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jeudi 8 novembre 2018

Monsieur Macron, le 17 novembre, je serai dans la rue pour dénoncer votre politique


Puisse la raison l'emporter sur votre suffisance.

 


Non, Monsieur le Président, je n’exhibe pas mon gilet de sécurité jaune derrière le pare-brise et je ne manifesterai pas le 17 en bloquant la France, simplement parce que vous avez osé mettre le gazole au prix de l’essence, tout en promettant une prime pour ceux qui travaillent à plus de 30 km de leur domicile.
 

Ça, c’est votre « en même temps ».
Prendre d’une main et redonner de l’autre !
Non, je manifesterai aux côtés de centaines de milliers de vos sujets parce qu’en dix-huit mois, vous avez tué tout espoir de sortir la France du marasme et que vous êtes en train de l’éloigner de ses valeurs les plus fondamentales.
Et vous n’avez pas eu tort, mardi matin, au micro d’Europe 1, de dénoncer ceux qui appellent à manifester « car on trouve souvent derrière beaucoup de choses qui n’ont rien à voir ensemble des gens qui veulent mettre le pays à l’arrêt ». Sauf que ces « colères légitimes », comme vous les décrivez, sont déclenchées par votre mauvaise gouvernance.
La TICPE (anciennement TIPP) avec laquelle votre gouvernement joue si allègrement n’est, en fait, qu’un prétexte pour vous montrer que les sondages sont le reflet exact de ce que la majorité des Français pensent de vous, de vos actions, de vos bla-bla, de votre gouvernement.

De votre laisser-faire.
L’état de grâce dont vous avez bénéficié s’est effacé avec votre façon d’être, avec vos billevesées à répétition.
Et je doute que votre pèlerinage sur les champs de bataille assaisonné de vibrantes déclarations change la donne.
Donc, oui, M. Macron, nous allons être très, très nombreux (en tout cas, je le souhaite) à manifester notre mécontentement et à exiger l’abandon d’une politique sociétale, économique, européenne qui se révèle être désastreuse pour la France.
Une politique qui divise la nation, qui nous oppose les uns aux autres.
Une politique qui favorise l’immigration – pour bonne partie islamisée – et dont vous n’avez pas évalué les dangers : imposer dans dix, vingt, trente ans la charia, comme elle a commencé à le faire chez nos voisins belges et britanniques, dans de nombreux quartiers, voire des villes entières.
Une politique qui, ne vous en déplaise, donne le sentiment permanent de favoriser les criminels aux dépens des victimes.
Une politique qui a fait tragiquement disparaître la peur du gendarme, et ce n’est pas le couple Castaner-Nuñez qui réglera le problème des banlieues où la guerre civile couve, attendant patiemment son heure.
Et que dire de votre projet d’amender la loi de 1905 au profit du seul islam, de l’adoption prochaine de la PMA, qui sera immanquablement suivie de la GPA…
Oui, Monsieur Macron, nous serons le 17 dans la rue, sur les routes, aux péages, autour des ronds-points, pour vous faire enfin comprendre notre profonde déception.

Votre entêtement, votre orgueil, votre façon d’avoir toujours raison ne peuvent pas durer encore trois ans.

Le peuple français, dont vous voulez renier le patriotisme au profit d’une Europe technocratique, ne veut plus de votre arrogance.

Nous envions les Hongrois d’avoir élu Viktor Orbán, qui défend son peuple malgré vos insultes.

Puisse la raison l’emporter sur votre suffisance.

Floris de Bonneville

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