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vendredi 27 avril 2018

Plan Jean-Louis Borloo pour les banlieues : si l’on rappelait les faits ?

 
 




Quarante-huit milliard d’euros et quinze ans plus tard, on peut donc dire que le grand maître de la renaissance urbaine a largement échoué.

« Chacune de ses apparitions est annoncée, acclamée, louée », « Jean-Louis est là », « Jean-Louis arrive », « Jean-Louis est avec nous », « Jean-Louis va nous dire un mot », « Jean-Louis est prêt à nous aider ».
Jean-Louis, Jean-Louis, Jean-Louis…
 Les maires et les associatifs de banlieue ne jurent que par lui.
« Ce n’est pas compliqué, Jean-Louis, c’est Dieu », résumait, en 2004, l’ex-maire de Sarcelles, François Pupponi, député (PS) du Val-d’Oise, dans un article du Monde.
Jean-Louis, vous l’aurez compris, c’est Jean-Louis Borloo, ancien ministre de la Ville de Jacques Chirac (entre 2002 et 2004) et père de la rénovation urbaine qui a coûté si cher aux Français, avec les résultats que l’on voit aujourd’hui.
Quarante-huit milliard d’euros (Les Échos) et quinze ans plus tard, on peut donc dire que le grand maître de la renaissance urbaine a largement échoué.
Les banlieues, comme on peut le constater de Paris à Lyon, Nice ou Marseille, en passant par les petites villes françaises comme Carpentras ou Dreux, ont allègrement continué à se développer dans la diversité, le communautarisme religieux et les trafics en tous genres qui permettent à ses habitants de prospérer sans travailler.
En octobre dernier, l’« appel de Grigny » a été lancé par une centaine de maires conjointement avec un collectif bigarré, Bleu Blanc Zèbre.
Ce dernier se définit comme un « mouvement citoyen » opérateur de la société civile, rassemblant des « Faizeux », porteurs d’une ou plusieurs « Actions », regroupés dans des « Bouquets de solutions thématiques (Éducation, Emploi, Logement, Santé/Alimentation, Fraternité et Environnement) ». Tout un programme…
Les premiers points marquants, qualifiés de « mesures préalables d’urgence à mettre en œuvre avant le budget 2018 », font appel au tiroir-caisse des contribuables, mais pas une mesure pour endiguer le communautarisme et cette forme de violence religieuse qui gangrène ces banlieues depuis plusieurs décennies, au point d’en avoir fait des enclaves musulmanes où la charia tient lieu de pacte républicain.
On voit, aujourd’hui, ce qu’est devenue l’Angleterre sur ce point et il est raisonnable et urgent de s’en inquiéter.
À l’avenir, la vie quotidienne dans ces banlieues risque d’être essentiellement rythmée au son du muezzin !
À force de faiblesses, de compromis électoraux et de soumission aux pressions de la rue, nos gouvernements ont laissé s’installer ces enclaves qui ne sont plus tolérables aujourd’hui, mais que l’on tolère depuis des années pour – notamment – préserver la « paix sociale ».
Pour y remédier, « Jean-Louis » en marche forcée va présenter aujourd’hui son deuxième plan au Premier ministre.
Nous pouvons, sans trop prendre de risque, parier que les solutions avancées seront du même ordre que celles préconisées il y a quatorze ans.

C’est-à-dire que l’on ne touchera pas au noyau dur du communautarisme, dans ses gènes, pour ne pas « stigmatiser » la population immigrée, majoritaire dans ces territoires… français.

Mais on n’est jamais à l’abri d’un coup de bol !

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