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jeudi 14 juin 2018

Bilderberg : des cartels de prédateurs réunis à Turin



Bilderberg 2018



Auran Derien . Universitaire.
 
Du 7 au 10 juin, à Turin, sous le titre de groupe Bilderberg, divers cartels de prédateurs se sont réunis.
 
Nous devons à Adam Smith, dit “le père de l’économie politique” (tout ne doit-il pas naître de quelques sublimes cerveaux  anglo-saxons?) d’avoir reconnu que toute réunion d’hommes d’affaires est un complot contre le public.
Au Bilderberg, un pas de plus a été franchi : le public n’existe plus, il ne reste que des marchandises à exploiter.
On y trouva quatre groupes de trafiquants, tels que définis par J.F.Gayraud dans son dernier ouvrage sur l’hybridation (Jean-François GAYRAUD : Théorie des hybrides. CNRS, 2017) :
 
1 – Tout d’abord des banquiers, car l’argent doit être recyclé, d’où qu’il vienne, et “qui ouvre les crédits mène la danse” (Il s’agit d’une des nombreuses saillies de Louis-Ferdinand Céline).
Furent présents, entre autres, les présidents de la banque d’Angleterre (lieu de concentration des financiers de Londres) et de Lazard, l’ancien gouverneur de la banque d’Israël, plus les CIO de quelques banques bien connues pour leurs ententes sur les marchés afin de se goinfrer sur le dos des quidams sans qu’elles ne soient jamais sanctionnées.
 
2 – Les prédicateurs enkystés dans des universités ou des médias de masse et les hommes politiques, ces nouveaux administrateurs coloniaux pour le compte de tiers.
Ceux qui traînassent à Harvard, à la London school, à l’UNESCO ou à la tête de groupes multimédias s’entendent pour fabriquer des histoires.
Ils sont chargés de veiller à la diffusion des pensées pieuses.
 
3 – Les militaires incarnent l’armement contre les mal pensants, mais aussi l’organisation des mercenaires et des sections de gardes chiourmes au service du racket financier, plus la tactique pour museler et sidérer sur le terrain.
Vinrent donc  l’OTAN, un directeur du Conseil national de sécurité de l’empire américain, des anciens et ex-conseillers en sécurité, des gens ayant trempé dans des affaires louches à la tête des ministères de l’intérieur.

4 – Les terroristes autorisés, légaux en quelque sorte, appartiennent à la légion des facilitateurs : avocats, communiquants, agents financiers, etc., tout un demi-monde qui accompagne l’internationalisme du crime organisé, le vrai visage de la globalisation.

Ces groupes interlopes ont un point commun

En négatif, la haine des humains qui pensent, de ceux qui rechignent à se laisser tondre, qui comprennent les mensonges  des médias, même s’ils sont parfois astucieux, les exploits de spidermans exotiques, les romans à propos de vrais-faux génies venant du vaste monde.
En positif, c’est l’obsession maladive de l’opulence pour eux, la volonté d’en croquer, plus les honneurs et les comptes dans les paradis fiscaux, les fructueuses affaires en vendant tout, en touchant un petit pourcentage.
On est au siècle de la mafia et les types humains reflètent la dégénérescence que cela induit.
Les centrales d’enseignement de qualité, qui formaient de véritables élites, ont été prises d’assaut depuis 1968, transformées en lieux de la misère intellectuelle.
Les thèmes sélectionnés pour les réunions à Turin de toute cette engeance ahurie laminent les cerveaux : l’inégalité, l’Iran, la domination mondiale des ricains, le populisme…
Quelle farce!
Rien que des catastrophes organisées pour voler (les inégalités), des atrocités pour justifier de nouvelles boucheries (Iran), du racisme pour appuyer la concentration des pouvoirs (domination mondiale), de la fatuité de canards à propos du populisme.

Il ne convient pas de désespérer

La dictature des mafieux est inhérente à l’époque qui absolutise le trafiquant.
D’autres aurores se lèveront.
Une partie notable des membres de ces cartels  prendra peur et changera de camp un jour ou l’autre. En attendant, maintenons le cap tel que l’a défini Céline : «Orgueilleux comme trente-six paons, je ne traverserais pas la rue pour ramasser un million à la traîne dans le ruisseau d’en face». (Louis-Ferdinand CELINE : L’école des cadavres. Ed Denoël, 1938, p.299).




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