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jeudi 26 avril 2018

Marseille : tabassé et harcelé jusqu’à son domicile pour s’être opposé au trafic de drogue dans sa cité, Olivier vit un enfer et ne sort plus de chez lui

 
 


Par le 26/04/2018 pour Fdesouche

Pour une simple remarque, un quadragénaire de Pont-de-Vivaux vit un enfer.

Sans piper mot, il ôte à notre rencontre sa casquette avant de montrer l’impressionnant pansement sur son crâne.
Dix points de suture agrafés sur sa peau referment la plaie.
(…) Son tort ?
Avoir demandé à des jeunes à proximité d’un point de deal de ne pas s’asseoir sur son scooter comme déclaré dans la plainte déposée au commissariat du 10e arrondissement.
Échange d’insultes, aucun coup n’est porté.
Le lendemain, la situation dégénère.
Toujours au pied de son immeuble, Olivier croise le frère d’un des jeunes.
« Je ne suis pas comme l’autre », lui balance-t-il.
Sous-entendu, la simple remarque pour le scooter mérite punition.
Le chiot d’Olivier sera la première victime.
Un violent coup de pied lui est donné.
De douleur, l’animal urine et défèque par terre.
Le calvaire de son maître n’est pas terminé.
Trois coups de poing dans le nez lui sont adressés.
Son porte-monnaie et ses papiers dérobés, l’agresseur repart. (…)
Par la fenêtre de son appartement du 4e étage, il aperçoit sur les coups de 20 h 30 son agresseur.
Lui aussi le repère.
« Ne bouge pas, je monte », menace-t-il.
Il n’est pas seul, une dizaine de jeunes l’accompagnent et se retrouvent devant la porte de son appartement.
Ils tambourinent, donnent des coups de pied et finissent par la dégonder.
Olivier tente de les contenir mais se fait agripper par les bras et traînés dans l’ascenseur.
Direction le rez-de-chaussée où un coup de béquille lui est porté sur le crâne.
« Vous allez le tuer », hurle une voisine.
La police et les pompiers sont prévenus.
Avant leur arrivée, les agresseurs sont partis.

De crainte, il ne sort pratiquement pas de chez lui.
Reclus, il ne sait plus où se trouve l’issue.

La Provence

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