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lundi 13 août 2018

Un bilan global

 
 
 
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Lambert Christian
Posté le 07 août , 2018
 
Nous sommes submergés d’informations jour et nuit et des innombrables commentaires qui les accompagnent.
 

Mais la réalité est là.
La confusion verbale des médias ne peut pas la faire disparaître.
Voilà ce qu’il en est.
L’insécurité d’abord.
La France vit dans un état d’insécurité multiforme.
Plus de dix millions d’immigrés y demeurent, sans qualification pour la plupart.
Les aides multiples qu’ils reçoivent de l’État étant insuffisantes à leurs yeux, certains volent et se livrent au pillage dans les grandes occasions.
Le ministère de l’Intérieur a enregistré 58 433 cambriolages sur les trois derniers mois, une effraction toutes les 30 secondes !
Cette situation s’aggrave l’été.
Elle devient la « délinquance estivale », dont les acteurs principaux seraient des Albanais, renforcés par des Roms « spécialisés ».
 600 000 infractions par an sont relevées (chiffre officiel, mais il y en a beaucoup d’autres) : tapage et ivresse publique, prostitution, trafic de stupéfiants, vol à la roulotte.
C’est le quotidien sur la Côte-d’Azur et ailleurs.
À cette délinquance quotidienne qui hante les esprits s’ajoute le terrorisme musulman qui peut frapper partout et à tout moment.
Déjà, des centaines de Français, hommes, femmes et enfants, ont été assassinés par les islamistes, des milliers d’autres ont été blessés.
Les forces de l’ordre sont évidemment constamment mobilisées, le maintien tout relatif de la sécurité coûte des milliards d’euros.

« La France est en guerre », a déclaré Manuel Valls alors qu’il était Premier ministre.
C’est tout à fait vrai.
En guerre à l’intérieur des frontières, où l’opération Sentinelle – 6 000 hommes – s’efforce d’éviter le pire, et à l’extérieur un peu partout, mais surtout en Afrique noire où la guerre, en particulier au Mali, est une guerre vaine et épuisante.
Sans parler de la participation des armées françaises dans les « opex » à travers le monde, et surtout au Moyen-Orient.
On notera à ce propos que la France est en guerre depuis 80 ans : guerre de 1939, d’Indochine, d’Algérie, jusqu’à celles de Libye et du Mali, guerres au coût financier et humain très lourds, des guerres perdues !
Autre fleuron de la France d’aujourd’hui : le chômage qui est deux fois plus élevé que chez nos voisins, Allemagne, Grande-Bretagne, ainsi qu’aux États-Unis.
6 millions de chômeurs vivent comme ils peuvent et on ne peut pas s’en étonner lorsqu’on voit, dans les grandes surfaces notamment, que les trois quarts du personnel sont des immigrés venus du Tiers-monde.
Comme les flux migratoires vont s’amplifier en raison de l’explosion démographique de l’Afrique, il faut s’attendre au pire.
Au Niger, le taux de fécondité est de 7,6 enfants par femme.
En France, il est de 1,5.
Établissez la projection.
Aussi bien les jeunes Français d’ascendance française, eux, la font cette projection et ils partent, nombreux, se fixer à l’étranger.
À ce rythme, il n’y aura bientôt plus en France que des vieillards, des Chinois, des Maliens, des Arabes et des Papous.

Pour superviser tous ces résultats, l’État emploie des millions de fonctionnaires – il en recrute en permanence – dont beaucoup sont, hélas, en congé maladie, mais heureusement bien portants.
Déjà en 2004, l’excellent journaliste Thierry Desjardins écrivait : « Les salaires et pensions de la fonction publique s’élèvent à 118 milliards d’euros, ce qui absorbe 44 % du budget de l’État.
Si on ne change rien, en 2040, cela représenterait 90 % de ce budget ! »
Donc il est logique qu’avec le championnat de football, la France soit aussi championne du monde de l’impôt.
En moyenne, l’État enlève autour de 50 % de ce que gagne un citoyen, ce qui fait des sommes considérables, et pourtant elles ne suffisent pas.
Le social est là, pressant, exigeant, menaçant.
Alors on emprunte.
À ce jour 2 230 milliards d’euros, dont les intérêts annuels (quelque 50 milliards d’euros) sont pris dans la poche du contribuable et augmentent d’autant la dette.
Or, on sait qu’un pays surendetté a perdu son indépendance.
Dans ce contexte où la confiance est exclue, la compétitivité des entreprises française se dégrade.
Les 35 heures, les grèves à répétition (celle d’Air France a coûté 335 millions d’euros à la compagnie menacée de disparition, à la SNCF beaucoup plus).
La croissance que le pouvoir nous annonce tous les jours joue l’Arlésienne.
On en parle tout le temps mais on ne la voit jamais.
Macron le réformateur nous la promet aussi.

En fait, la réalité concrète qu’il nous offre a été l’augmentation de la CSG prélevée directement sur les pensions et salaires et donc, pour beaucoup, la diminution du pouvoir d’achat.
Tout le reste, c’est paroles verbales et pagaille générale !

Cependant, il faut reconnaître que nos parlementaires, lorsqu’ils ne parlent pas de l’affaire Benalla dont au demeurant, on se fiche complètement, savent nous distraire.
Ils viennent de voter un texte condamnant l’upskirting, c’est-à-dire qu’il sera interdit de filmer sous les jupes des femmes à leur insu !
N’y aurait-il pas mieux à faire ?

J’ai pensé, en apprenant cette absurdité, à ce que disait Georges Pompidou, le meilleur de nos présidents : « Mais arrêtez donc d’emm… les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux. »

les4verites.com

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