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jeudi 5 octobre 2017

La valise sans le cercueil.


Zoulikha Merah / © Eric Feferberg / AFP
 
Zoulikha Merah / © Eric Feferberg / AFP
Zoulikha Aziri ne témoignera au procès de son fils Abdelkader que le 18 octobre. Mais elle était présente ce lundi pour l’ouverture et s’est exprimée devant les journalistes.france3-regions


Olivier Milza de Cadenet
· 3 octobre, ·

La tenue vestimentaire de cette "femme" au tribunal constitue, en soi, une insulte.

La tenue vestimentaire de cette "femme" au tribunal constitue, en soi, d'une part une insulte aux victimes de son fils Mohamed Merah et une provocation politico-religieuse, mais indique encore, avec éclat, combien sa propre responsabilité est engagée, dans la mesure où cette tenue, ressortissant à l'évidence d'une posture rigoriste et de rupture avec la culture française, ne pouvait qu'inciter ses proches à la transgression.
Un État de droit, qui serait resté intransigeant avec ses principes de souveraineté et implacable quant à la défense des principes républicains et plus largement de l'identité française, ne devrait pas permettre à une personne de pénétrer dans une enceinte judiciaire dans cette tenue de combat idéologique.
Ce même État, s'il était resté un État souverain, n'aurait d'ailleurs jamais accepté l'inhumation de Merah en terre française et, plus largement, aurait dû bannir de son territoire, par une déchéance de nationalité, une famille à l'évidence rétive à l'intégration.

De plus, s'érigeant en "victime" selon la stratégie récente de l'islam combattant, la mère de Merah passe de la forfaiture à l'obscénité avec, comme d'habitude, la complaisance et la complicité de la gauche globale et des media.
Ces dernières ont amplement couvert la "marche pacifique" du dernier frère, en "rupture" avec sa famille, mais dont j'estime que, de façon très subtile, la posture de "colombe" cache une volonté de défense globale par la repentance individuelle.
Enfin, d'un point de vue général, je conclurai en me demandant ce que font d'autre en France, dans ce pays de "kouffars" et de "tortionnaires" des Algériens, ou "français" d'origine algérienne, que de profiter des largesses d'un pays qu'ils haïssent, sans doute d'ailleurs, entre autres causes, parce que leur pays réel, l'Algérie, a été incapable, depuis 1962, de développer un territoire qui, aux dires mêmes de Ferhat Abbas, n'était rien avant la mise en valeur française.
L'islamisme radical doit beaucoup à la frustration historique d'une communauté incapable de rentrer dans la modernité.
Comme l'écrivait GILBERT ETIENNE, "faute d'avoir pu moderniser l'islam, ils islamisent la modernité".
Aux futurs pieds-noirs, on proposa "la valise ou le cercueil".
 
Pour ces non-français, je recommande simplement la valise.
 
P.S : Eût-on imposé cette valise à l'égorgeur de Marseille - et à tous ses prédécesseurs - que deux jeunes femmes françaises eussent conservé la vie.
 

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