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lundi 18 septembre 2017

France : les sorciers congolais au cœur des quartiers

 
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Écrit par Robert Kongo, correspondant en France.

Autrefois, la sorcellerie était une affaire des gens vivant au pays, mais aujourd’hui, elle concerne même les Congolais en Europe, en l’occurrence en France. Depuis une vingtaine d’années, cette pratique s’est amplifiée dans des quartiers de la banlieue parisienne où réside une grande partie de cette population.

Le monde invisible et son peuple de sorciers et autres Ndoki sont plus que jamais une donnée incontournable de la vie quotidienne des Congolais résidant dans des quartiers populaires en banlieue parisienne.
Au point qu’il est permis de se demander si, nulle part ailleurs que chez les Congolais, ce phénomène culturel est aussi ancré.
Les pasteurs d’églises dites de réveil, « Bi Nzambi-Nzambi », vont jusqu’à en faire le thème préféré de leur prêche afin d’attirer des adeptes, dans ces quartiers où les gens meurtris croient facilement aux miracles.

Constat

Le constat est le même dans beaucoup de quartiers de la banlieue parisienne : « On envoie des sorts et on se les renvoie, on se blinde… ».
La sorcellerie que l’on croyait réservée aux gens qui sont restés au pays, au village, se pratique maintenant aisément en Europe, dans le cas présent en France, dans des quartiers populaires.
Les sorciers, les jeteurs de sort et autres malfaiteurs congolais y agissent.
Rien d’étonnant.
L’envie, la jalousie, la convoitise et la cupidité ont largement contribué à l’émergence de ces pratiques mystico-ésotériques.
Satan est à l’œuvre.
Tout le monde prie et lit la Bible mais les couples, les familles, les amis ne cessent de se diviser à cause de la sorcellerie.
Elle se manifeste dans toute sa complexité dans ces quartiers où les entrepreneurs en occultisme règnent en maîtres.

Nombreux sont ceux qui cherchent donc à se protéger contre leurs « ennemis ».
Beaucoup de croyants - toute confession religieuse confondue - sont impliqués dans des pratiques abominables.
Et pourtant, ils vont prier tous les dimanches.
La foi chrétienne ne s’exprime-t-elle pas par « une vie transformée et pure, agréable au Seigneur tous les jours de la semaine, toutes les semaines de l’année, toute la vie… » ?
D’après plusieurs sources concordantes, il s’agit d’une structure bien organisée, une communauté secrète de vie.
On est parrainé et initié par un ami ou un proche parent.
La communauté se singularise par une solidarité hors du commun.
Une confrérie.
La personne devient membre à part entière de la communauté après avoir assimilé toutes les techniques.
Dès que l’on devient sorcier, on ne doit plus rien refuser aux autres membres de la confrérie.
Une méthode comparable à la Tontine (Likelemba, en lingala).
Des sacrifices de parents et amis doivent se faire à tour de rôle.
Même si le choix est difficile, il faut livrer la chair de sa meilleure progéniture.
Un prix à payer très élevé pour assouvir et garder ses pouvoir

La ville des Mureaux pointée du doigt
 
La sorcellerie !
Voilà le phénomène qui touche notamment la ville des Mureaux en banlieue parisienne.
Le fief des sorciers congolais résidant dans cette ville de l’Ouest parisien se trouve dans un des quartiers mal réputés de la ville. 
Beaucoup de témoignages confirment l’existence inquiétante de ce phénomène dans cette zone.  
Faut-il rappeler le cas d’une dame, mariée de son état, et qui serait devenue « la femme de nuit » d’un Monsieur congolais, ami de la famille ?
Faut-il rappeler la dispute incongrue entre jeunes femmes congolaises, qui jetaient de l’argent dans la rue, et dont on n’a pas compris le mobile exact de leur mésentente ?
Faut-il rappeler le cas du véhicule d’un Congolais-en stationnement depuis deux jours-, et qui a brulé en pleine journée sans motif apparent ? 
Les exemples sont légion.
D’après les témoignages des habitants, les sorciers congolais de ce quartier sont en général des personnes - hommes et femmes - dont l’âge varie entre 30 et 65 ans, mais elles ont communiqué leur pouvoir aux jeunes et aux enfants.
Raison pour laquelle, il  est impossible d’éradiquer ce mal facilement.
Leur spécialité ?
Séparer  des couples (ils déstabilisent des familles entières), rendre stérile, rendre misérable, bloquer sur le plan scolaire, spirituel ou financier des personnes… 
Certains, parmi les plus aguerris, ont quitté ce quartier pour aller vivre  ailleurs (aux Mureaux ou dans d’autres communes de la région parisienne).
Objectif : perpétuer l’œuvre satanique en espérant faire de nouveaux adeptes.
 
Ce phénomène - les habitants des Mureaux en sont conscients - figure parmi les plus terrifiants et meurtriers désordres socio-culturels qui ravagent la communauté congolaise dans ce quartier et dans la ville, en général.
En effet, malgré la diffusion  du savoir moderne et une fréquentation assidue de l’église (catholique, protestante, évangélique…) de certains d’entre eux, l’envie de faire du mal reste très tenace.

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