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jeudi 14 mars 2019

En marche pour le climat avec la petite Greta et papa Macron !

 
 

 
Les apôtres du climat ont trouvé leur icône : Greta Thunberg. 16 ans, possédée par le démon du réchauffement.

Son regard accuse, ses tresses se dressent.

Des cataclysmes infernaux nous attendent.
Tremblez, peuplades, les océans vont déborder, les thermomètres exploser, les dinosaures revenir.
Si vous autres, adultes responsables, ne faites rien, nous allons tous y passer.
Face à la jeune militante, les dirigeants européens claquent des dents.
Terrorisés.
La vérité sort de la bouche de la môme Greta.
 « Vous voyez bien qu’il nous faut taxer encore davantage tout ce qui émet du CO2 ! C’est une enfant qui le dit. Une toute petite enfant. »
Juncker a les larmes aux yeux.
Macron se mouche dans les rideaux.
Nous voilà au bord du gouffre.
Déguerpissez, gilets jaunes contestataires de taxe carbone, Greta est arrivée.
Drelin, drelin, la fin est proche.
À ces mots, le lycéen français se lève comme un seul homme et rejoint la lutte.
Comme Greta l’a initié dès son plus jeune âge, il entame une grève scolaire.
Le climat ne passera pas.
Le RN ne fait plus recette.
Il y a plus grave. La Terre !

Dans son coin, le professeur François Gervais, et bien d’autres avec lui, nous rappellent que la Chine est, de très loin, le plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, suivi par l’Inde et d’autres pays émergents.

Le lycéen français s’en fout éperdument.
Le bobo aussi.
L’ennemi est une entité très vague.
Mais forcément occidentale.
Qui d’autre que nous-mêmes pourrait être coupable ?
Emmanuel Macron soutient l’affaire.
De tout cœur. Sauveur de planète patenté, main sur le cœur.
C’est l’homme dont le parti sera peut-être l’allié de l’ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) financée jusqu’à maintenant par Bayer-Monsanto au Parlement européen qui parle. L’écologie, c’est son dada.
Le professeur François Gervais peut toujours raconter que la France est responsable de 0,9 % des émissions de gaz carbonique (CO2) au niveau planétaire et que le taux, dans l’air, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle…
Qu’il aille au diable !
Et puis, ajoute le spécialiste, « selon le mode de calcul du GIEC, les efforts de la France qui ont réduit de 20 % les émissions de gaz à effet de serre ne feront baisser la température que de 1/1000 de degré ».
Mais faites-le taire !
Il nous faut de vraies bonnes taxes qui sauvent le monde.
Les océans de plastique, les déchets radioactifs, la pêche industrielle qui vide les mers de ses habitants ?
Silence radio. Le climat d’abord.
La voiture diesel nouvelle génération qui ne pollue pas davantage qu’une essence doit être éradiquée. Chaque expiration taxée.
Un éternuement : +15 %.
On ne plaisante pas avec le CO2.
Marchons pour le climat. Pour qu’il dure.
S’il s’arrête, qu’allons-nous faire de nos baromètres décoratifs achetés à prix d’or dans une bourgade bretonne de bord de mer ?
Et nos thermomètres ?
Et que vont devenir les présentateurs météo ? Plus rien à prédire. « Demain, il n’y aura pas de temps. Pas de température. Après demain non plus. »

Rendons-nous à l’évidence : marcher pour le climat main dans la main avec la petite Greta et papa Macron est un devoir de citoyen soucieux des rentrées fiscales de son pays et de la sauvegarde d’Évelyne Dhéliat.

Jany Leroy

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