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jeudi 14 juin 2018

La multinationale General Electric ne tiendra pas sa promesse


 
 


 
Les Français ne doivent pas oublier le rôle actif joué par Macron dans la braderie de cette grande industrie française.

 
Sans surprise, la multinationale américaine, qui avait pourtant fait de la publicité pour faire avaler la pilule au peuple (affiche de communication de juin 2014), ne tiendra pas son engagement de création d’emplois…
Pourtant, le groupe a fait 369 millions de dollars de bénéfices sur le 1er trimestre 2018…

Le nouveau PDG de GE a expliqué au ministre de l’Economie que son entreprise était « confrontée à un environnement difficile du fait de l’évolution défavorable de ses marchés historiques dans le secteur de l’énergie », a indiqué le ministère dans un communiqué.
Dans ces conditions, le patron de GE a annoncé au gouvernement français que l’engagement pris par son groupe de créer 1000 emplois nets d’ici la fin de l’année 2018 « était désormais hors d’atteinte ». Le ministre a rappelé au chef d’entreprise que « les engagements qui ont été pris par GE (…) sont d’une grande importance pour le gouvernement, et qu’il se doit de veiller à leur concrétisation ». Bruno Le Maire a également demandé au PDG que des « perspectives claires soient données pour les années à venir à chacun des sites industriels de GE en France, qui permettent d’assurer la pérennité de l’activité et des emplois associés ».

GE a réagi peu après dans un communiqué, assurant qu’il « continuera à travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances sur les engagements pris lors de l’acquisition des activités réseaux et énergie d’Alstom ».
Son PDG avait prévenu en novembre que la performance du pôle énergie d’Alstom, acquis en 2015 pour 13,5 milliards de dollars, était « très décevante » et s’était dit prêt à rencontrer Bruno Le Maire pour en parler.
John Flannery a succédé l’an dernier à Jeff Immelt, qui avait mené à bien l’acquisition de la branche énergie d’Alstom en 2014.
GE avait obtenu le feu vert du gouvernement en juin 2014 de racheter la branche énergie d’Alstom, comme le souhaitait le PDG du groupe français à l’époque Patrick Kron, au terme d’un bras de fer avec le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, qui avait à l’époque défendu un rapprochement avec l’allemand Siemens.

Source : HuffingtonPost


 contre-info.com

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