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lundi 25 février 2019

«Une claque et ils reviennent au pied» ? Darmanin dément avoir comparé les députés à des chiens

«Une claque et ils reviennent au pied» ? Darmanin dément avoir comparé les députés à des chiens

© Eric Feferberg Source: AFP
Le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Moussa Darmanin (image d'illustration).

Selon une information révélée par Le Parisien, le ministre de l'Action et des Comptes publics se serait livré à une comparaison entre les parlementaires et la race canine, ciblant particulièrement une député.

Le ministre a démenti de tels propos.
Amélie de Montchalin, député La République en marche (LREM) de l'Essonne, aurait été mentionnée par Gérald Darmanin de manière peu conventionnelle lors d'un repas en décembre 2018, en marge du débat budgétaire.
Le ministre de l'Action et des Comptes publics se serait en effet livré à une étonnante analogie entre les parlementaires et les chiens, selon une information publiée par Le Parisien ce 25 février.
Après un démenti de Gérald Darmanin, le quotidien de la capitale précise maintenir «intégralement» ces citations.
Vous leur mettez une claque et ils reviennent au pied.
«Les parlementaires, c’est comme les chiens. Il y a les truffiers qui ramènent de grosses truffes, ceux-là, il faut les traiter ; il y a ceux qui ramènent des petites truffes et qu’on fait traiter par des collaborateurs ; et il y a les labradors, comme Montchalin : vous leur mettez une claque et ils reviennent au pied», aurait déclaré Gérald Darmanin «lors d’un dîner avec des élus».

«De l'humour» selon l'un des amis politiques du ministre, cité par le quotidien.
Sur Twitter, Gérald Darmanin a réagi à l'article, accusant le journal de se faire le «porte-parole de fake news».
«Inutile de préciser que je démens de tels propos désobligeants», a-t-il précisé.


Si les écrits du Parisien sont exacts, ce ne serait pas la première fois qu'une élue de la majorité serait comparée à un animal.
Au mois d'août 2017, une autre députée LREM, Alice Thourot, avait été non pas l'auteur mais bien la cible, lors d'une intervention à l'Assemblée nationale, d'une imitation caprine.
Des «cris de chèvres» venant de membres de l'opposition à la suite desquels le président de l'Assemblée, François de Rugy, avait annoncé des sanctions.

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