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samedi 15 septembre 2018

L'injustice écoeurante....

 

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Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
 
Le verdict dans l’affaire Méric est tombé, Estéban est condamné à 11 ans de prison et Samuel à 7.
 
Le troisième prévenu, Alexandre, est relaxé.
Les valets du Système que sont les milices « antifas » peuvent triompher, la justice, en gobant complaisamment leurs mensonges, s’est couchée lamentablement devant leurs injonctions.
Ce jugement prouve, comme s’il en était encore besoin, la soumission des magistrats et la crédulité des jurys, fussent-ils populaires, face à la dictature de la pensée dominante et de la presse aux ordres.
Depuis le début, envers et contre toutes les preuves, Estéban et son camarade devaient être « coupables ».
Ils devaient être « coupables » parce qu’ils ne faisaient pas parti de cette jeunesse gavée par les poncifs des médias et de l’« Éducation dite nationale ».
Ils refusaient le conformisme imposé par l’hyper-classe aux affaires, ils étaient tout simplement des patriotes rebelles.
Et cela, dans la France d’aujourd’hui, ça ne doit plus exister…
Ils devaient donc, dès le début, être condamnés, et durement condamnés !
Revenons sur les faits.
S’il était avéré que ces jeunes gens étaient venus sciemment à la fameuse vente pour « buter du gauche », avec le matériel nécessaire pour cela (en l’occurrence un poing américain), alors ils mériteraient bien sûr d’être condamnés.
En revanche, comme cela fut le cas (tous les témoignages des gens présents concordent), si ce sont les gauchistes, excités par l’un d’entre eux (le dénommé Méric), qui les ont provoqués et, finalement, les ont agressés, ils devaient être disculpés.
Estéban et ses amis s'étant retrouvés, d’une certaine manière, en état de légitime défense.
Mais qu’importe la vérité, aux yeux des tenants du Système ils incarne « le mal »... voilà pourquoi ce soir ils sont lourdement condamnés.
Au moment des faits, je me suis immédiatement engagé aux côtés de mon ami Serge Ayoub, lui aussi jeté à la vindicte générale, pour défendre la cause d’Estéban et je ne le regrette absolument pas.
Nous avons tenu, Serge et moi, plusieurs conférences de presse (cliquez là) et un Comité de soutien avec Pierre Cassen, de Riposte laïque, Richard Roudier, de la Ligue du Midi, les écrivains Éric Miné et Renaud Camus, et un certain nombre d’autres (parmi lesquels, aussi surprenant que cela puisse paraître, Maître Nicolas Gardères), a été créé (cliquez ici).
Nous avions alors réussi à retourner, en partie, l’opinion.
À force de répéter la vérité sur les faits, le doute s’était installé et certains médias (BFM, Charlie hebdo, et oui, vous avez bien lu…) se sont montrés beaucoup plus mesurés.
Nous étions restés sur une ligne de défense « politique » et cela commençait à s’avérer être la bonne.
Simultanément, dans toute l'Europe des actions ont été organisées (cliquez là).
Cela fait maintenant 45 ans que je me suis engagé dans le combat nationaliste et, croyez-moi, en terme de procès, j’ai vu passer tous les cas de figures possibles et imaginables.
Et, à chaque fois que les camarades impliqués ont choisi de se défendre en courbant l’échine, à chaque fois ils ont perdu.
Lorsqu’ils ont adopté l’autre stratégie, celle de la défense frontale, ils s’en sont presque toujours tirés…
Cinq ans plus tard, par choix, la Défense a écarté de mettre ce procès sur le plan politique.
À la stratégie « de la rupture et de l’offensive », elle a préféré celle « du profil bas ».
Visiblement, elle s’est trompée.
Mais peut-on demander à des avocats qui ne partagent pas les idées de leurs clients de plaider en s’appuyant sur celles-ci ?
Tous n'ont pas l'audace et le courage d'un Jean-Louis Tixier-Vignancour, d'un Jacques Isorni, d'un Georges-Paul Wagner, d'un Éric Delcroix ou d'un Frédéric Pichon et d'un Frédéric Joachim pour ne citer qu'eux...
Il est trop tôt pour savoir ce que feront Estéban et Samuel mais, quoiqu’il en soit, ce soir nous, la rédaction de Synthèse nationale et moi-même, leur renouvelons notre totale solidarité et notre fraternité militante car, depuis le début, nous savons qu’ils sont innocents.
 
Ainsi va ce que l’on appelle encore « la justice » dans la France de Macron.
 
Mais, rassurez-vous, ce n’est pas vraiment nouveau, il en va de même depuis le début de la Ve République sans que cela n’offusque personne… ou presque.
 

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