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dimanche 10 juin 2018

C’en est assez de la dictature intellectuelle des associations antiracistes !

Suggérons à tous les Français qui pensent encore, notamment aux associations patriotiques, aux personnalités qui refusent de se fondre dans le moule de la pensée unique, de renverser la vapeur : qu’on leur donne le droit de se porter partie civile lorsque des propos sont tenus contre la France…


En avril, il s’agissait de débaptiser les rues aux noms d’esclavagistes.
Récemment, on a demandé à Emmanuel Macron de retirer du loto du patrimoine la maison de Pierre Loti, qui se serait illustré « par une haine d’une violence inouïe à l’égard des Arméniens et des juifs ».
Et de recommander d’en boycotter la visite et d’enlever son nom des établissements scolaires.
On se souvient que Robert Ménard, le maire de Béziers, a été condamné pour « provocation à la haine et à la discrimination », avant d’être relaxé en appel : plusieurs associations antiracistes lui reprochaient, notamment, d’avoir déclaré sur LCI« Dans une classe de centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment, que c’est un problème. »
Tous ces exemples – et on pourrait en citer bien d’autres : Colbert, Maurras ou, plus près de nous, Céline, Hergé, Éric Zemmour – montrent à quel point ces associations, sous prétexte d’antiracisme, s’érigent en censeurs, en décideurs du bien et du mal, du dicible et de l’indicible, et cultivent la repentance en mettant en avant les aspects les plus sombres de notre Histoire, en procédant à des amalgames, en travestissant ou en caricaturant la réalité.
C’est vrai de l’esclavage, c’est vrai du colonialisme, c’est vrai, bien sûr, pour le racisme dont le Blanc, l’Occidental ou le chrétien serait toujours responsable, ce pelé, ce galeux, d’où viendrait tout le mal.
Ce sectarisme les pousse à mettre à l’index tout auteur soupçonné de la moindre trace de racisme ou d’antisémitisme.
En agissant ainsi, de façon procédurière, ils portent atteinte à la fois à la liberté d’expression et à la vérité historique.
Le racisme est, certes, un délit.
Encore faut-il qu’il soit réel et volontaire.
Constater qu’il y a plus de délinquance dans les quartiers sensibles qu’ailleurs, que des islamistes se glissent parmi les réfugiés, que certains immigrés estiment avoir tous les droits, que d’autres savent rester humbles – ce qui est déjà un signe de leur volonté de s’assimiler – , ce n’est pas faire preuve de racisme, c’est prendre en compte toute la réalité.
Le plus grand racisme est de se croire, comme un ayatollah, le guide suprême et de condamner tous ceux qui pensent librement au lieu de réciter des slogans.
Ces associations ne se contentent pas de se comporter en pères la vertu, elles visent à faire régner une sorte de terreur intellectuelle, qui a des points communs avec la violence terroriste ; car l’absence de pensée libre et l’ignorance font le lit de la barbarie.
C’est d’autant plus grave que beaucoup de politiques et de médias, loin de dénoncer cette dictature de la pensée, l’accompagnent en se faisant eux-mêmes les porte-parole de la bien-pensance.
Le débat sur la manipulation de l’information, à l’Assemblée nationale, n’est pas sans arrière-pensées.
Emmanuel Macron lui-même, en déclarant en Algérie que la colonisation est « un crime contre l’humanité », a participé à cette vision partiale et partielle de l’Histoire.
Le succès grandissant des penseurs rebelles à la normalisation est réconfortant, mais risque de pousser les dogmatiques à amplifier leur action de harcèlement.
Suggérons à tous les Français qui pensent encore, notamment aux associations patriotiques, aux personnalités qui refusent de se fondre dans le moule de la pensée unique, de renverser la vapeur : qu’on leur donne le droit de se porter partie civile lorsque des propos sont tenus contre la France, son honneur, sa mémoire.

Non pas pour imposer leur point de vue, mais pour rétablir l’équilibre et donner à la vérité historique une chance de se révéler.

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