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lundi 16 avril 2018

Bombardement après manipulation et intoxication par faux drapeaux.

   

Bombardement


Publié le

Depuis 1945 l’Amérique se permet tout et n’importe quoi ; remontons un peu l’histoire.

En 1898 l’Amérique voulut mettre la main sur Cuba, car elle la visait depuis pas mal d’années.
En effet, si elle mettait ce pays sous son influence elle récupérait bien plus que Cuba, puisque l’Espagne qui possédait cette colonie, avait aussi dans le berceau colonial les Iles des Philippines, dans le Pacifique ; quelle aubaine pour les USA, qui pouvaient étendre leur influence sur les Caraïbes et les Philippines (océan Pacifique) en installant des gouvernements bien serviles.
Mais pour arriver à leurs fins, il faillait un prétexte de Casus Belli.
Ce fut l’affaire du Maine !
Le Maine étant un vieux cuirassier mouillant dans les eaux cubaines, il fut détruit une nuit par une puissante explosion ; on dénombra une centaine de victimes, mais bizarrement les officiers n’étaient pas à bord.
Avec l’explosion du Maine, les USA exploitèrent cela pour accuser l’Espagne d’avoir détruit par sabotage un de leurs navires.
On sut bien des années plus tard que c’étaient les USA eux mêmes qui l’avaient fait sauter pour créer une logique de guerre et en 1898, ce fut la fameuse guerre Hispano-Américaine.
L’Amérique avec sa petit armée bien équipée en sortit victorieuse, et l’Espagne perdit ainsi Cuba et les Philippines.
Puis, en 1928, ce fut la guerre des bananes à Panama, pour avoir une main mise sur le canal, en territoire vénézuélien.
Ils montèrent une mini révolution panaméenne qui permit la création d’un état artificiel devenu la république de Panama, où ils s’empressèrent de mettre en place un dirigeant bien servile comme à Cuba.
Puis ce fut Pearl Harbour.
Roosevelt et son cabinet, voulaient entrer en guerre contre l’Axe (Italie, Allemagne,Japon), mais l’opinion n’était pas chaude, et beaucoup d’américains voulaient rester neutres ; il fallait un prétexte, ce fut l’embargo économique mis en place en 1940 contre les japonais.
Les japonais étaient étranglés par cet embargo qui leur causa pas mal de problèmes économiquement. Il y avait au Japon deux camps influents, les libéraux qui voulaient négocier, et le camp des belliqueux qui voulait en découdre avec l’Amérique ; ce fut le camp du général Tojo, qui l’emporta lui permettant de devenir le 1er ministre de l’empereur Hiro Hito.
Il fit signer par son ambassadeur à Berlin, le 27 Septembre 1940, l’adhésion au pacte de l’axe Berlin, Rome, Tokyo.
Il s’en suivit quelques mois après, début Novembre 1941, une armada japonaise appareillée du Japon vers les Iles Hawaï et Pearl Harbour. Le 07 Décembre 1941, les Japonais attaquaient les USA, Roosevelt et son équipe avaient gagné : l’agression japonaise lança l’Amérique dans la seconde guerre mondiale.
Plus tard, ce fut l’affaire de la vedette Nord Vietnamienne qui attaqua des marins américains au large du Vietnam, l’affaire du golfe du Tonkin 1964, qui permit encore une fois à l’Amérique de rentrer en guerre, et ce fut l’escalade qui amena en 1965 au débarquement des Marines à Da Nang (ex Tourane pour les Français.)
Puis, dans les années 80, ce furent des coups de mains, notamment un sur l’île de la Grenade en 1983, pour en chasser les cubains communistes.
Début 1990, ce fut le Koweït.
Au mois d’Août, Saddam Hussein voulut récupérer la province du Koweït qui appartenait à l’Irak sous l’empire ottoman (Turquie).
Bien mal lui en prit car le résultat fut la 1ère guerre du Golf (Janvier 1991) comme pour la Syrie aujourd’hui.
En 2003, on dit que l’Irak et Saddam Hussein avaient des armes de destruction massive, pour affirmer quelques mois plus tard qu’il n’y en avait aucune.
Mais cela a débouché sur la deuxième guerre du Golfe mais, cette fois-ci, la lucidité de Chirac et Villepin permit la non-intervention de la France.
Cela déplut grandement à l’Amérique qui nous mit dans les pattes, avec sa CIA, le gnome Sarkozy. Parce que, quand on n’obéit pas à l’oncle Sam, on est puni.
 
Mais, avec Emmanuel Macron, l’Amérique est sûre qu’elle a un allié de taille bien servile aux intérêts US.
Et il est fort à parier que le président Trump, antisystème, soit mis lui aussi au pas par l’oligarchie mondialiste qui règne à Washington.
 
Le bombardement de la Syrie, le 14 Avril 2018, montre que l’Amérique veut une guerre mondiale, pour vendre encore plus de canons et redessiner la carte du monde afin d’en faire un vaste hyper marché dont ils tiendraient la caisse.
 
Que l’Angleterre, qui par son passé avec Bomber Harris aime détruire tout sur son passage, ait participé à cette coalition ne m’étonne pas du tout.
Mais la France qui, avec le traité de Trianon (traité de Versailles pour les anciennes colonies allemandes et turques), nous donna le mandat du Levant, c’est-à-dire Syrie et Liban, vient de perdre tout le crédit qu’elle avait depuis plus d’un siècle dans le Moyen-Orient… grâce à qui ? … à Monsieur Emmanuel Macron, petit prodige qui va mettre la France à feu et à sang s’il n’est pas stoppé.
 
Rappelez-vous ce que j’ai écrit plus haut : l’Amérique attaque toujours avec une manipulation ou un faux prétexte, l’affaire des gaz est douteuse.
 
Car l’Amérique et d’autres pays ont toujours excellé dans les opérations faux drapeaux.

Isidore

par Lou Roumegaire

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