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mercredi 10 octobre 2018

Un père carcassonnais agresse trois racailles qui auraient racketté son fils

 
 
Trois jeunes et un père de famille sont en garde-à-vue./ Photo L’Indépendant, Claude Boyer

Trois jeunes et un père de famille sont en garde-à-vue./ Photo L’Indépendant, Claude Boyer


Lundi, entre 17 h et 17h30, c’est en se promenant le long de l’avenue du Général-Leclerc, à Carcassonne, avec sa femme et son fils, qu’un homme a voulu se faire justice en apercevant trois "jeunes", désignés comme ceux ayant racketté son fils le matin même aux abords du lycée Jules-Fil.

Selon nos informations, l’homme s’est en effet jeté sur les trois jeunes, qu’il a frappés avec une batte de base-ball.
La scène se déroulant sur le trottoir, les fonctionnaires de police ont très vite été alertés, tout comme les pompiers.
Sur les lieux, l’un des deux jeunes frappé à la tête a été pris en charge par les pompiers et transporté aux urgences pour la pose d’agrafes.
Le second jeune, touché moins sérieusement, a directement été interpellé par les forces de l’ordre, tout comme l’auteur des violences avec la batte de base-ball.
Le troisième jeune impliqué sera quant à lui interpellé peu de temps après les faits en haut de la rue de Verdun, avec la tête en sang.
Lui aussi a été pris en charge par les pompiers et acheminé vers le centre hospitalier pour la pose d’agrafes.

"Violence avec arme" contre "vol en réunion"
Au bout du compte, le père de famille de 37 ans, ainsi que les jeunes, âgés de 17, 20 et 27 ans, ont été placés en garde à vue, dans le cadre de procédures distinctes mais liées entre elles : le père de famille pour « violence avec arme », et les trois autres gardés à vue pour « vol en réunion », au sujet du racket dont a été victime le fils du trentenaire, lundi matin.
D’après les renseignements que nous avons pu obtenir à ce sujet, le fils aurait été contraint sous la menace d’un couteau, de remettre son téléphone portable et ses chaussures à ses agresseurs.

Ce mardi soir, le parquet indiquait que les protagonistes étaient toujours en garde à vue, depuis lundi soir : « L’enquête se poursuit, il faut encore démêler tout ce qui s’est passé ».

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