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jeudi 7 mars 2019

Guerre d’usure contre les médias mainstream : le diable est dans la boîte

 
 
 
Guerre d’usure contre les médias mainstream : le diable est dans la boîte   
 
La révolution est une guerre d’usure.

Elle s’accomplit par une succession d’escarmouches dévastatrices contre l’adversaire.
Exemple : la multiplication des coups portés à une forteresse médiatique de plus en plus lézardée.
Des coups d’éclat sporadiques à la télévision, on en a toujours connu.
Citons ceux de Maurice Clavel quittant le plateau de l’émission À armes égales en décembre 1971 – « Messieurs les censeurs, bonsoir ! » – ou de Mathieu Burnel atomisant tout un parterre d’invités ko assis lors d’un mémorable Ce soir ou jamais en novembre 2014.
Satisfaisant pour soulager nos aigreurs impuissantes, mais actes isolés sans conséquence pour un bastion médiatique solidement établi.
Il en va autrement aujourd’hui.
Le clash de Nicolas Dupont-Aignan contre la bande de C à vous vient à la suite de toute une série de coups similaires, de plus en plus rapprochés, de plus en plus meurtriers.
Quelques exemples « frappants » parmi de nombreux autres ces derniers mois (en fait depuis le début du soulèvement des Gilets jaunes) :

  • 5 décembre 2018 : quatre Gilets jaunes dégomment deux ministres et Ruth Elkrief en direct sur BFMTV ;
  • 2 janvier 2019 : Jérôme Rodrigues (GJ) mouche Pascal Praud sur CNews ;
  • 2 janvier : François Boulo (GJ) recadre un patron du Medef sur LCI ;
  • 3 janvier : François Boulo (encore lui !) envoie dans les cordes l’animateur de BFMTV, Thomas Misrachi, à propos du « Grand débat national » ;
  •  9 janvier : Juan Branco dynamite Olivier Truchot et un député LREM sur BFMTV ;
  • 29 janvier : François Bégaudeau pulvérise Patrick Cohen (encore lui !) sur CNews ;
  • 2 mars : Jeremy Clément (GJ) quitte le plateau après avoir incendié Thomas Misrachi (encore lui !) sur BFMTV…
Le bastion assiégé tente de réagir, d’isoler les perturbateurs, de leur opposer une meute de « chiens de garde » leur coupant la parole, d’essayer de les discréditer, d’éjecter sans façon les assaillants infiltrés…
Mais trop tard, le diable est dans la boîte, la boîte prend l’eau, la guerre d’usure fait ses ravages…

Allez, pour le fun, on vous remet « l’attentat » de NDA contre Patrick Cohen (ah, la scène où celui-ci se lève, prend ses dossiers… puis se rassoit !)  :

 

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