Translate

mardi 22 janvier 2019

Whisky Dalmore 62 : le petit plaisir du directeur de cabinet de Macron qui coûte (très) cher

          
 
  

Patrick Strzoda, directeur de cabinet de la présidence de la République. Photo © Thibault Camus/AP/SIPA
valeursactuelles.com
 

Une anecdote livrée au détour d’une phrase, en racontant sa soirée du réveillon, lors de son audition, mercredi, par la commission d’enquête sénatoriale.
 
 
Les révélations faites par le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, lors de son audition, mercredi, par la commission d’enquête sénatoriale, ont grandement contribué à resserrer l’étau judiciaire autour d’Alexandre Benalla dans l’affaire des passeports diplomatiques.
Si ces longues discussions ont conduit le haut fonctionnaire à livrer quelques détails chronologiques, Patrick Strzoda en est venu, sans qu’on le lui demande, à raconter sa soirée du réveillon, au cours duquel il a révélé avoir « dégusté un Dalmore 1962 » devant un épisode de la série télévisée Columbo
Un détail gênant, quand on connaît le coût d’un tel alcool, capturé par les caméras de Public Sénat.
 

 
 
Une bouteille vendue à 150 000 euros en 2011
 
Pour cause, ce spiritueux est qualifié de « whisky le plus cher au monde ».
Un titre loin d’être galvaudé, quand on sait que le record de vente pour un Dalmore 62 – et non « 1962 », 62 indiquant qu’il a vieilli durant 62 années – s’élève à 250 000 dollars singapouriens, soit environ 150 000 euros.
Cette coquette somme avait été déboursée en 2011 lors d’une vente aux enchères organisée dans l’aéroport de Changi et remportée par un riche homme d’affaires chinois, raconte un article de The Guardian.
Les 91 650 livres - soit environ 104 000 euros – dépensés en 2017 pour une autre de ces rarissimes bouteilles n’ont pas suffi à faire tomber ce record.
Si Patrick Strzoda n’a pas précisé la provenance du whisky dont il a pu se délecter dans la nuit de la Saint-Sylvestre, cette confession est pour le moins dérangeante.
 
En pleine crise des « gilets jaunes », et tandis que Chantal Jouanno a dû renoncer au prendre le pilotage du grand débat national en raison de son salaire à cinq chiffres, ce détail de la vie privée du directeur de cabinet de l’Élysée ne va pas arranger la réputation des politiques auprès de la population, à savoir des élites complètement « hors-sol » et déconnectées de la réalité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.