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vendredi 20 juillet 2018

Logement, salaire, voiture de fonction : le confortable traitement d’Alexandre Benalla

 
 



Mis en cause pour violences, le collaborateur de l’Elysée était logé dans une dépendance de la présidence. Et disposait aussi d’un salaire conséquent.
 
Un logement qui pose question.
Alexandre Benalla, le collaborateur de l’Elysée mis en cause pour violences contre un manifestant le 1er mai, est domicilié au 11, quai Branly, dans un appartement appartenant au parc de l’Elysée, a-t-on appris de plusieurs sources, confirmant une information du Monde.
Ces logements, situés dans le VIIe arrondissement de Paris, sont souvent attribués à des opérationnels de l’Elysée pour des nécessités de service.
Mais selon Le Monde, son emménagement officiel est daté du 9 juillet, soit bien après les faits de violences qu’on lui reproche et la mise à pied de 15 jours qu’il aurait reçue.
Par le passé, Claude Guéant, Henri Guaino ou Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des armées entre 2006 et 2010, ont par exemple habité les lieux.
C’est aussi là que François Mitterrand, alors président de la République, avait discrètement installé sa compagne Anne Pingeot et leur fille Mazarine.
 
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Autour de 10 000 euros et une voiture de fonction
 
Selon nos informations, son traitement mensuel avoisinait par ailleurs les 10 000 euros.
Contacté, l’Elysée a refusé de commenter ce chiffre.

Alexandre Banella disposait également d’une voiture de fonction, un Renault Talisman équipé d’un gyrophare 2 tons, pour ses déplacements professionnels.
L’Elysée a annoncé vendredi avoir « pris la décision d’engager la procédure de licenciement » d’Alexandre Benalla, pour des « faits nouveaux », la présidence évoquant la détention « d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir ».
Alexandre Benalla, en garde à vue ce vendredi, est visé pour des faits de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, d’usurpation de fonctions, de port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique et de complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection.
Cette dernière qualification concerne des images de surveillance que lui auraient remises des fonctionnaires de polices, aujourd’hui suspendus.
 
Un collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant
 

 
Avec J-M. Dé. et M.E.

leparisien

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