Brasca
Par Rédaction
- 24 mai 2019

Le 14 mai 2017, Emmanuel Macron prenait ses fonctions de président de la République française. Deux ans plus tard, nous pouvons réaliser que le nom de Macron sera associé à la répression. Sans doute cet homme a-t-il voulu, veut-il encore s’illustrer autrement, par ses valeurs, par ses talents, par son programme dont il est fier.
Mais l’histoire est cruelle et, comme le disait Merleau-Ponty : « Le politique n’est jamais aux yeux d’autrui ce qu’il est à ses propres yeux […].
Acceptant, avec un rôle politique, une chance de gloire, il accepte aussi un risque d’infamie, l’une et l’autre imméritées. »
Sans nous arrêter à ce sentiment d’injustice, il est temps pour nous d’analyser, au-delà d’une personne, l’échec du macronisme.
Par Jean-Marc Ghitti, philosophe, professeur agrégé et docteur, auteur aux éditions de Minuit et aux éditions du Cerf. I
l a écrit récemment un essai : Gilets jaunes, un signe de notre temps (Améditions, janvier 2019).
 

L’élection n’aura pu suffire à garantir la légitimité d’un homme, sorti par traîtrise de son propre camp, et qui ne pouvait se prévaloir ni d’une carrière politique antérieure, ni d’un ancrage dans l’histoire (aucune expérience à mettre en avant et aucun héritage idéologique à prendre en charge). Déclaré vainqueur d’un double vote marqué par le retrait inattendu du président en exercice, par une campagne médiatique contre le candidat favori et par la peur panique de l’extrême droite, il n’a recueilli qu’un nombre de voix limité sur son nom.
Il n’en a pas moins bénéficié d’une majorité parlementaire écrasante.
Sans tenir compte de ce concours de circonstance, il s’est enivré de la situation.
Il n’a pas compris que son pouvoir signifiait, non pas le signe de son destin personnel, mais la pathologie de nos institutions qui appelait une réforme immédiate.
La non-représentativité de l’Assemblée nationale, le pouvoir exorbitant concentré à l’Élysée et la toute-puissance de l’exécutif au détriment du législatif ont été les vices institutionnels sur lesquels le macronisme a pu se donner l’illusion de sa propre force.
En France, les réussites, même hasardeuses, attirent toutes sortes d’opportunistes !
Le jeune président a réuni autour de lui tous ceux qui mettaient leur réussite personnelle au-dessus de leur enracinement politique et étaient prêts à trahir leur appartenance.