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samedi 26 août 2017

À Monsieur le chef des armées

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Jean Louis Martinez


· Hier, à 16:30 ·
 
À Monsieur le chef des armées, si vous avez le temps, du perchoir de votre jeunesse, lisez et imprégnez-vous, de votre soi-disant famille.

Ceux que pleurent les larmes des mères, les larmes des pères, ce sont des enfants que vous les politiques ont décidés un jour d’envoyer dans diverses contrées pour protéger une soi-disant liberté. Certes c’est leurs jobs, mais quand vous vous permettez de retirer à mes frères les moyens pour protéger le peuple, retirer les moyens à mes frères de se protéger, retirer à mes frères les moyens de protéger leurs familles, retirer à mes frères les moyens de bien faire leur métier, alors oui monsieur je m’insurge.
Lisez ce poème qui suit et peut-être que vous et votre transparente ministre des armées, aurez l’occasion de réfléchir un t’en soi peu, afin que les larmes de ces familles ne coulent pas pour une économie dérisoire, dont vous seul aurez à en assumer la responsabilité, et au combien vos prédécesseurs n’ont su assumer la liste est longue pour cela je n’en cite que deux, « Bouaké, Uzbin ».

Cela fait longtemps que les politiques ne comprennent plus les valeurs qui font couler ces larmes que mes frères d’armes et leurs proches connaissent et que vous devriez aussi connaître, afin qu’avant la fin de votre intérim vous puissiez pouvoir prétendre a être chef auprès de mes camarades.
Ce poème ne s’adresse pas uniquement à mes frères d’armes, mais aussi à mes camarades policiers et pompiers, qui subissent les mêmes affronts d’année en année

Les larmes des mères, les larmes des pères


Ils le cauchemarde très souvent, le jour où on viendra leur annoncer
Annoncer une mort qu’ils n’osent croire et qu’ils ne pourraient hélas surmonter
Et ce jour-là, ce jour où cette annonce tombe, une pluie d’atropine ravage leur vie et vient les foudroyer
Les larmes des mères, les larmes des pères, coulent inapaisable, formant ainsi une rivière intarissable, qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
La pendule s’arrête et plus rien n’a d’importance, le monde entier est vide
Ils ne veulent plus sortir, par crainte des mots des gens, par peur des mots timides
Ils redoutent toutes les condoléances qui a chaque fois cité
Leur remue ce couteau dans leur cœur qu’ils ne pourront retirer
Ils rejettent ces phrases qui pour eux sont fausses « le temps effacera »
Cet enfant est en eux, c’est leur chair, c’est leur vie et ça le restera
Les larmes des mères, les larmes des pères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable, qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
Les photos, son béret, ces médailles ornent leur maison
Ils connaissent par cœur les pixels, de la photo du garçon ou de la fille
Pas un brin de poussière ne traine sur le cadre, car comme tous les jours
Chacun à leur tour ils le prennent dans leurs bras, lui donnant leur amour
Tout le ramène à lui, le gamin, la gamine, dans la rue lorsqu’il était petit
Ce gamin dans la rue qui aurait pu être lui, qui aurait pu être elle
La grand-mère, le grand père qu’ils ne seront pas
Ce couple d’amoureux et l’amour qui en sort, qu’il ou elle ne connaîtra pas
Ils vivent au quotidien avec leur enfant fantôme
Car pour eux il est là, elle est là, ça ne peut être vrai, serait-ce un syndrome
Ou alors c’est un signe, pourquoi lui, pourquoi elle, pourquoi cette balle l’aurait-il ou elle touché
Pourquoi cet IED ce jour-là, le blaste, pourquoi ce feu cet incendie la enterré
Les larmes des mères, les larmes des pères, coulent inapaisable, forment une rivière intarissable, qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
Ils en rêve la nuit, ils y pense le jour
À sa première dent, à ces premiers pas, à son premier « maman »
Tous ces anniversaires dont ils attendaient tant
Tous ces anniversaires qui aujourd’hui les peinent
Mais la vie continue, son fils, sa fille c’est leur bataille, il coule dans leur veines
Ils en ont fait leur force, ils se battent pour des phrases qui leur servent de soutien « Il est mort pour la France, « Il est mort pour la Paix », « Il n'est pas mort pour rien »

Les larmes des mères, les larmes des pères, bien sûr je les connais, monsieur qu’on nomme grand, car j’ai croisé leur peines
Mon parcours a voulu que parfois j’en soutienne
Et quelques fois mes larmes se sont mélangées a leur peines
Je vous aime mes mères, je vous salue mes pères, vous avez porté des enfants
Qui ont fait le sacrifice de mélanger leur sang
Dans ce lac de vos peur, dans le lac de vos pleurs
Pour que notre beau drapeau sorte d’une belle couleur

Voilà monsieur le président essayez derrière vos dollars de cogiter a tout cela, faites-vous même le sacrifice de vos honoraires si largement payés sur le dos de nos soldat qui se battent pour votre liberté, car paraitrai-t-il que vous le chef des armées, mais monsieur surement pas à mes yeux, car un menteur ne peut se prétendre chef de quoi que ce soit.

Martinez

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