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dimanche 8 octobre 2017

Cancer : la mortalité infantile insuffisante pour être rentable !

 


Publié le 7 octobre 2017 - par Manuel Gomez -

Un reportage diffusé au « 20 heures », sur la 2, hier soir vendredi, nous a bouleversés une fois encore, car ce n’était pas le premier, mais il sera oublié dès aujourd’hui pour ne s’intéresser qu’au « bordel » de Macron ou au lancer de « papier-cul » de Trump.

Cette phrase le résume entièrement : « Ils ne sont pas assez nombreux et ce n’est donc pas rentable pour les laboratoires ».

C’est le terrible, l’affreux constat : la clientèle des enfants qui meurent du cancer n’est pas suffisante pour être rentable.
Il faudrait qu’il en meure bien davantage pour qu’on investisse plus, qu’on mette le paquet… cela me donne des envies d’étrangler !
On laisse mourir des milliers d’enfants, des innocents, faute de moyens pour la recherche mais surtout parce que ces milliers d’enfants qui meurent ne représentent pas un marché suffisamment important pour les laboratoires.
Cette constatation m’a bouleversé, m’a tordu les tripes, m’a fait vomir.
Mettez-vous une seconde à la place d’une mère, d’un père, d’une sœur ou d’un frère, à qui on annonce que le petit dernier de 4, 5 ou 7 ans n’a plus que trois à neuf mois d’espérance de vie.
Il faut avoir entendu ce verdict cruel pour comprendre et ne pas avoir de cœur, de sentiment, d’amour, pour ne pas le comprendre !
On investit des milliards sur le fallacieux prétexte de sauver des vies dans 50 ans ou un siècle.
On légifère, on se mobilise, on s’apitoie contre la peine de mort prononcée contre des criminels, des monstres, des terroristes.
On légifère, on se mobilise, on se bat, pour sauver la vie de fœtus qui ne sont pas encore nés.
On légifère, on se mobilise, on gagne, et c’est très bien, c’est ce qu’il faut faire, pour améliorer la qualité de vie des handicapés, mais eux ils vivent, ils ne vont pas mourir dans quelques mois !
On investit des milliards pour combattre le sida parce que dès le départ il a touché une certaine catégorie de la population, celle des gens du spectacle, les artistes, les bling-bling, un milieu médiatisé, alors que l’on pouvait se protéger en partie contre ce fléau dès qu’il a été connu.
Et que fait-on contre le cancer qui tue des enfants ?

On espère vos dons pour lutter contre lui alors que ce combat devrait être celui de tous les gouvernants du monde, de tous les états, de la planète entière.

La recherche contre le cancer a été délaissée alors qu’elle était une priorité mondiale, bien plus que la détérioration progressive du climat, ou la propagation pourtant contrôlable du sida.
On ne peut rien contre le cancer qui frappe votre enfant, que l’on soit milliardaire, le fils de Trump, de Kim Jong-Un, de Poutine ou le petit héritier d’Apple, d’Amazon, de Google, etc.
Si une partie seulement des milliards investis sur des causes plus médiatisées avait été réservée à combattre le cancer on n’offrirait pas à la mort des milliers d’enfants, nos enfants, vos enfants, les enfants d’un monde devenu complètement irrespirable, et pas seulement à cause de la pollution, du nucléaire et de la folie des hommes !

Laisser mourir des enfants parce qu’il n’est pas assez rentable de rechercher les moyens de les faire vivre, c’est cela un « crime contre l’humanité ».

Manuel Gomez

1 commentaire:

  1. lorsqu’un people, politique, ou tout autre personne médiatique aura un de ses enfants de touché par un cancer, la recherche avancera plus rapidement car là, les crédits seront plus importants !

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